Vivre d'amour et d'eau fraîche, une citation qui ne s'était jamais appliquée à ma famille. Bien trop ravagée par les doutes, l'alcool, la drogue et autres substances illicites. Les années n'avaient fait que la couler davantage. Mes parents se sont rencontrés à une époque charnière de leur existence. Ma mère travaillait dans un petit restaurant et mon père travaillait encore dans le bâtiment. Ils ont rapidement sympathisé, enchaînant par la suite les étapes de la vie. Ils se sont mariés et je suis ensuite arrivée. La première Jefferson, celle qui a tout connu et qui n'oublis rien. Les enfants Jefferson réputés pour leurs mauvaises éducations, leurs arrogances et leurs petit coup bas. Nous n'avons pas mis longtemps à être fiché par nos voisins. Les insupportables diront nous. Ma vie n'a jamais été illuminer d'un soleil profond. J'ai vécu dans la noirceur, je me suis débattue comme je pouvais pour sortir de ce merdier. Je me bas encore mais la réalité ne cesse de me frapper. Je suis la fille de Peter Jefferson. Alcoolique, drogué, machiavélique. Le genre d'homme solitaire qui ne pense qu'à assoupir ses désirs. Ma mère a rapidement fui le domicile familial. Cette vie ne lui convenait pas. Elle nous a quitté pour vivre sa vie dans l'upper east side, au côté d'un homme d'honneur. Quelle belle connerie, depuis, nous n'avons que très peu de nouvelles d'elle. Sa nouvelle vie semble lui convenir. Nous de notre côté, nous tentons de survivre dans un monde de fous avec un père incapable de se satisfaire lui-même. Mes responsabilités sont nombreuses, parfois trop pour une simple étudiante en médecine. J'aimerais et j'envisage de devenir médecin. Mon emploi du temps est plus que submergé. Le boulot au restaurant, mes études, mes petites activités. Je n'ai de place pour personne. Ma vie sentimentale s'en fait ressentir. Les relations sérieuses ne sont pas faites pour moi, du moins, j'en suis convaincu. Je butine comme beaucoup le diront. Ces relations me conviennent parfaite. Aucune attache et une certaine liberté à la clé quoi demander de plus ?

« Marni... tu as payé la facture d'électricité ce mois-ci ? » tu fermes les yeux. Tu as oublié de payer la facture pas étonnante qu'il n'arrive pas à allumer la lumière. Un soupiré s'échappe et ta main vient se poser sur ton front. Tu te sens submergée. Tu aurais bien besoin de vacance. Tu finis par regarder ton plus jeune frère. « je m'en occupe cette après-midi... » adieu la virer avec Percy. J'allais devoir assumer le rôle qu'avaient délaissé mes parents. Mon père décuvait encore et ma mère était sans doute en train de s'offrir du bon temps dans un spa. Cette réalité me bouffait de l'intérieur. Comment pouvions-nous être confronté à temps de chose ? Comment se faisait-il que mon plus jeune frère soit au courant des mystères que pouvait parfois infliger la vie. Nous étions la famille Jefferson. Celle-ci détestée de tout le monde et prise en pitié. Tu arrives vers ton frère et tu lui déposes un bol de céréales. « Tiens Jimmy, après on t'emmène à l'école » heureusement pour moi, tu ne travaillais pas aujourd'hui. Quand bien même, tu n'aurais eu le temps de rien frère. Tu prends ton téléphone et tu composes le numéro de ton meilleur ami. Le pilier que tu te permets d'avoir. « Percy... je pourrais pas venir aujourd'hui. J'ai un tas de trucs à faire. J'ai plus d'électricité et faut que je regle le problème » tu continues de rangée tandis que la voix de ton meilleur ami t'ordonne de venir quand même. Tu soupires et finis par répondre : « D'accord, je passerais plus tard alors. Ne m'attendez pas. » tu raccroches et tu t'attelles à ce que tu sais faire de mieux. Gérer la situation.

« Pourquoi, tu ne te permets pas d'aimer ? » tu te mets à sourire. La question était pour toi stupide. Tu n'as pas le temps d'aimer et d'une autre par ce sentiment te répugnes. Autrefois, tu t'es permis d'aimer quelqu'un. Il s'est joliment retourné contre toi. Aujourd'hui, tu ne referas pas la même erreur. Tu t'empresses à enchainer les relations sans lendemain, satisfaisant ton simple désir sexuel. « Ce ne sont pas des choses pour moi. » dis-tu. Ton amie te souris tendrement avant de finalement te pousser l'épaule. Tu n'as pas tant que sa d'amie. Beaucoup te connaissent, tu ne passes pas inaperçu mais rare sont les personnes qui en savent suffisamment sur toi. Tu ne te le permets pas. Le mystère est essentiel à ta survit.