Death is not the answer
— with perfect Blue

L'inquiétude me rongeait bien plus que j'aurais pu le penser. Depuis le jour où j'avais raccompagné Blue chez elle, je n'ai plus eu de nouvelles. Pas de présence au boulot, pas de message pour me dire que tout allait bien.. non, rien, nada. Alors aujourd'hui, j'avais décidé de prendre le temps d'aller jusque chez elle, encore une fois. C'était rare, de me voir prendre la voiture et de traverser le pont pour accéder à Brooklyn. Mais je le faisais, pour elle. Si bien que j'étais devant la porte de son appartement, le coeur battant. Je frappais, une première fois. Pas de réponse. « Blue, c'est moi, ouvre la porte » disais-je de manière autoritaire. Ouais, elle le connaissait ce côté de ma personnalité et j'avais pas tellement envie de rigoler là. Sauf que c'était pire quand j'entendais un gros boum. Ouvrant grands les yeux et remarquant que la porte était encore ouverte, je pénétrais dans l'appartement pour avoir une vision d'horreur. Blue, allongée et inanimée, secouée par des spasmes et... entourée de seringues, toutes vides. Le temps que je comprenne tout ce qui se passe, il a du se passer plusieurs minutes avant que je me reprenne en main. Oui, c'était clair, elle faisait une overdose.

Les secours avaient été appelés et on se trouvait dans un hôpital de Brooklyn. Lequel ? Je n'en avais juste aucune idée pour le coup et ça m'était égal. J'étais resté dans la salle d'attente, attendant alors des nouvelles des médecins qui avaient pris en charge le cas de Blue. Je n'avais prévenu personne, préférant de loin être le premier au courant de son état de santé. Finalement, une jeune femme m'avait autorisé à rejoindre Blue dans sa chambre, malgré le fait qu'elle soit encore endormie. Alors je m'y attelais, et je pénétrais dans la pièce aseptisée pour découvrir la jeune femme inanimée. Je retenais mon souffle, m'engouffrant dans la pièce pour prendre place sur le siège des visiteurs, ma main attrapant celle de la rescapée.

Death is not the answer
— with perfect Jenson

C'était fatiguant d'être toi. Vraiment. Et t'avais l'impression de devenir complètement folle. Cloîtrée dans ton appartement, tu faisais la morte. Téléphone éteint, aucune signe de vie pour l'extérieur, tu t'enfermais dans ta détresse sans réclamer d'aide. T'en voulais pas, t'étais à bout. T'étais en manque. T'avais besoin de consommer. Encore et encore. Et t'étais là, à côté de la table, rongeant la peau de tes doigts puisque tes ongles étaient déjà quasi inexistant. T'avais utilisé tout ce qu'il te restait économiquement parlant pour te refaire un stock. C'était pas grand chose mais plus que d'habitude. D'toute manière, t'aurais plus besoin de rien après ça. Et t'avais attrapé ce morceau de tissu pour faire un garrot autour de ton bras avant d'attraper la première seringue. T'avais les yeux cernés de noir, l'esprit ailleurs, tu voulais juste en finir avec ça. Et tu laissais l'aiguille infiltrer ta peau. Une nouvelle marque parmi les autres. Et puis une deuxième. Une troisième. Ça tournait autour de toi mais tu trouvais la force d'en faire encore une. Juste une. Celle de trop. C'était noir, trop noir. T'avais la sensation d'entendre une voix lointaine et puis plus rien. Juste le néant.

Alors c'était ça mourir ? C'était pas si affreux que ce qu'on pouvait croire. Ou en fait si. Ça tapait dans ta tête beaucoup trop fort. T'avais les douleurs dans les bras, dans les tempes. Tu voulais bouger et tu pouvais pas. Et t'avais toujours les idées noires. C'était pas censé s'arrêter ? T'entendais des bruits autour de toi. Léger. Puis une pression sur ta main et tu tentais d'ouvrir les yeux. Une fois. Deux fois. Puis trois. C'était la bonne. Tu distinguais pas tout, y avait trop de blanc. Et puis tu t'habituais aux lumières et t'étais définitivement pas morte. La bouche sèche, tu tournais la tête reconnaissant Jenson. Alors c'était ça ? C'était lui là voix ? Lui qui t'avais emmené là. Connard, que tu pensais presque aussitôt. Tu lui avais rien demandé, tu voulais pas qu'on t'aide, c'était SA faute. Je te déteste. que tu disais d'une drôle de voix. C'était même pire que ça. Une larme roulait sur ta joue. Il t'empêchait de quitter ton enfer, il te laissais en plein dedans. Connard encore. Vas t'en.

Death is not the answer
— with perfect Blue

Dans quel monde je l'aurais laissée mourir ? Aucun. Clairement, aucun. Elle était devenue une fille importante dans ma vie, un bloc qui était impossible à bouger. Si au début j'avais bien du mal à la supporter et à lui parler correctement, j'en étais venu au point de vouloir la protéger de tout et de rien. D'être celui qui avait le plus d'importance dans sa vie. Je ne comprenais pas ce revirement de situation, clairement.. mais je me laissais aller dedans, comme si rien n'allait changer. Sauf que si, elle voulait mourir. Elle s'était enfilé plusieurs seringues et était tombée dans l'inconscience. L'overdose. Mais elle était sauvée maintenant, j'avais prévenu les secours juste à temps et à présent, il fallait juste attendre qu'elle se réveille. J'avais sa main dans la mienne, mon front calé contre mon bras que j'avais laissé reposer sur le bord du lit. Attendre, c'est tout ce que je faisais depuis tout à l'heure alors une heure ou trois heures de plus, ça ne changerait rien. Mais j'avais de la chance au final, puisqu'elle finissait par se réveiller. Ouais, sa voix, celle qui m'insultait, avait percé le silence ambiant. Il y avait encore les bip bip des machines reliées à elle, mais ouais elle avait parlé. Redressé, je voyais son visage et j'entendais ses mots, bien trop durs à encaisser. « Non, rêve toujours » Elle savait que les ordres n'avaient aucun effet sur moi ? Je crois pas. Peut-être que son cerveau avait été endommagé ? Ouais, non. Dans tous les cas, je ne partirai pas, il en était juste hors de question.

Death is not the answer
— with perfect Jenson

Qu'il s'en aille donc. Tu ne voulais pas de lui ici. Tu ne voulais pas de lui tout court. T'avais enfin eu le courage de réellement t'échapper de tout ça. D'en finir. Et non. A cause de lui. Il avait débarqué cherchant à te sauver mais.. Fallait-il encore qu'il comprenne que t'en avais pas envie. Tu voulais pas être sauvée, tu ne voulais pas qu'on te vienne en aide et tu le détestais d'avoir osé faire ça. Sauf qu'il écoutait pas. Il écoutait jamais. Et forcément qu'il partait pas. Il refusait. Je te déteste ok ? J'veux pas de toi ici. Tu voulais de lui nul part. Et t'aurais voulu retirer ta main de la sienne mais t'avais pas la force de le faire. Pas maintenant. Putain mais pourquoi est ce qu'il avait fait ça ? Ça n'avait aucun sens. Pourquoi tu me laisses pas m'en aller ? J'veux plus être là. Et faire taire le vacarme dans ta tête. Arrêter de t'enfoncer toujours un peu plus. Stopper la douleur une bonne fois pour toute. Ne plus jamais ouvrir les yeux. Pourquoi il t'empêchait ça ? T'as pas le droit de m'en empêcher, t'es personne. Retourne avec ta femme parfaite et laisse moi. Et pourquoi ça sonnait étrangement comme de la jalousie ?

Death is not the answer
— with perfect Blue

Ouais, j'en avais rien à faire de sa volonté pour le coup. J'avais pas envie qu'elle nous quitte, j'avais pas envie qu'elle ME quitte. Alors je l'avais sauvée et clairement, elle n'était pas satisfaite. En fait, elle était surtout en colère contre moi en ce moment précis. Ça se comprenait.. mais je n'en avais rien à faire. « T'as pas le choix, je suis là, je reste là. » Je l'avais empêché de faire l'irréparable et je le ferais de nouveau s'il le fallait. Et clairement, elle voulait en finir, ce qui me fit froncer les sourcils. Je n'arrivais pas à me décider de lâcher sa main alors je le faisais, resserrant d'ailleurs un peu plus mon étreinte. « Pourquoi Blue...? Pourquoi tu veux plus être là ? » J'avais besoin de comprendre pour le coup. Tout allait relativement bien quand elle avait accepté de devenir cette femme particulière dans ma vie et.. maintenant, c'est la dégringolade. Elle veut en finir et je ne l'acceptais pas. Et puis ses mots là, je lâchais sa main. C'était comme un reproche ou du jugement, j'en sais trop rien. Et je pensais qu'on était au dessus de tout ça depuis. « J'veux pas te laisser, tu comprends ça ? » Je soufflais, baissant la tête en me passant mes mains dans les cheveux.

Death is not the answer
— with perfect Jenson

T'avais probablement l'air stupide à lui faire comme ça une semi crise. Non mais vraiment. Et puis, qu'est ce qui te prenais à agir comme ça ? T'étais vraiment une idiote par moment, c'était dingue quoi. Et si j'veux pas de toi ? Peut être bien que c'était dur ce que tu disais, à la limite du méchant mais.. Il ne pouvait pas t'obliger. Si tu ne voulais pas de lui, t'en voulais pas. Et au fond, c'était faux, t'avais envie de lui mais.. Tu voulais pas qu'il te sauve et il l'avait fait et pour ça, t'avais pas envie de le voir. Pas maintenant. C'est évident, tu le vois pas ? Tu poussais un soupir alors qu'il serrait un peu plus ta main. Regarde moi, je suis un désastre. J'apporte rien de bon, ni aux autres, ni à moi même. Putain mais regarde moi Jenson, j'peux plus vivre comme ça. T'étais un déchet prenant beaucoup trop de drogue. Tellement qu'il t'arrivais d'être incapable de te lever. Et malgré ta colère, malgré tes mots, il restait sur ses positions. Mais pourquoi ? Qu'est ce que ça change ?

Death is not the answer
— with perfect Blue

« T'as pas le choix » Après tout, elle était bloquée sur son lit d'hôpital quand seul moi était libre de mes mouvements. Donc oui, elle n'avait pas le choix. Donc quoiqu'il en soit, elle était bloquée avec moi et ce n'était pas prêt de changer. Visiblement, elle avait des tendances suicidaires et c'était une tentative avortée par mon arrivée inattendue dans son appartement. Elle m'expliquait ses raisons mais aucunement ça ne me convainquait pour le coup. Ouais, elle était un désastre à elle toute seule mais elle avait moyen de se relever. J'étais là, je lui offrais un job et de la stabilité. Mais clairement elle n'en voulait pas. Je serrais les dents, entendant sa détresse dans la voix. Non, les larmes ne me venaient pas aux yeux. Ouais bon si, et même ma respiration s'accélérait et mon envie de tout frapper ne faisait qu'augmenter, mais je me contenais, pour elle, pour pas qu'elle ne vienne à croire des choses. « Tu... tu t'rends pas compte. La place que j't'ai fait dans ma vie, c'est genre.. la première fois. La première fois que je me dévoue à une seule femme, qu'il y a cette exclusivité et c'est toi et.. non, j'veux pas te perdre, ok ? J'veux juste pas te perdre parce que Dieu sait comment je réagirai si tu venais à t'ôter la vie » Je baissais la tête, soupirant parce que je doutais qu'elle comprenne mon état actuellement.

Death is not the answer
— with perfect Jenson

Bah dis lui, vas y. Dis lui pourquoi t'es pas capable de la laisser partir ? Parce qu'elle comprenait pas. Elle pouvait pas comprendre. Et tu pouvais un soupir, t'étais fatiguée de tout ça, fatiguée qu'on ne te laisse pas tranquille, que tu ne puisses pas avoir un peu de répit toi aussi. Merde mais tu le méritais quoi, c'était pas cool. Et puis tu comprenais plus, il semblait.. Au plus bas. Comme si t'étais en train de lui faire vraiment mal et.. Est ce que t'allais le faire pleurer ? Toi ? Blue ? Faire pleurer Jenson ? C'était impossible. Et tu clignais des yeux comme si ça pouvait chasser l'image mais non.. C'était pareil. J'veux pas de toi. J'veux réellement pas de toi Jenson. Et c'était affreux ce que t'étais en train de lui balancer. Surtout après ce qu'il venait de te dire. Et tu sais pourquoi ? Parce que je vais t'expliquer ce qui va s'passer. T'inspirais un grand coup plongeant tes yeux dans les siens. A la minute ou tu tourneras le dos, à la minute ou tu seras pas derrière moi, j'vais recommencer et tu pourras pas me sauver à tout les coups. T'esquissais un sourire moqueur qui s'effaçait tout aussi vite. L'problème c'est que.. J'aime bien être avec toi. Et si ça reste comme ça, j'vais t'apprécier beaucoup trop. En fait c'est déjà le cas. Et peu importe que tu tienne à moi, peu importe que tu m'ais fais une place dans ta vie, j'serais toujours en seconde partie. Alors non, j'veux pas de toi Jenson parce que je te laisserais certainement pas la possibilité de m'éclater encore plus.

Death is not the answer
— with perfect Blue

La situation était plus qu'étrange pour le coup, entre une Blue totalement suicidaire et moi... qui ne veut tout simplement pas la laisser faire. Ouais, c'était étrange parce qu'au final, je la connaissais pas tant que ça, mais je ne me résolvais pas à la laisser partir. Non, c'était au dessus de mes forces. Alors je m'accrochais à elle, comme un koala à sa branche d'arbre, et visiblement, elle n'aimait pas trop ça. Mais j'étais Jenson et j'en avais rien à faire de l'avis des autres, quant bien même ses paroles peuvent être blessantes. Parce que oui, elles l'étaient, bien trop à mon goût. Je m'étais attaché à elle et maintenant, je souffrais de ses tendances suicidaires. « Je te tournerai pas le dos.. et je ferai en sorte d'être avec toi, tout le temps, pour qu'il ne t'arrive rien. J'veux pas te laisser Blue, tu comprends ? J'veux pas que tu finisses six pieds sous terre. J'veux être celui qui te fait remonter à la lumière, quitte à prendre le temps qu'il faut. » J'étais déterminé pour le coup et elle ne me fera pas changer d'avis. « Tu peux dire tout ce que tu veux, ma décision est prise » Par la même occasion, je ferai appel à tout un tas de spécialistes pour qu'elle puisse recevoir tous les meilleurs soins possibles pour la remettre sur pieds.

Death is not the answer
— with perfect Jenson

Voilà, c'était dit. Tu voulais pas de lui parce qu'au fond, tu le sentais. Ça te prenais tellement aux tripes quand t'étais en sa présence que tu savais qu'il avait le pouvoir de te défoncer le coeur. Et pourtant, t'avais jamais laissé cette occasion à personne mais.. Les gens avaient raison quand ils disaient que ça vous tombais sur la gueule sans que vous ne puissiez rien faire contre. Parce que c'était exactement ça. Jenson t'étais tombé sur la tronche et t'avais rien pu faire pour l'éviter. Sauf que c'était hors de question, tu voulais stopper les dégâts avant qu'il n'y en ait trop. Mais pourquoi tu t'accroches comme ça ? Hein ? Pourquoi tu veux pas juste me laisser m'en aller ? J'suis de passage, tu verras que dans une semaine, t'y penseras même plus. Peut être que c'était un laps de temps super court mais au fond, tu savais qu'il lui faudrait probablement pas plus que ça. Tu voudrais m'embrasser ? Parce que c'était le seul moyen qu'il avait de te faire sentir un peu plus vivante.

Death is not the answer
— with perfect Blue

J'avais bien compris que les choses entre nous avaient pris une tournure différente. Faut dire, je l'avais compris dès l'instant où je lui ai proposé d'être ma maîtresse, d'être cette femme privilégiée dans ma vie. En même temps, c'était limite l'impossible qu'elle avait réussi à faire là, et pourtant ce n'était pas suffisant. Elle voulait en finir. Mettre fin à ses jours sans essayer de se battre pour connaitre le bonheur. Mais c'était mal me connaitre que de penser que j'allais abandonner. Pour le coup non, je n'allais pas abandonner comme ça, dans cet état. « Et toi, pourquoi tu penses ça ? Pourquoi tu penses que dans une semaine je penserai plus à toi ? » Ouais, c'était la question que je me posais. En attendant, je ne lui avais pas montré que c'était impossible ? On avait beau se séparer, au final on revenait l'un vers l'autre. En plus, elle me demandait de l'embrasser et là, mon coeur s'affolait un peu quand même. Je me redressais, ne quittant pas son regard et je venais caresser son front, ses cheveux, avant d'approcher mon visage du sien. « Reste avec moi, s'il te plait » disais-je avant de poser mes lèvres sur les siennes.

Death is not the answer
— with perfect Jenson

Puis c'était une demande comme une autre. S'il ne voulait pas te laisser, s'il tenait tant que ça à rester, fallait qu'il fasse ce que tu voulais. Et t'embrasser, c'était ce que t'avais envie là maintenant tout de suite. Tu voulais sentir ses lèvres sur les tiennes encore une fois. Juste comme ça. Juste pour ce que tu ressentais à chaque fois qu'il le faisait. Parce que c'est la vérité pas vrai ? Peu importe ce que tu dis, j'compte pas assez. J'compte pour personne. Et ça avait toujours été comme ça. Depuis tout le temps. Sauf avec Louis et Ilhan. T'avais viré le dernier de ta vie pour Jenson et le premier.. Disons que plus le temps passé et moins vous ne passiez de temps ensemble. Tu virais tout le monde pour Jenson en sachant que ce dernier finirait par te sortir à son tour. Ça prouvait à quel point t'avais des problèmes. Et il s'approchait de toi laissant ton coeur battre beaucoup trop vite. Ouais, beaucoup trop. Comme à chaque fois. Et tu le laissais te toucher, tu le laissais s'approcher toujours trop te contentant de le fixer quand il parlait avant que ses lèvres touches enfin les tiennes. Et tu lui rendais ce baiser avec autant de sincérité que tu pouvais. Laissant ta bouche s'accorder avec la sienne, laissant ta langue venir effleurer doucement sa jumelle. Merde, pourquoi tu ressentais ça. Alors ne m'abandonne jamais. Promet le Jenson.

Death is not the answer
— with perfect Blue

« N'importe quoi, tu comptes pour moi et les autres ont de sacrés problèmes pour te laisser partir » Je sais pas pourquoi j'étais autant lié à elle. Faut dire quand même que nous étions assez différents pour le coup.. mais c'était ainsi. Je l'appréciais plus que de raison sans vraiment savoir pourquoi. Notre différence ? Possible. Sa façon de me tenir tête ? Y'a des chances. Son sourire qu'elle a juste avant de m'embrasser et de me déshabiller ? Fortement ouais. Autant dire, je voulais la garder dans ma vie quitte à faire des concessions. Et je les faisais. Je faisais une croix sur toutes les femmes qui pouvaient me tenter, je lui accordais un statut encore inédit dans ma vie et maintenant, je voulais juste qu'elle cesse de vouloir se retirer la vie, et de profiter de celle que je pouvais lui offrir maintenant. Mes lèvres se joignaient aux siennes, ma langue venait jouer avec la sienne. L'effleurer, la titiller et puis finalement, on se séparait, mais pas trop non plus. La proximité avait du bon. « Jamais » Je venais encore une fois caresser ses cheveux et je l'embrassais, encore. Comme un drogué qui venait réclamer sa dose.