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I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah

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Jonah Knivetton
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 24/12/2015 j'ai envoyé : 20 textos et I Dare You m'a décerné : 49 points. Aujourd'hui j'ai : 25 ans Côté coeur, je suis : célibataire et libre comme l'air qui fait voler les jupons et j'ai un sacré penchant pour : les femmes On dit que je suis : un sacré numéro et que je travaille en temps que : musicien et mon avatar a été réalisé par : timeless

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Message Sujet: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptyLun 28 Déc - 22:24

Émergeant lentement de cette courte phase de sommeil que je m’étais octroyé je prenais doucement conscience que l’odeur qui s’invitait dans mes narines n’était pas celle de mon appartement. Elle avait de commun à celle de mon logement des arômes de tabac froid, néanmoins je décelais comme des nuances florales ou ce genre de senteurs qui caractérisent ces produits désodorisants qui ne font finalement que masquer les odeurs. J’ouvrais doucement les yeux et ils n’avaient pas vraiment de mal à s’acclimater à la lueur ambiante qui trahissait l’heure très matinale qu’il devait probablement être. J’essayais d’attraper mon portable sans avoir la moindre idée de l’endroit où il se trouvait… dans une poche de mon jean ou de mon blouson sûrement. Lesquels devaient être quelque part sur le sol de cette chambre qui appartenait à la belle endormie à ma gauche. Téléphone introuvable, je m’écartais délicatement de ma partenaire à usage unique et nu comme un ver me levais en toute discrétion. Partir sans un bruit c’était un peu un talent chez moi, j’avais appris au fil du temps à ne pas rester jusqu’au réveil et l’étape parfois délicate du petit déj’ ou pas. De toute façon je ne laissais jamais rien miroiter à ces nanas avec qui je couchais, pas de promesse en l’air si ce n’est de s’envoyer en l’air justement et de le faire bien.
Un joli mal de tête s’était invité pour me faire ma fête et j’avais la bouche un peu pâteuse d’avoir trop fumé durant la soirée, je devais partir en quête d’un verre d’eau avant de me barrer. Et si je rêvais d’une douche à cet instant et que ma tenue était plus qu’adéquate je me résignais à attendre d’être rentré chez moi. Squatter la salle de bain de cette… euh… Carlie ? Carrie ? Jessie ? je ne savais même plus, c’était une très mauvaise idée. Me guidant grâce à la faible clarté qui filtrait par la fenêtre aux volets pas entièrement fermés, je me dirigeais dans la pièce en récupérant mes fringues au passage. Je me rhabillais et trouvais enfin mon portable. Il était 5h48 et cette seule information m’arrachait un soupir de lassitude. J’avais dormi quoi ? Une heure et demie à tout casser… et je savais que la journée qui arrivait serait sans doute très longue même pour moi. Je me passais la main dans les cheveux histoire d’y remettre un semblant d’ordre, machinalement et continuais ma quête vers la cuisine et mon graal : de l’eau. Ok d’habitude je suis le premier à dire que je préfère une bonne bière ou un whisky mais là j’avais vraiment soif. J’attrapais mon blouson au passage et vérifiais que les clés de chez moi étaient toujours dans la poche intérieure. Tout était ok, je buvais un coup de flotte et je filais discretos ni vu ni connu.

Mains dans les poches, j’avais remonté le col de mon blouson pour ne pas trop subir la morsure du froid, même si pour la saison on s’en tirait plutôt pas mal. Bordel qu’est-ce que j’aimais marcher dans les rues de Brooklyn au petit matin ! Une odeur de café tout juste prêt filtrait depuis les bâtiments qui formaient les rues et je profitais de ces arômes qui me donnaient encore un peu plus envie de rentrer chez moi. J’accélérais le pas mais la fatigue, mes excès et mon estomac vide se rappelaient vite à mon bon souvenir. Encore deux blocs à dépasser et j’arrivais devant mon immeuble, composais le code de la porte d’entrée et m’engouffrais dans le hall dont l’odeur caractéristique d’humidité avait ce petit quelque chose de réconfortant bien que ce ne fut pas ce qu’il y a de plus sain. Je montais l’escalier jusqu’au deuxième étage celui du palier où j’habite. Je sortais les clés de ma poche et me stoppais en voyant qu’un colis s’était déposé devant ma porte. Non, non il n’avait pas été déposé mais était venu tout seul avec ses p’tites jambes. « Que fait mon emmerdeuse favorite à six heure du mat devant ma porte ? » demandais-je en observant Marlee qui campait sur mon paillasson « Ça fait longtemps que t’es là ? » je m’approchais de ma porte glissais la clé dans la serrure et ouvrais mon home sweet home. « Après toi, je t’offre un café. » disais-je en l’invitant à entrer, je n’avais pas vraiment envie de trainer dehors, ma future douche et mon café occupaient tout mon esprit.
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Marlee R. Burton
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 10/12/2015 j'ai envoyé : 258 textos et I Dare You m'a décerné : 207 points. Aujourd'hui j'ai : 23 ans et je vis : à brooklyn avec son frère et Ilhan Côté coeur, je suis : complètement paumée et j'ai un sacré penchant pour : les hommes On dit que je suis : la bruyante, la boudeuse, la dealeuse et que je travaille en temps que : disquaire &dealeuse et mon avatar a été réalisé par : wild heart (ava) Brighton / Me (gifs)
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Message Sujet: Re: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptyMer 30 Déc - 21:56

La musique résonnait si fort que les murs sombres de l’appartement dans lequel je me trouvais ce soir là en tremblaient presque. Les gens se déhanchaient sur cette musique redondante qui animaient toutes les soirées, un verre d’alcool à la main, une cigarette dans l’autre et le visage, pour la plupart, dégoulinant de sueur. Mon corps, lui, se laissait balancer d’un côté à l’autre sur rythme de la musique, laissant glisser, de manière répétitive, mes doigts dans ma tignasse brune emmêlée. Cela faisait peut-être deux heures que je n’avais pas bougé de place, l’alcool que j’avais ingurgité ce soir semblait faire l’effet que j’attendais, celui que j’avais tant de mal à atteindre maintenant que l’alcool était devenue monnaie courante lors de mes week-end, celui qui te fait oublier le monde qui t’entoure, qui te permets de danser sans se soucier du regard des autres. Les quelques joints qu’on m’avait fait fumer ce soir m’aidaient à me tenir debout, haute perchée sur ces talons que je n’avais pas l’habitude de porter, moi qui préférais largement une bonne vieille paire de vans à des escarpins ou quelconque chaussures compensées. Je ne contrôlais plus grand chose. L’arrière de mon corps glissait sensuellement contre celui de mon mauvais partenaire de danse, un jeune homme blond à l’allure nordique qui déposait, de manière régulière, quelques baisers dans mon cou qui soulevaient en moi seulement quelques soupirs de dégout. Je n’aimais pas les blonds, ils n’avaient à mes yeux pas le moindre semblant de charme et celui-là, en plus d’être franchement pas mignon, n’était même pas intéressant, malgré le corps d’apollon qu’il semblait cacher sous son tee-shirt bien trop moulant. A croire que j’étais devenue compliquée, moi qui habituellement n’étais pas si difficile à satisfaire. Mais je lui devais bien ces quelques mouvements, il avait eu la gentillesse de m’inviter à cette soirée alors qu’il m’avait rencontré la journée même chez le disquaire où je bossais et la soirée, en elle-même et malgré le manque de partenaires potables, était plutôt sympathique, l’alcool y était gratuit, les gens cool, la musique vraiment bonne et me permettait de ne pas passer une soirée seule.
Les mains du jeune blonds commençaient à s’aventurer dangereusement sur les courbes de mes hanches cherchant à atteindre son but, le bas de mon dos. D’un geste j’attrapais ses deux mains dans les miennes et les poussait vers l’arrière. Mon corps se tourna en une fraction de seconde face à lui et mon regard vert, qui était rarement dédaigneux comme à cet instant, se posa sur lui. Pensait-il sérieusement qu’il allait obtenir de moi plus qu’une simple danse de remerciements ? Non merci. Je me dirigeais vers la porte de l’appartement sans manquer de donner un coup d’épaule dans celle de mon partenaire et quittais la soirée rapidement.

Mon téléphone portable affichait 4H40 du matin et une batterie très faible lorsque que je quittais la soirée, plutôt énervée par le comportement du blond. Déposant une cigarette au creux de mes lèvres je m’engouffrais dans les rues vides de New-York que j’avais appris à connaitre presque par coeur après vingt trois-années de vie commune. J’approchais mon briquet afin d’allumer celle qui me permettrait de me détendre et tirais quelques bouffées de nicotine qui semblaient faire son effet tant je me sentais apaisée après ces quelques lates. Mes talons claquaient sur le sol alors que je zigzaguais entre les bâtiments afin de rejoindre l’appartement que je partageais avec Nate dans Brooklyn. Plus que quelques pas et je pourrais m’emmitoufler dans mes draps. Face à l’entrée du bâtiment, je glissais mes mains dans les poches de ma veste pour en sortir les clés de mon domiciles et en une fraction de seconde je venais de comprendre que j’étais sans aucun doute la personne la plus gourde que New-York pouvait accueillir sous son toit. Les clés n’y étaient pas et je me retrouvais, comme il m’était bien trop de fois arrivée, à la rue et rien ne servait d’appuyer sur cette maudite sonnette car ni Nate, ni moi-même n’avions pris le temps de la réparer. La seule solution restait essayer d’appeler Nate. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries, répondeur. « hey c’est ta gourdasse de soeur, j’ai bien évidemment oublié mes clés tu pourrais venir m’o… » plus de batterie. Soirée de merde. Mon corps se contractait à chaque rafale de vent, quelle idée de sortir habillée de la sorte en plein mois de décembre. Je rebroussais chemin remontant la rue direction la seule personne qui était peut-être encore réveillée à cette heure-là : Jonah. Son appartement n’était pas si loin du notre et si je m’activais un peu il était possible que j’arrive vivante chez lui et non complètement congelée. Je composais le digicode que j’avais appris à retenir en cas d’urgence et je montais rapidement les escaliers pour atteindre son palier. Je posais l’oreille contre sa porte afin d’y desceller le moindre bruit : aucun et les quelques coup que je mis dans celle-ci ne servirent à rien, Jonah était sans doute encore de sortie. Il ne restait plus qu’à m’assoir devant chez lui et attendre que le brun daignent rentrer.
Quelques minutes plus tard les pas de quelqu’un sur le pallier me sortirent de mon assoupissement. Je levais les yeux vers le tant attendu. Enfin. « Que fait mon emmerdeuse favorite à six heure du mat devant ma porte ? » je grognais, légèrement endormie puis j’attrapais son bras pour me redresser. « Ça fait longtemps que t’es là ? » dans un soupir je lâchais en exagérant légèrement les choses comme j’aimais tant le faire « si seulement tu savais … j’ai cru que jamais t’allais arriver » puis je me faufilais avant même que le jeune homme ai ouvert entièrement la porte de son appartement pour me laisser tomber dans son canapé et retirer d’un coup de pieds mes chaussures. « Je te fais la version longue ou la version courte ? Bon j’vais te faire la version courte. J’me suis fais inviter à une soirée par un charmant jeune homme, j’ai perdue mes clés, Nate n’était pas là, j’ai plus de batterie sur mon téléphone et … tadam » crachais-je à grande vitesse tout en ouvrant les bras pour marquer l’effet de surprise. Charmant jeune homme ? Je me retins de rire en y repensant, mais j’aimais utiliser ce genre de mots lorsque je m’adressais à Jonah.
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Message Sujet: Re: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptyDim 3 Jan - 20:09

La belle au paillasson ronflant rouvrait les yeux, mes pas l’avaient réveillé à priori. J’étais surpris de la voir là surtout à cette heure, bien que ce n’était pas vraiment indécent qu’elle soit encore debout au petit matin. Marlee c’est un peu mon petit double au féminin, mais en mieux… parce que j’ai plus foi en elle que je n’ai foi en moi. Même si je dois bien avouer que parfois je m’inquiète pour elle, sauf que je ne vais pas lui faire la morale, ce n’est pas mon rôle et je serais sans doute le pire des hypocrites en agissant ainsi. Elle s’agrippait à mon bras pour se relever et je l’aidais à se soulever alors qu’elle m’avouait être là depuis un bail. « Désolé princesse. » disais-je avec humour. J’avais comme l’impression qu’elle en rajoutait un peu concernant son temps passé devant ma porte, parce que je la connais presque par cœur et que je sais très bien que si ça avait été le cas elle serait déjà en train de me pourrir pour avoir dû dormir sur le paillasson pendant des heures. Ma porte était à peine ouverte et mon invitation tout juste donnée que déjà elle s’engouffrait dans mon appartement sans demander son reste. Le claquement de ses talons sur le sol m’interpellait et un sourire venait instantanément étirer mes lèvres en la regardant marcher avec ces chaussures là. J’entrais à mon tour et refermais la porte derrière moi, posais mes clés et quittais mon blouson ainsi que mes chaussures avant de m’approcher du canapé où la brunette squattait déjà. J’étais curieux d’entendre son récit mais ne pu même pas opter pour la version longue, elle avait décidé pour moi, comme souvent. Son résumé me soutirait un hochement de tête un peu à la manière de Sherlock quand il a résout une enquête « Ah c’est donc pour ça les talons… le charmant jeune homme. Ça a marché au moins ou.. ? » questionnais-je en affichant ce sourire en coin dont je savais qu’il pouvait parfaitement agacer Marlee. S’emmerder était légion entre nous, et notre complicité se fondait sur un mélange d’écoute, de partage et de taquineries. « J’aurais adoré te voir zigzaguer sur tes échasses. » lançais-je avec un ton légèrement moqueur alors que je me dirigeais déjà vers mon coin cuisine pour nous préparer du café.
Je mettais la cafetière en route et n’ayant absolument pas décidé de faire une croix sur ma douche dont je rêvais depuis mon réveil j’adressais un petit sourire à mon invitée surprise « Tu serviras deux tasses quand il aura fini de passer, moi j’vais prendre une douche vite fait. » avec un haussement d’épaules j’ajoutais « J’en ai bien besoin c’était une longue soirée… ou courte nuit ça dépend de quel point de vue on se place. » j’émettais un léger rire « Enfin tu vois quoi. » je savais que oui, Marlee voyais très bien à quelle genre de soirée je pouvais bien faire allusion, parce qu’elle aussi me connaît par cœur… Et sur ces mots je disparaissais dans ma petite salle de bain. Je n’allais pas trainer des heures sous l’eau ce n’était pas tellement mon genre et la petite emmerdeuse vautrée sur mon canapé ne manquerait certainement pas de venir me solliciter pour que je sorte plus vite si elle trouvait le temps un peu trop long à son goût. Cinq petites minutes plus tard c’était les cheveux mouillés et ma serviette autour de la taille que je sortais de la salle de bain, tellement étriquée qu’il est difficile de s’habiller dedans... bon surtout dans mon cas puisque j’ai tendance à foutre de l’eau partout. « Tu l’as servit ce café ? » disais-je à l’intention de Marlee tout en me dirigeant vers ma chambre. J’en ressortais quelques minutes plus tard, habillé, propre et parfaitement prêt à profiter de ce petit dej imprévu. « Tu veux des céréales ou… » j’allais jeter un œil sur ce qui se trouvait dans mes placards, c’est à dire pas grand chose « Euh… sinon j’ai des gâteaux. » je sortais une boite de biscuits chocolatés et allais me laisser tomber à côté de Marlee, j’attrapais ma tasse de café et profitais de l’arôme du liquide caféiné qui coulait dans ma gorge. « Tu bosses aujourd’hui ? » demandais-je à la demoiselle pour qui la journée serait sans doute aussi longue que pour moi.
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 10/12/2015 j'ai envoyé : 258 textos et I Dare You m'a décerné : 207 points. Aujourd'hui j'ai : 23 ans et je vis : à brooklyn avec son frère et Ilhan Côté coeur, je suis : complètement paumée et j'ai un sacré penchant pour : les hommes On dit que je suis : la bruyante, la boudeuse, la dealeuse et que je travaille en temps que : disquaire &dealeuse et mon avatar a été réalisé par : wild heart (ava) Brighton / Me (gifs)
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Message Sujet: Re: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptyJeu 7 Jan - 12:41

Confortablement lovée sur le canapé j’étirais mon corps de tout son long soupirant longuement de fatigue. J’attrapais de mes mains un coussin et le glissais derrière ma tête tout en observant Jonah  enlever son manteau. Il avait sur son visage cet air fatigué qu’on pourrait limite qualifier d’habituel et qui en disait long sur la nuit qu’il venait de passer. « Ah c’est donc pour ça les talons… le charmant jeune homme. Ça a marché au moins ou.. ? » à ces mots un sourire s’afficha sur mes lèvres. Honnêtement, à ce moment-là j’aurais aimé pouvoir lui dire que oui, que ma soirée c’était bien passée, que j’avais pris mon pieds avec ce blond ou avec n’importe quel autre mec qui étaient présent, j’aurais aimé faire apparaitre sur son visage, cette fossette qu’il a sur sa joue gauche lorsque je lui parle de mes conquêtes. « Non, ca n’a pas marché. Il était blond. » comme si être blond expliquait que ma soirée ne s’était pas conclue comme je l’avais imaginé. « Ce mec était d’une lourdeur inimaginable, tu sais, ce genre de mec beaucoup trop avenant, beaucoup trop tactile » je levais les yeux au ciel, légèrement écoeurée en me remémorant la multitude de baisers qu’il avait déposé dans mon cou, puis posais à nouveau mon regard sur le brun qui affichait son sourire moqueur. « J’aurais adoré te voir zigzaguer sur tes échasses. » J’attrapai le coussin que j’avais déposé derrière ma tête quelques instant plus tôt pour lui lancer dessus « Arrêtes ce sourire de suite » ajoutais-je tout en faisant une mou boudeuse et le suivant du regard dans la cuisine. «  Et pour info je me suis pas si mal débrouillée sur mes échasses » rajoutais-je fièrement en affichant un grand sourire sur mon visage fatigué. C’est vrai qu’il était assez rare de me voir porter une paire de talons et une robe noire un peu moulante, mais j’avais pris le temps de prendre soin de moi, ce temps que je ne prenais pas habituellement moi qui avais tendance à préférer le confort à l’apparence. Dans cette tenue, pour une fois, j’avais l’impression d’avoir plus confiance en moi. Je baissais les yeux observant mon corps à travers cette robe, je ressemblais à ma mère lorsqu’elle était de service pour ces riches qu’elle aimait tant arnaquer, mon coeur se serait un instant dans ma poitrine et machinalement je tirais sur le morceau de tissu pour qu’il apparaisse un peu moins court, je ne voulais pas ressembler à une catin. D’un secouement de tête je balayais son visage qui venait de me traverser l’esprit tout en me redressant pour attraper mon sac dans lequel se trouvait, parmi le bordel, mon paquet de cigarettes ainsi qu’un petit pochon de cannabis presque vide. « Tu serviras deux tasses quand il aura fini de passer, moi j’vais prendre une douche vite fait. » j’acquiesçais d’un hochement de tête tout en levant mes yeux verts sur Jonah. « J’en ai bien besoin c’était une longue soirée… ou courte nuit ça dépend de quel point de vue on se place. » à ces mots je ne pris pas la peine de répondre. « Enfin tu vois quoi. » Oui, je voyais très bien de quoi il voulait parler et je n’aimais pas ça. Je n’aimais pas savoir qu’il avait passé la nuit avec une fille, je n’aimais pas savoir qu’il avait surement consommé comme un fou, je n’aimais pas savoir qu’il avait surement pris son pied et pourtant c’était plus fort que moi, je ne pouvais m’empêcher de vouloir en apprendre plus. C’était toujours le même schéma, il rentrait de soirée, me racontait ses aventures et je finissais souvent par m’énerver, sans doute à cause de la jalousie et la possessivité que j’avais par rapport à lui. Jonah, je le connaissais depuis toujours, et malgré un début très difficile, il faisait parti de ces rares personnes en lesquelles je tenais, en lesquelles je croyais, c’était un peu comme s’il m’appartenait, peut-être pas au sens propre, mais j’avais du mal à l’imaginer avec d’autres personnes qu’avec moi, j’avais du mal à me dire que peut-être un jour il tirerait une croix sur moi pour vivre une putain d’histoire d’amour, j’avais du mal. Et cette jalousie-là, malgré l’envie, je n’arrivais pas à la contrôler. Le brun disparut dans la salle de bain et je m’attelais quant à moi, à la confection de ce spliff qui me permettrait de mieux encaisser ce que le jeune homme allait bien pouvoir me raconter. Une fois le travail bien fait, je me dirigeais vers la cuisine ou j’attrapais deux tasses que je remplie de café chaud et les portais sur la table basse du salon. D’un coup de briquet j’allumais le joint que je venais de rouler et j’en tirais une grosse bouffé  de fumé que je fis ressortir de mes narines. Je tournais ma tête vers la porte de la salle de bain qui venait de s’ouvrir et observait avec un sourire Jonah, peu vêtu, se diriger vers sa chambre. « Tu l’as servit ce café ? » je tirais une nouvelle fois sur mon précieux camarade « Il t’attends sur la table ! » et bu une gorgée de café chaud tout en fermant les yeux afin d’apprécier ce mélange que j’aimais tant. Le brun apparue alors dans le salon, propre et habillé. « J’ai pas très faim » ajoutais-je avant de m’étendre une nouvelle fois sur le canapé, posant mes jambes sur les genoux de Jonah. « Je suis censée travailler à 14H, mais je crois que je vais pas y aller » j’étais fatiguée, bien trop fatiguée pour aller m’assoir derrière le comptoir de ce disquaire qui, à l’heure ou la musique pouvait être simplement téléchargée sur internet, était complètement vide. Je tirais une dernière fois sur le joint avant de le tendre au brun en le regardant. « Alors, tu me racontes pas ta soirée ? » j’étais pressée, pressée de savoir qui était sa conquête de la nuit, pressée de savoir si c’était bon, si il comptait la revoir, si cette fois il allait s’attacher, c’était plus fort que moi.
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Message Sujet: Re: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptyVen 8 Jan - 19:32

J’adorais la façon de Marlee de tirer des conclusions sur ce qu’elle vivait, sa manière si singulière de me raconter ses petites histoires, qu’elles furent belles ou foireuses et cette fois là de déclarer que si ce soir elle n’avait pas conclu c’était à cause de la couleur des cheveux de ce type. Bien sûr le constat m’arrachait un rire, comment pouvait-il en être autrement ? Mais parce que ça n’était pas la seule raison je l’écoutais me peindre le portrait peu flatteur de cet individu. Dans un sens j’étais plutôt content de l’issue de sa soirée, un peu égoïstement sans doute parce que bien que je ne fus pas un macho ou un mec à l’esprit étroit, j’avais du mal avec son côté volage… peut-être que je m’inquiète un peu trop pour elle et des mauvaises rencontres qu’elle pourrait faire. Et comme d’hab pour ne pas penser à cela j’avais utiliser l’humour et plus exactement une gentille moquerie à son attention. M’en coutait un lancé de coussin que je rattrapais sans mal, sourire aux lèvres alors qu’elle affirmait ne pas s’être si mal débrouillée que cela à marcher avec des talons. Ça ne faisait qu’ajouter de la véracité à mes propos, j’aurais voulu voir ça et pas forcément pour me foutre de sa gueule, juste parce qu’en agissant ainsi elle devient d’avantage une femme, elle délaisse son côté enfantin le temps d’une soirée… et moi je les aime, les femmes. Je serais juste curieux de voir comment elle se comporte une fois perchée sur ses talons, est-ce qu’elle drague différemment ? Ça lui donne confiance ? Ou au contraire se sentait-elle vulnérable ? Je me posais un peu trop de questions.
Néanmoins une fois le café préparé j’avais été prendre cette fameuse douche que j’attendais avec tant d’impatience. Je menais peut-être une vie décousue, fumais trop et buvais sans vraiment de modération, mais l’hygiène restait quelque chose de très important pour moi. Hors de question de devenir le zicos crasseux du deuxième aux yeux de mes voisins et surtout de mes amis. Puisque Marlee s’était retrouvée devant ma porte je l’avais mise à contribution pour nous servir le café. De toute façon elle faisait ici comme chez elle et savait parfaitement où chaque chose était rangée, ou pas d’ailleurs. Un joint coincé entre ses doigts fins elle m’informait que ma tasse m’attendait sagement sur la table et avant de la rejoindre je faisais un détour en quête de quoi remplir mon estomac et celui de mon invitée surprise également. Cette dernière n’avait pas faim, t’en mieux j’allais en avoir plus pour moi et puis elle disait souvent ça avant de terminer la plupart de mes paquets de gâteaux. Je m’étais assis sur le canapé, me saisissant de ma tasse et une sensation de déjà vu me traversait lorsque la brunette posait ses jambes sur mes genoux. Sans doute était-ce parce que ce genre de moments nous en vivions pas mal, des matins d’après soirée où l’on se retrouvait juste tous les deux dans le calme avec un spliff du café et de quoi grignoter… une certaine définition du bonheur si l’on veut.
Je la questionnais sur son programme de la journée, elle bossait mais ne voulait pas y aller ce qui me fit sourire « Tu sais qu’un jour ton boss ne saura même plus que tu bosses pour lui si tu te pointes jamais là-bas. » à vrai dire je soupçonnais le gars de ne pas être très regardant sur l’assiduité de Marlee étant donné la faible quantité de travail qu’elle avait quotidiennement. Je haussais les épaules « Mais bon avec ta tronche tu ferais fuir les clients donc c’est p’tet pas plus mal que t’y ailles pas en fait. » ajoutais-je avec naturel tout en lui glissant un petit regard en coin avant de me saisir rapidement du joint qu’elle me tendait. Avec ma remarque elle aurait eu tôt fait de changer d’avis et de me priver de quelques lattes bienvenue avant que j’aille me pieuter une fois le petit déjà pris. Ouais, vivre à l’envers c’est un peu ma marque de fabrique. Mais ce qui fait de moi ce que je suis c’est aussi mes conquêtes. Mon emmerdeuse favorite ne manquait pas de m’inviter à lui raconter ma soirée, encore une vieille habitude entre nous. N’était-ce pas ça être les meilleurs potes ? Pouvoir tout se raconter ? Je tirais sur le joint pour la troisième fois et le lui rendais au profit d’une gorgée de café que j’accompagnais d’un biscuit « Chais pas chi t’as l’âge requis » plaisantais-je la bouche pleine.
Sachant que la tête de mule en face de moi n’allait de toute façon pas lâcher le morceau une fois mon gâteau avalé je m’attaquais à un résumé de ma soirée « Hier soir Josh m’a appelé pour me dire qu’il faisait une petite fête chez lui. Enfin tu vois ce que ça peut-être une « petite » fête pour ce mec. » je buvais une nouvelle gorgée de café avant de poursuivre « Donc j’ai été là-bas, y’avait du beau monde. Je sais pas comment il se débrouille mais y’avait un groupe de mannequin qu’il a croisé après un shooting, enfin je me souviens pas trop de l’histoire. Mais y’avait ces nanas, plutôt canons même si certaines avaient l’air d’être construite en fil de fer. » je faisais une petite moue dubitative « Bref on a bu, j’ai gratté la guitare on a prit un ptit rail et l’ambiance est montée. La danse, la chaleur, les corps qui se rapprochent. J’ai proposé à cette… suédoise j’crois d’aller chez elle, j’ai pas eu à le dire deux fois on a prit un taxi et j’ai atterri dans sa piaule. » je levais les yeux « Pour le reste je te fais pas de dessin. Mais c’était chaud. » j’eus un petit rire « Pour une nana qui vient d’un pays froid c’est pas si étonnant en fait, ils savent comment faut se réchauffer. » je prenais un nouveau gâteau et croquait dedans avec appétit « Et cha donne faim. ».
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Message Sujet: Re: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptySam 16 Jan - 13:32

« Tu sais qu’un jour ton boss ne saura même plus que tu bosses pour lui si tu te pointes jamais là-bas. » Automatiquement, je levais les yeux au ciel. Et bien que je ne voulais pas me l’avouer, je savais qu’au fond Jonah avait raison et que mon patron finirait tôt ou tard par me mettre, sans doute peu cordialement, à la porte de son magasin et que je me retrouverais à la rue. Mais ce travail-là, je ne l’avais pas choisi, il était devenu bien plus que nécessaire depuis que ma mère se devait de faire un séjour en désintoxication pour toutes les merdes qu’elle avait bien pu consommer pendant ces vingts dernières années. Je lui en voulais. Je lui en voulais d’avoir mis sa vie en danger, de nous avoir mis nous aussi en danger, de nous avoir relayé au second plan, de ne pas nous avoir élevé ni donné tout l’amour qu’un enfant devrait normalement recevoir de ses parents afin qu’il se développe dans cet environnement saint dont j’avais toujours rêvé. Cet environnement sain, je me l’étais imaginée des milliards de fois lorsque j’étais gamine, je me surprenais même quelques fois à imaginer comment ma vie aurait bien pu être si ma mère n’avait pas été embarquée dans cette boucle infernale qu’est le milieu de la nuit. On aurait sans doute fêté nos anniversaires à ses côtés, elle nous aurait appris à faire du vélo, des gâteaux, je sais pas, en fait, dans le fond j’en savais rien, je n’avais aucune idée de comment pouvait se dérouler une journée dans la vie d’une vraie famille. Mais ce dont j’étais sure c’est qu’une vie normale ne ressemblait pas du tout à la vie que mon frère et moi menions à l’époque, ni aujourd’hui d’ailleurs. J’aurais peut-être continué la danse, j’aurais peut-être atteint le niveau requis pour aujourd’hui me retrouver dans une troupe à Broadway, Londres, Paris, n’importe où. Et je n’aurais pas été obligé de trimer chaque jour pour lui payer ses soins, me payer mon loyer, ma bouffe et mes consommations les soirs de débauche. Mon coeur se serrait une nouvelle fois dans ma poitrine mais la suite de la phrase du brun m’avait sortie à temps de mes pensées. Un sourire s’afficha sur mes lèvres et je laissais échapper un petit rire. Il avait cette fâcheuse habitude de me taquiner, à croire qu’il ne pouvait pas s’en empêcher, mais dans le fond, j’aimais ça, ces petites piques qu’il passait son temps à m’envoyer au travers du visage et auxquelles je rétorquais avec plaisir. Il arrivait à me faire oublier, oublier cette vie de merde que je menais, en seulement quelques mots. Je baissais mon regard sur lui. «  Tu pourrais au moins avouer que tu es content de passer la journée avec moi ! » ajoutais-je en lui tirant la langue de manière enfantine tout en récupérant le joint que Jonah me tendait. Il arrivait à temps celui-là.
Le joint délicatement posé entres mes lèvres, je me redressais légèrement sur le canapé adaptant une position assise mes jambes toujours bien posées sur le brun. J’attrapais d’un coup de main le briquet sur la table basse et ralluma le joint tout juste éteint tout en tirant une bouffée que je recrachais, quelques secondes après. Je savais que ce que j’allais entendre n’allait pas me plaire et mon précieux était bien plus que nécessaire dans ce genre de situation, j’étais à la fois impatiente d’entendre le récit de sa soirée d’hier, mais cette impatience était étrangement mêlée à de l’appréhension. Je savais très bien que mes réactions, face aux histoires de Jonah, étaient complètement aléatoires et il était impossible pour moi d’anticiper. Jonah attaquait son histoire et je me contentais d’écouter attentivement le récit de celui-ci tout en continuant de tirer sur le joint bientôt terminé. « Josh c’est celui qui est plutôt beau gosse ? » en réalité, je savais très bien qui était Josh, je l’avais rencontré à une soirée qui s’était déroulée dans son appartement, Jonah était présent lui aussi, mais comme à son habitude, le brun avait bien trop prit de choses illicites et s’était retrouvé à passer la soirée avec, encore une fois, une de ses conquêtes. Je m’étais laissée emporter ce soir-là par tout ce que Josh mettait à notre disposition pour que l’on passe une bonne soirée. Il avait le sens de la fête. J’étais énervée, tellement énervée de voir Jonah faire que je m’étais emballée moi aussi pour finir dans le lit de Josh. J’ignorais si le brun était au courant, et s’il l’était je n’avais en aucun cas envi de voir sa réaction face à cette histoire. J’attrapais mon café sur la table et but une longue gorgée tout en écoutant la suite. Cette partie que j’avais attendu avec impatience. J’attrapais une mèche de mes longs cheveux bruns et l’entortillais autour de mes doigts, ce qui n’était habituellement pas bon signe. Mon visage se figea et ce sourire qui régnait habituellement sur mes lèvres laissait place à cette moue que je faisais, sans le vouloir, lorsque j’étais énervée. Je tirais la dernière latte du joint et l’écrasais assez violemment dans le cendrier. En fait, aujourd’hui je n’avais pas envi d’entendre ça, je n’avais pas envi de savoir qu’il avait pris un rail, qu’il s’était tapé une suédoise, et qu’en plus de ça il avait pris son pied. J’étais à la fois frustrée de ne pas avoir passé moi aussi une bonne soirée mais à cette frustration se rajoutait cette très grosse fatigue. Au fond, j’agissais comme une enfant, une enfant qui fait son caprice parce qu’il n’a pas assez dormi, mais j’en avais rien à foutre. Je me levais d’un bond sans réellement attendre la fin de l’histoire de Jonah et sans poser une seule seconde mon regard sur lui. « Tu vois aucun inconvénient à ce que je prenne une douche hein ? » disais-je tout en prenant la direction de la salle de bain sans même attendre son accord. Une fois dans la pièce, je refermais la porte derrière moi et soufflait longuement en rapprochant mon visage du miroir. J’étais si fatiguée, je n’avais pas réellement passé une vrai nuit depuis des semaines. Mes doigts se posèrent sur le robinet que j’ouvrais sans lâcher des yeux mon reflet, d’un geste rapide je me passais de l’eau sur le visage afin de me remettre les idées en place. Je m’étais laissée emporter et je savais que ma réaction était complètement disproportionnée, j’étais sûre que Jonah ne comprendrait pas, après tout, je me comprenais pas non plus.
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Jonah Knivetton
Jonah Knivetton
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 24/12/2015 j'ai envoyé : 20 textos et I Dare You m'a décerné : 49 points. Aujourd'hui j'ai : 25 ans Côté coeur, je suis : célibataire et libre comme l'air qui fait voler les jupons et j'ai un sacré penchant pour : les femmes On dit que je suis : un sacré numéro et que je travaille en temps que : musicien et mon avatar a été réalisé par : timeless

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Message Sujet: Re: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptyJeu 21 Jan - 17:22

C’est vrai, j’apprécie passer du temps avec Marlee. Ça n’avait pas toujours été le cas, plus jeunes je détestais avoir la brunette dans les pattes alors que je trainais avec son frère. Avec le recul je me dis que j’étais dur parfois… après tout ils se retrouvaient plutôt livrés à eux même. Moi je n’avais que ma mère et une bonne dose de colère qui s’accumulait au fil des années, le besoin incessant qu’on me remarque, mais au moins je savais qu’à la maison on m’aimait, mais eux n’avaient pas cette chance. Je partais de toute façon du principe que Marlee était parfaitement consciente de ce que représentait sa compagnie pour moi, sinon on ne passerait pas autant de temps tous les deux. Et en bons amis que nous étions nous partagions beaucoup… ce petit déj, son joint, mais également le récit de ma soirée et de la nuit plutôt chaude que j’avais passé avec cette suédoise. C’était une sorte de routine entre nous, peut-être un peu étrange aux yeux d’autres personnes mais ça on s’en foutait carrément ! Les premières fois que la brunette avait joué les curieuses quant à ma vie nocturne je dois avouer que j’avais été plutôt dérouté, mais comme je ne suis pas du genre pudique ou coincé j’avais joué le jeu, me livrant à un récit généralement assez peu détaillé mais dont les sous-entendus demeuraient très équivoques. J’étais surpris que Marlee parle de Josh en ces termes, j’ignorais qu’il était son genre et d’ailleurs je ne manquais pas d’arquer un sourcil à sa remarque « Tu le trouve plutôt beau gosse ? » demandais-je en retour à sa question, véritablement curieux d’avoir son avis sur le sujet.
Je poursuivais le résumé de ma soirée en ayant des images qui me revenaient en tête. Cette nana que je m’étais tapé était quand même sacrément canon en y repensant ! Instinctivement je regardais à l’intérieur de ma main et constatais sur ma paume des traces d’encre presque effacées, sans doute le numéro de cette jeune femme que de toute façon je ne pourrais pas rappeler. J’étais à donc dans mon discours quand Marlee se levait soudainement, un peu comme un clown qui sortirait de sa boite. Je la regardais avec incompréhension, je connaissais par cœur son petit air renfrogné « Bah quoi ? » disais-je en ne comprenant pas du tout pourquoi elle réagissait ainsi. Après tout c’était elle qui avait voulu que je lui raconte ma soirée. Elle m’ignorait du regard mais m’informait néanmoins, dans un semblant de demande d’autorisation, qu’elle allait prendre une douche « Fais comme chez toi. » répondais-je en haussant les épaules. J’avais tôt fait de mettre le comportement de mon amie sur le compte de la fatigue, moi-même j’étais épuisé et une fois mon estomac rempli je me promettais de m’offrir quelques heures de sommeil. Je terminais mon café et pensais soudainement que Marlee était partie prendre une douche mais qu’elle n’avait ni serviette ni affaires pour se changer. Levant les yeux en songeant combien cette nana pouvait être tête en l’air parfois je me dirigeais vers ma chambre pour y prendre une serviette propre, un t-shirt ainsi qu’un short avant d’aller frapper à la porte de la salle de bain « Hey ! J’crois que t’as oublié un truc. » je m’étais mis dos à la porte, tendant le bras en direction de l’ouverture, pour quand elle se déciderait à ouvrir, histoire de pas risquer la voir à poils.
Et parce que je suis un incorrigible petit con un sourire étirait mes lèvres alors qu’une pensée me traversais l’esprit quant à la réaction de Marlee « Puis tu sais t’es pas obligée de bouder parce que t’es frustrée. » disais-je assez fier de moi, parce que je ne voyais pas d’autre explication à cette agacement soudain. Mais malgré que je la charriais bien volontiers sur le sujet je devais me rendre à l’évidence que je préférais que sa soirée ai été un fiasco et qu’elle ai passé la nuit seule. Ok c’était peut-être un brin macho comme réaction, mais pour moi les codes n’étaient pas les même pour un homme ou une femme, il en allait de sa réputation. Je voulais protéger Marlee, éviter qu’on lui colle l’étiquette de fille facile ou de traînée parce qu’elle mérite tellement mieux que ce que l’esprit réducteur des gens peut établir comme conclusion. « C’est qu’aucun gars te méritaient là-bas.  Vaut mieux être seule que mal accompagné, tu le sais. » disais-je alors avec plus de sérieux et de douceur, je ne voulais pas spécialement rentrer en guerre avec elle… c’est une vraie teigne quand elle si met !
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Marlee R. Burton
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 10/12/2015 j'ai envoyé : 258 textos et I Dare You m'a décerné : 207 points. Aujourd'hui j'ai : 23 ans et je vis : à brooklyn avec son frère et Ilhan Côté coeur, je suis : complètement paumée et j'ai un sacré penchant pour : les hommes On dit que je suis : la bruyante, la boudeuse, la dealeuse et que je travaille en temps que : disquaire &dealeuse et mon avatar a été réalisé par : wild heart (ava) Brighton / Me (gifs)
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Message Sujet: Re: I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah I'm tired but I don't care - Marlee&Jonah EmptyVen 29 Jan - 15:25

« Tu le trouve plutôt beau gosse ? » je levais mes yeux clairs et totalement rempli de fatigue vers Jonah, j’avais parlé un peu trop vite et à cet instant, j’avais un peu peur que le jeune homme me pose trop de questions à ce sujet, je ne souhaitais pas m’étendre sur cette discussion, j’aurais été obligé de tout déballer et j’appréhendais un peu la réaction du brun quant à ma nuit passé avec son pote. Se serait-il fâché contre moi ? Contre Josh ? J’étais partagée entre l’envi de le savoir et la peur qu’il m’en veuille, parce que oui, au fond je savais que coucher avec les potes de mon meilleur pote n’était pas forcément une très bonne chose. J’acquiesçais simplement à sa remarque d’un hochement de tête puis détournais mon regard, ce regard qui ne sait pas mentir. «  il a une bonne tête, quoi ! » balançais-je rapidement laissant mes yeux se balader sur cet appartement légèrement bordélique que j’aimais. Ici, c’était un peu un second chez moi, j’y passais le plus clair de mon temps et je m’y sentais bien. C’est vrai que dernièrement, la vie à l’appartement était devenue compliquée, un peu pesante. Nate n’était pas souvent là, bien trop occupé à flâner à droite et à gauche, il était de ces hommes toujours occupés, bien trop populaires pour avoir un emploi du temps tranquille, il vadrouillait, de chaque côtés de la ville pour retrouver ses amis, ses conquêtes et me mettait, sans doute sans s’en rendre compte, de côté. Et moi j’étais de celles qui supportent mal la solitude, celles qui ont besoin de se sentir entourées, accompagnées. Je n’avais pas passé de temps seule avec lui depuis des semaines, et dans le fond, ça me manquait. Le vide de mon appartement me rendait folle et me replongeait dans mes vieux souvenirs, le genre de souvenir dont j’aimerais pouvoir tirer une croix, définitivement.
La vie ne m’avait pas épargnée, bientôt vingt-quatre ans et j’étais déjà remplie de soucis, j’avais cette impression de n’avoir pas su profiter de mon enfance, en vérité, les choses avaient voulu que je ne puisse pas en profiter. Cet environnement saint, que l’on nous rabâche à tout va, je n’y avais pas eu le droit. Aujourd’hui, le mot « saint » n’avait plus vraiment de sens pour moi. Mais j’avais trouvé en Jonah, cet équilibre qui me permettait d’aller mieux, cet équilibre qui m’empêchait de perdre pied et qui me forçait souvent à me sortir la tête de l’eau avant de m’y noyer.

Les yeux toujours fixés sur mon reflet dans le miroir, je coupais l’eau et vint déposer mes doigts sur mon visage l’étirant de part et d’autre dans l’espoir de faire disparaitre ces traits de fatigues qui avaient élus domicile sur celui-ci depuis bien trop longtemps. J’attrapais l’élastique que j’avais pour habitude d’avoir toujours autour de mon poignet et relevait de mes mains ma tignasse brune que j’attachais dans un chignon bordélique avant de commencer à me déshabiller lorsque la voix du brun retentit derrière la porte de la salle de bain. Ma tête se tournait automatiquement vers celle-ci. « Hey ! J’crois que t’as oublié un truc. » je regardais autour de moi, effectivement dans la précipitation je n’avais pas pensé à ce que je pourrais bien enfiler après ma douche et surtout à comment j’allais me sécher. Je soupirais d’exaspération, il fallait vraiment que je me repose. D’un geste j’attrapais ma robe que j’avais lâchement abandonnée sur le sol afin de la renfiler rapidement et je m’approchais de la porte pour récupérer ce que Jonah était allé me chercher dans sa chambre. « Puis tu sais t’es pas obligée de bouder parce que t’es frustrée. » la main posé sur la poignet, je laissais échapper un long soupir à l’entente de sa phrase. J’étais habituée, habituée aux petites tacles que Jonah aimait tant me lancer, m’en balancer à travers le visage était monnaie courante pour lui, c’était une sorte de petit jeu entre nous, notre jeu et Jonah qui avait bien plus de reparti que moi, gagnait bien trop souvent. « petit con » soufflais-je à voix basse tout en lâchant la poignet de la porte sans ouvrir celle-ci. « non je ne boude pas et oui je suis frustrée, c’est bon ! » ma crédibilité était à revoir lorsque je laissais échapper cette phrase. Il était plus qu’évident que j’étais totalement en train de bouder, pour rien je l’admet, mais je n’étais pas réellement frustrée de ma soirée. Enfin, dans le fond ça m’arrangeait bien que Jonah le pense et je n’avais pas besoin de me justifier. « C’est qu’aucun gars te méritaient là-bas.  Vaut mieux être seule que mal accompagné, tu le sais. » un sourire s’afficha sur mes lèvres lorsque Jonah balança cette phrase. Malgré le fait qu’il aimait beaucoup trop me charrier, il arrivait toujours à trouver les mots pour éviter les chamailleries, les disputes pour rien. Je reposais ma main sur la poignet et j’ouvrais enfin la porte de la salle me retrouvant face à un Jonah de dos ses bras, où étaient déposés un short, un tee-shirt et une serviette de bain, dirigés dans ma direction. « ne sois pas gentil trop souvent, je risquerais d’en prendre l’habitude » ajoutais-je en riant face à la situation. « t’avais peur que j’ouvre la porte toute nue ? » je le débarrassais alors des affaires qu’il m’avait apporté avant de passer une main dans ses cheveux afin de les ébouriffer.
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