Peut être bien que t'avais légèrement abusée sur l'alcool. Ou beaucoup en fait. Parce que ouais, tu marchais pas tellement droit et en plus de ça, tu voyais double. C'était vraiment con de voir les gens en deux fois. Tu savais jamais si tu parlais au réel ou à la projection de madame Vodka. Ouais ben voilà, t'étais bourrée quoi. Mais ça changeait pas la tournure de la soirée. Parce que y avait ce mec là, terriblement con, mais vraiment pas mal du tout. Le genre "j'suis un joueur de foot, baraqué mais j'ai pas de neurone". Sauf que l'but de coucher avec quelqu'un, c'était de pas avoir de conversation. Ouais donc c'était pas tellement un problème en fait. Le seul souci c'est que tu le ramenais chez le nouveau mari de ta mère. Bordel, si elle voyait ça, elle allait criser. Genre vraiment. Mais t'aimais bien la mettre en rogne toi, c'était que des petites vengeances pour tout ce que t'avais enduré à cause d'elle. Ouais donc c'était pas bien grave en fait.Hééé, fais doucement gros tas. Que des beaux mots, heureusement que tu cherchais pas à le revoir par la suite. Mais l'mec, il marchait version taureau, d'quoi réveiller tout le quartier en fait. Bref, la porte n'était plus qu'à une toute petite distance de toi et.. Surpriiiiiiiise. Ilhan. Tu louchais presque en le regardant avant de sourire. Pas maintenant hein ? J'suis occupée tu vois. Que tu lui disais en montrant l'énergumène derrière toi. Donc ouais, pas maintenant quoi.

Puis d'ailleurs, c'était pas prévu qu'il vienne pas vrai ? Ouais non, tu t'en serais souvenu. Et là, il avait juste débarqué à l'improviste. Il avait qu'à s'blâmer lui même pour la peine. Toi t'avais trouvé autre chose à faire de ta soirée et c'était très bien comme ça. Sauf que.. Tu comprenais pas du tout ce qu'il était en train de faire pour la peine. D'un coup, il virait sa veste, son tee shirt et toi tu louchais sur ton torse l'espace d'une seconde alors qu'il venait vers ta proie le.. Wtf ? Il venait vraiment de dire ça. T'ouvrais la bouche la refermant presque aussitôt quand il s'mettait à draguer le mec comme si tout était normal. D'ailleurs, l'pauvre type te regardais, le regardais puis te regarder à nouveau avant de s'tourner soudainement pour fuir. Comment ça j'dors pendant les ébats ? Non mais il venait de t'offusquer la pour la peine. Et d'ailleurs, t'en sais quoi ? T'es vraiment con. C'était quoi son but à t'faire un truc comme ça là. Pour la peine, t'avais passé une soirée à draguer un gros lourd pour qu'Ilhan finisse par le faire fuir en deux seconde chrono à main. T'avais de quoi t'mettre en colère là. T'as vraiment de la chance que de base je t'aime bien. Parce que dans le cas contraire, tu lui en aurais probablement collé une. Et avec qui t'allais t'envoyer en l'air maintenant hein ?

Parce que c'était surtout ça qui t'emmerdais au fond. Ne plus avoir quelqu'un pour te tenir compagnie toute la nuit. Et bien sûr, t'entendais sexuellement parce que t'étais pas tellement ouverte à la conversation  ce soir. Alors ouais, t'étais en colère contre Ilhan, il t'agaçait fortement pour la peine. Jusqu'au jour où t'en feras juste plus partie. T'esquissais un sourire moqueur alors qu'il s'rapprochait dangereusement te faisant des avances. Ahaha la blague. J'dirais que.. Et non, tu dirais bien puisqu'il te coupait la parole pour te faire remarquer à quel point ton haleine pouvait ressembler à celle d'un chameau. Soupir. T'y pouvais quoi toi si personne n'avait encore inventé l'alcool à la rose qui donnerait une douce odeur de savon de marseille ? Hein ? J'pourrais y remédier mais.. J'ai jamais dis que je voulais coucher avec toi. Et bim, ça c'était fait. Non mais des potes, t'en avais pas beaucoup. Si tu commençais à coucher avec eux, t'allais bien vite te retrouver seule en fait et c'était pas vraiment ce que tu voulais. Tu le poussais légèrement cherchant les clefs dans tes poches pour ouvrir la porte de la maison et une fois fait, tu lui adressais un regard amusé. Si tu veux rentrer, tu passes par derrière et t'escalades le balcon. Et peut être bien que t'avais envie de l'emmerder un peu. Histoire de te venger.

Puis t'avais le droit tiens, tu faisais ce que tu voulais de toute façon. Et maintenant que t'étais fière de toi, tu choppais un tube de dentrifice t'en vidant la moitié dans la bouche. La flemme d'aller chercher la brosse à dent tiens, peut être que l'éponge pouvait faire l'affaire. Mais n'empêche que c'était galère de s'brosser les dents avec une éponge.Et puis tu l'entendais c'con foncer encore et encore contre la porte. Il allait réveiller tout le monde lui et t'allais avoir des sacrés problème. T'étais même prête à capituler mais la porte cédait avant. Le bâtard. J'vais te tuer. T'arracher les yeux, te les faire manger et t'obliger à ravaler le tout si t'oses le gerber. Tu t'étais approchée de lui l'air terriblement menaçant alors qu'il reprenait la parole. Oh.. Bonne idée. Tu secouais la tête avant de reprendre. Ce sera toujours mieux que coucher avec toi de toute façon. Et comment toucher l'égo d'un homme en quelques secondes. D'ailleurs c'quoi ton délire ce soir ? T'as décidé de me faire chier ? Non mais clairement. Péter ton coup, t'proposer de coucher avec lui et puis défoncer ta porte d'entrée. Il voulait une médaille d'or du plus gros lourd de l'histoire ? Parce que clairement, il la mérité là. Bonne nuit Ilhan. que tu finissais par rajouter avant de prendre la direction des escaliers pour aller dans ta chambre. Rien à foutre de la porte.

De toute façon, y avait du fric ici. Demain ça serait réparé et y aurait même pas de trou dans le budget. En gros, tout le monde s'en foutrait quoi. Sauf que Ilhan, il avait décidé de te prendre la tête jusqu'à la fin. Et en entendant sa question, tu te doutais bien qu'il venait juste de lancer la première attaque de la guerre. Pardon ? Ta voix résonnait dans l'escalier alors qu'il débarquait derrière toi attrapant ton bras pour t'empêcher d'aller plus loin. Tu lui faisais face, le regard noir, visiblement énervée, à deux doigts de lui balancer toutes les atrocités possible. Oh, explique moi alors pourquoi t'as autant envie de me baiser ? Non mais parce que si c'est tant affreux, tu t'battrais pas comme ça. Et puis qu'il aille s'faire foutre tiens. Il était sérieux de dire des trucs pareil ? T'avais envie de vomir pour la peine tant il te dégoutait. Il était passé ou c'mec qui pouvait te comprendre sans un mot ? Qui t'épauler à chaque fois depuis plus de trois ans ? Et puis c'était plus fort que toi, tu lui collais une gifle à l'entente du reste. Comment il osait ? Je t'emmerde. Ouais, tu l'emmerdais et profondément même. J'te signale que j'fini jamais mes nuits seules sauf quand tu débarques comme maintenant. Tu levais les yeux au ciel tirant sur ton bras pour te dégager de son emprise. Et c'bien, continue à en baiser autant que tu veux, à te complaire dans tes conquêtes à la con. Le truc que t'as pas pigé, c'est que j'en ai rien à foutre de ce que tu fais. Contrairement à toi hein, parce que ça te met hors de toi de savoir que j'prends mon pied tout les soirs mais que je t'ai jamais laissé l'occasion d'passer les limites avec moi.

C’était bas comme coup. Genre vraiment très bas. Et puis c’était absolument pas le genre de chose que tu lui aurais dit en temps normal. Bien sur que t’étais pas du genre a prendre des pincettes quand tu t'adressais a quelqu'un mais, tu faisais quand même des efforts avec Ilhan parce que tu l'aimais bien et que t'avais pas envie de perdre le lien entre vous deux. Sauf que la, il dépassait les limites et quand on te mettait en colère, tu devenais incontrôlable. Et puis la, il dépassait les bornes. Littéralement. T'envoyer dans la tronche que t’étais une pute c’était vraiment le moyen pour te faire sortir de tes gonds. CASSES TOI ! que t'hurlais dans la maison l'air totalement hors de toi. Casses toi d'ici puisque je ne suis qu'une "pute". T'avais les larmes qui avait envahit tes grands yeux bleus et pourtant, tu te mordais la joue avec force pour les empêcher de couler. Puis t’étais prête a encore lui hurler dessus, a le frapper même s'il le fallait mais contre toute attente, il sortait le seul truc que t'aurais jamais cru qu'il puisse te dire un jour. Tais toi. que t'avais repris un peu plus calmement cette fois. J'veux plus jamais t'entendre dire ça. Premièrement parce que c'est faux, tu ne m'aimes pas. A la rigueur, tu m’apprécies. Deuxièmement parce que si tu cherches a aller trop loin je vais te briser le cœur et troisièmement parce que je suis nocive. Alors arrête de te préoccuper de moi et vas t'en.

C’était le mieux a faire pour lui a cet instant précis. Fuir de cet endroit, te fuir toi. T'apportais rien de bon, tu ne l'avais jamais fais et c'etait pas aujourd'hui que ça allait commencer. Alors ouais, fallait qu'il sorte d'ici pendant qu'il en était encore temps puisque tu tenais assez a lui pour vouloir l’épargner. Mais c’était Ilhan et il était pas du genre a renoncer, t'aurais du t'en douter. Comment tu peux aimer quelqu'un si tu n'as pas de coeur ? C’était deux trucs qui n'allait pas ensemble, il n’était pas logique dans ses paroles. Justement. Et c'est ce qui fait que ça ne rime a rien. On est potes pas vrai ? Y a pas besoin de compliquer les choses avec des sentiments. Y a aucun intérêt a viser une relation alors que tu sais par avance que ca ne marchera pas. Arrête tes conneries Ilhan et vas t'en. Puis c’était quoi ce tour qu'il était en train de te jouer la ? C’était idiot et sans aucune logique. Vraiment, tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais rien et même son espèce de phrase/déclaration te laissait totalement perplexe. Tu poussais un soupir attrapant sa main plongeant ton regard dans le sien. Dis pas n'importe quoi ok ? Il avait du s'droguer avant de venir, prendre quelque chose ou.. T'en savais rien en fait mais tu ne voulais pas croire en tout cas, t'avais pas envie de perdre un des seuls amis que tu pouvais avoir. Mais pourquoi est ce qu'il avait l'air aussi sincère ? Ça te déstabilisait pour le coup, tu t’étais tellement pas attendu a ça que tu ne savais pas quoi en penser. Tu t'aventures sur un terrain beaucoup trop dangereux.

La question était de savoir si c'était dangereux pour toi ou pour lui. Ouais, peut être que pour le moment tu pensais plus à toi qu'à lui même. Peut être qu'au final, t'avais tellement peur de t'investir dans une relation que tu coupais les ponts avant même de faire quoi que ce soit. Et puis tu comprenais -ou plutôt si, tu comprenais- mais Ilhan s'mettait en colère. S'prendre un vent, c'était pas le top. Sauf que toi, tu faisais pas ça pour le blesser mais plutôt pour l'épargner. L'truc, c'est que lui cherchait à te blesser en retour. Tu trouves ça amusant ? C'était quoi son délire ?  Est ce qu'il était tranquillement en train de se foutre de ta gueule depuis le début ? Parce que si c'était le cas, il allait le regretter. Et d'ailleurs faudrait qu'on t'explique comment est ce que les choses avaient pu déraper d'un coup comme ça. J'ai jamais dis que je voulais pas de toi. Ouais. Quand est ce que tu avais dis ça d'ailleurs ? Tu cherchais juste à le mettre en garde, rien de plus. Il avait pas à le prendre comme ça. Mais arrête de jouer au con putain ! Il était insupportable là et toi, tu l'attrapais par la main pour le retenir une nouvelle fois. Embrasse moi.

C'était quoi cette nouvelle lubie ? Pourquoi est ce que tu lui demandais de t'embrasser ? A vrai dire, t'en savais rien. C'était juste une pulsion. Peut être un moyen de le retenir rien qu'un peu. Parce que tu voulais pas qu'il s'en aille, tu voulais pas briser ce qu'il y avait entre vous. Tu voulais qu'il continue à te comprendre sans un mot, tu voulais continuer à partager avec lui en un seul regard. C'était pas compliqué à comprendre au fond, t'avais juste besoin de lui. Non. T'étais pas en train de jouer, ce n'était pas encore un autre de tes jeux pervers. Pour une fois, t'étais réellement sérieuse. Et tu le le laissais s'rapprocher sans rien dire, laissant vos souffles s'mélanger. Tu pouvais sentir le sien sur ton visage alors que ses lèvres s'rapprocher dangereusement des tiennes. Mais non, rien. Il ne faisait rien s'ravisant au dernier moment. C'est pas de la pitié que tu murmurais doucement le laissant attraper tes mains sans sourciller. A la place, tu plongeais ton regard d'un bleu intense dans le sien alors qu'il reprenait tes mots survenu quelques secondes plus tôt quand vous aviez sortit les armes l'un contre l'autre. J'croyais que tu t'en fichais. Tu libérais une de tes mains la faisant remonter jusqu'à son visage avec un petit sourire. Tes doigts venaient doucement dessiner le contour de ses lèvres alors que tu finissais par repondre. Tu choisis Ilhan, ou tu t'en vas, ou tu restes avec moi.

Et comme toujours, tu posais des ultimatum. Y avait pas de nuance de gris. C'était ou noir, ou blanc. Ou il partait, ou il restait. Mais comme à chaque fois avec toi, il n'y aurait pas de retour en arrière. Fallait juste qu'il réfléchisse bien à ce qu'il voulait parce qu'il aurait pas de seconde chance. Et tu continuais à le sonder du regard en sachant pertinemment que tu le déstabilisais à chaque fois que tu faisais ça. Tu te mordais la lèvre gardant le silence comme il te le demandais. C'était bien la première fois que t'écoutais quelqu'un, que tu l'écoutais lui. Mais le résultat était là puisque quelques secondes plus tard, ses lèvres venaient s'emparer des tiennes avec envie. Et toi, tu le sentais ce feu brûlant à l'intérieur de toi. Cette envie insoutenable d'en avoir plus. Pourquoi ? Une lubie, toujours ? Tes doigts s'accrochait à ses cheveux et tu lui rendais tout avec toute l'ardeur que tu pouvais. Peut être que tu pourrais mettre ça sur le compte de l'alcool, peut être que tu le voulais réellement. Qui pouvait savoir de toute façon ? T'étais pas la plus expressive sur tes sentiments. Et puis il s'stoppait te regardant comme il ne t'avais jamais regardé avant. Qu'est ce que tu veux qu'il s'passe ? Que tu répondais après un nouveau baiser furtif de sa part. Pourquoi tu tires toujours des conclusions ? T'esquissais un petit sourire comme si tu cherchais à le rendre un peu plus joyeux lui aussi avant de te hausser un peu sur la pointe des pieds pour revenir chercher ses lèvres. Je t'ai jamais considéré comme quelqu'un que je pouvais prendre en "secours" t'es pas ma dernière option et tu le sais très bien.

Il l'avait jamais été d'ailleurs. Et depuis que tu le connaissais, bien des fois tu l'avais fais passer avant les autres. T'avais juste eu plus tendance à le considérer comme un ami qu'autre chose. Et c'était probablement mieux pour lui dans tout les cas puisque t'étais pas facile à vivre et qu'en plus de ça, t'étais une handicapée des sentiments. Ouais, il aurait du s'estimer chanceux que tu n'ais jamais cherché à aller plus loin. Mais maintenant quoi ? Parce que fallait quand même dire que là tout de suite c'était assez compliqué pour la peine. Comme s'il réussissait à semer le trouble dans ta tête et en fait, c'était totalement ce qu'il venait de faire. Parce que c'est la vérité. Tout simplement. Et ça te fâchait qu'il puisse penser le contraire. Qu'il puisse penser que tu l'ais toujours fais passer en dernier plan parce que c'était bien loin d'être le cas, il aurait pourtant du s'en rendre compte. J'suppose que tu préfèrerais être le premier. Tu souriais à ton tour contente de voir que la tempête c'était apaisé. D'ailleurs, tu te demandais comment il était possible que personne ne s'soit réveillés avec le boucan que vous aviez foutu. Quoi qu'au moins, tu prenais pas une seconde tornade dans la tronche. Tu souriais à nouveau alors qu'il venait t'embrasser une nouvelle fois mais avec douceur et.. C'était étrange. Personne encore ne t'avais jamais encore embrassé comme ça. Comme s'il on t'aimais vraiment. Comme si t'étais autre chose qu'un coup d'un soir. Puis c'était flippant pour la peine parce que t'étais pas habituée à ça. Mais tu l'embrassais quand même à ton tour, doucement. Collant ton corps au sien par la même occasion avant de murmurer Faudrait peut être qu'on pense à bouger d'ici. Juste au cas où.

Pour éviter les problèmes. Pour ne pas briser votre bulle. Parce que ouais, au fond, les problèmes tu t'en fichais. Tu ne voulais juste pas briser ce moment. Pas maintenant. Pas alors que vous aviez l'air de deux idiots complètement absorbés par l'autre. Puis t'étais bien là au fond, c'était étrange mais t'étais bien. Puis tu préférais largement ça aux cris qui étaient survenus quelques minutes plus tôt. Tu souriais à sa remarque mordant légèrement sa lèvre inférieure avant de te décaler. Ouais, fallait quitter le couloir avant que ta mère ne surgisse relâchant encore une fois toute la colère qu'elle pouvait ressentir à ton égard. Ta main dans la sienne, tu serrais un peu plus l'emprise le tirant à travers le labyrinthe que pouvait former la maison sans t'arrêter avant d'arriver devant ta porte. Ta chambre, la pièce ou personne n'entrait jamais sauf Louis. Et maintenant Ilhan. Ca dépend si tu considères ma chambre comme bizarre Tu poussais la porte l'entraînant à l'intérieur avant d'allumer pour éclairer celle ci. Tout ce qu'il y a de plus banale. Des fringues traînant par terre, des vinyles étalés sur le bureau, des photos accrochés partout sur les murs. Ouais, banal. Tu te tournais vers lui plaçant tes deux mains sur son torse avant de le pousser encore et encore jusqu'à ce qu'il bute contre ton lit et soit forcé de s'asseoir dessus. C'était juste vous deux pour ce soir, juste lui et toi sans rien d'autre autour. Dans un nouveau monde que vous veniez tout juste de vous créer. Et tu te plaçais à califourchon au dessus de lui laissant tes lèvres frôler son cou remontant doucement le long de sa mâchoire pour finir sur sa bouche une nouvelle fois. T'es sûr qu'on devrait faire ça ? Y aurait pas de retour en arrière après. Vraiment pas.

Si vous passiez à l'acte, c'était un truc que vous ne pourrez jamais effacer. Même dans des années, ça serait toujours présent. Et si par habitude, tu réfléchissais pas à ce genre de chose, là, ce n'était pas n'importe qui. C'était Ilhan et par conséquent, ça rendait les choses très importantes. J'ai pas le droit ? Tu passais tes mains dans ses cheveux continuant à le regarder avec intensité. Te perdant peut être beaucoup trop dans son regard. C'était étrange cette situation avec lui, t'aurais jamais cru que ça arriverait un jour. Que les choses puissent prendre cette tournure. J'suis pas sûre non plus.. que tu murmurais alors après avoir entendu sa réponse. Autant être honnête pas vrai . Et là, c'était pas un jeu alors forcément que t'avais peur. Tu t'engageais dans rien toi, t'avais trop peur de ça par habitude alors.. Et si t'étais en train de faire une erreur ? Non, au fond t'étais certaine que ça n'en était pas une. Et d'un coup, il inversait les positions te faisant tomber sur le lit et prenant place au dessus de toi, tu souriais légèrement le laissant t'embrasser quelques secondes avant de l'écouter reprendre la parole. Je prend le risque. Ouais, c'était une affirmation. Et pour appuyer tes paroles, tu lui donnais un nouveau baiser. Tu me veux seulement ce soir ? Histoire de mettre les choses aux clairs. Histoire de pouvoir anticiper par la suite. Parce que ouais, y aurait un après et tu voulais savoir comment tu allais pouvoir gérer ça. Riant légèrement, tu passais tes mains sous son tee shirt caressant doucement sa peau avec légèreté. Et peut être que c'est toi qui sera accro.