Deuxième... ouais bon, troisième fois que je voyais Blue, qu'on couchait ensemble et c'était toujours aussi génial pour le coup. J'avais encore une fois pris le dessus et elle aussi. Disons qu'on faisait par deux fois maintenant, parce que c'était plus simple. Tout le monde était content, tout le monde prenait son pied et... ça me faisait lâcher la bride un peu. Mine de rien, le fait qu'elle me menotte finissait par m'exciter bien plus que j'aurais cru. Elle était en charge, elle était capable de tout me faire et ouais, si j'avais encore un peu du mal, je me laissais de plus en plus aller dans ce genre de pratiques - qu'avec elle, évidemment - et ça me plaisait un peu. Elle retombait sur le côté, essoufflé et je faisais en sorte de me libérer de la paire de menottes qui m'attachait au lit. Ouais, disons que je pouvais le faire tout seul maintenant, la clé était simplement posée sur la table de chevet de mon côté. Et puisque j'avais qu'une main de prise, c'était assez simple. On était pas à Manhattan là pour le coup, mais on s'était isolés à Staten Island, dans un hôtel pas très connu. Là, très peu de personne ne pouvait nous reconnaitre, si ce n'est personne. Et c'était ce que je recherchais. J'pouvais voir certaines femmes plusieurs fois, ça m'est arrivé, mais jamais la belle-fille du maire, de dix ans ma cadette.

Moins d'une semaine et voilà que tu te retrouvais déjà nue dans un nouveau hôtel toujours en compagnie de Jenson. Tu savais pas d'où venait cette addiction mais, elle était là et quand il t'avais envoyé le message pour te proposer une nouvelle partie de jambe en l'air, t'avais foncé. D'toute manière, tout était désastreux dans ta vie en ce moment sauf.. Lui. Alors ouais, ça te faisais du bien de te retrouver un peu en paix et tu pourrais jamais dire non a un nouvel orgasme de toute façon. La respiration haletante, tu restais allongée à côté de lui récupérant le drap pour cacher un peu de ta nudité avant de tourner la tête vers lui. A ce rythme là, t'allais presque devenir un plan cul régulier puisque il était clair que ouais, tu voudrais recommencer une nouvelle fois. Quoi que.. C'était bizarre. Parce que ça faisais de toi l'amante et.. Ouais, c'était vraiment bizarre. Bon bah, j'vais y aller. Puisque comme la dernière fois, tu n'avais pas grand chose à lui dire. A vrai dire, la conversation n'était pas tellement votre point fort et pour le coup, t'avais toujours aucun intérêt à rester par la suite.

Une fois libéré, je me sentais quand même mieux, mine de rien. Non mais en vrai ouais, c'était apaisant cette façon de sentir les menottes se défaire autour du poignet. Alors respirant un coup, je restais allongé pour reprendre mes esprits qui s'étaient barrés assez loin pour le coup. J'étais à des années lumières et il me fallait un peu de temps pour que tout se remette en place. Mais la panique m'envahissait un peu quand j'entendais Blue dire sur le même ton que la dernière fois qu'elle s'en allait. J'en avais pas envie pour le coup et.. ouais non, je devais la retenir. Alors je venais me positionner sur elle, me transformant pour le moment en prison pour la jeune femme. Non, elle ne m'échappera pas. « Reste.. s'il te plait » J'avais libéré tout mon après-midi pour elle, elle pouvait bien m'accorder tout ce temps. « Je ne sais rien sur toi.. quasiment. T'as un copain ? » Par exemple un garçon qui commence par L, comme le tatouage qu'elle avait sur la hanche. Juste par simple curiosité en fait, c'est tout.

Motivation Blue, t'avais rien de plus à faire ici. Inspirant profondément, t'étais à la limite de te lever de ce lit et.. Wtf ? Jenson venait de rouler sur toi se servant de ton corps comme un matelas t'empêchant donc de faire le moindre mouvement. Tu viens sérieusement de me demander de rester ? Okay. Ça, c'était super étrange. C'était pas censé arriver ce genre de chose, c'était juste trop bizarre quoi. Jenson qui te demandais de rester avec lui alors que t'étais cette fille du Bronx qu'il aimait juste un peu trop baiser. Fronçant un sourcil, tu le dévisageais quelques seconde avant d'enfouir ta tête dans son cou pour cacher le sourire de satisfaction qui venait étirer tes lèvres. Non mais ouais, mine de rien c'était grave plaisant. Han, j'ai le droit à un questionnaire maintenant ? Tu ne pouvais t'empêcher de rire mais restant tout de même sur tes gardes. T'aimais pas qu'on te questionne même si pour l'instant, la question était plutôt innocente. Nop, j'ai plutôt.. Plusieurs amants. J'suis pas la reine de la vie de couple. Et probablement que tu ne le serais jamais.

Je me rendais compte de ce que je faisais qu'une fois que j'étais au dessus d'elle. Je venais de faire quoi ? Ah, oui. De rester. Putain Jenson, t'es qu'un abruti fini. Depuis quand tu dis aux filles de rester après avoir tiré ton coup ? Jamais. C'était une première. De toute façon, Blue était en quelque sorte une première fois de pleins de choses pour toi. Jamais tu avais accepté de coucher avec une fille aussi jeune et maintenant, c'était limite si tu pouvais plus t'en passer. « Ça pose un problème ? » Et voilà qu'elle enfouissait son visage dans mon cou, pour une raison qui m'était inconnue pour le coup. Je la laissais faire parce que mine de rien, c'était plutôt agréable de sentir son souffle sur ma peau de cette façon. C'était même plus qu'agréable. Et pour le coup, je me mis à sourire à sa réponse. « Je suis choqué, je pensais être le seul... celui qui envahit ton esprit nuit et jour » Ouais bon, c'était une blague, je me doutais bien que je n'étais pas le seul, tout comme elle n'était pas la seule. « Et ce L. sur ta hanche, c'est pour..? » Intrigué que je suis.

T'en avais pas envie de toute façon. Tu voulais pas d'attache. Tu voulais plus te sentir emprisonnée. C'était le genre de chose que tu voulais plus jamais avoir à vivre. Genre.. Jamais. T'avais besoin de faire ce que tu voulais. D'pas avoir de limite, de pas te cantonner à une seule personne. Non, j'trouve juste ça.. Etonnant. Non mais on parlait de Jenson. Quoi que.. Tu te montrais particulièrement agréable avec lui alors que c'était pas ton genre non plus. A croire que vous aviez un drôle d'effet l'un sur l'autre. Ouais, c'était peut être quelque chose comme ça tiens. C'est beau de rêver. Tu riais légèrement lui volant un baiser au passage. Wait.. Toi aussi tu commençais à agir bizarrement pour la peine. Voilà pourquoi c'était pas bien de rester trop longtemps avec lui. Il te faisais perdre la tête. La seule personne que j'aimerais probablement dans toute ma vie. Il s'appelle Louis et.. Y a rien à savoir de plus. T'aimais pas parler, c'était pas nouveau.

Forcément que je voulais en savoir plus sur elle, je la voyais souvent à présent et puis on passait quand même plusieurs heures ensemble alors ouais, c'était quand même normal de vouloir des choses. Elle savait que j'étais marié avec Louise et moi ? J'avais aucune idée de comment était sa vie. Elle était quand même assez mystérieuse comme fille mine de rien et c'était un peu stressant. Comme l'histoire des menottes en fait. « Il parait que c'est ce qui fait tourner le monde, rêver » Bullshit. C'est l'argent qui fait tourner le monde, et le pouvoir. Chose que j'ai, en effet ouais. J'étais dans les plus grosses fortunes de la ville, du moins dans le top 50. Donc j'avais la chance d'avoir des mots à dire quelques fois. Merci papa. Et voilà qu'elle m'embrassait furtivement. Un baiser volé, chose qu'elle ne faisait jamais, jusqu'à maintenant. Et elle me répondait. Un Louis, uh? Bizarrement, je sentais une sorte de... jalousie? Non, c'était pas de la jalousie mais plutôt de la possessivité. « Oh.. okay » Donc un Louis qu'elle aimait plus que tout, plus que quiconque.

Et puis Louis et toi c'était quand même quelque chose de vachement spécial mine de rien. Ouais. Genre vraiment spécial. C'était votre monde, votre bulle. Tu voulais pas parler de lui ni de ce que vous partagiez parce que c'était juste entre vous deux et.. C'était comme ça. Il connaissait son prénom, c'était déjà bien. Paraît que rêver c'est pour les faibles. Toi, tu rêvais pas. Y avait longtemps que t'avais arrêté. La vie était loin d'être belle, à quoi bon imaginer des monts et merveilles quand jamais ça n'arriverait. Bref, tu venais de l'embrasser sans même comprendre pourquoi et pour le coup, tu lui étais reconnaissante de ne faire aucune remarque sur ce mini dérapage. Puis en fait, il faisait des remarques sur rien du tout mais t'avais la sensation que.. Il était pas content ? Te mordant la lèvre inférieure, tu plaçais tes mains dans son dos caressant doucement sa peau. Ça ne plait pas à monsieur ? Oh allez, tu pouvais le sentir à des kilomètres tiens. C'est moche la jalousie. Ouais ouais, tu te fichais de lui là.

« Aussi » Pour le coup, j'étais bien d'accord. J'étais bien trop réaliste avec les pieds sur terre pour pouvoir dire que j'étais un rêveur. Ouais non, j'étais pas du tout dans cette optique que les rêveurs dominent le monde. De toute façon, j'avais jamais eu l'opportunité de rêver pour le coup. Avec mes parents c'était "fais ci, fais ça. va dans cette école, prends cette spécialité". J'avais tout fait, sans rébellion et voilà où j'en étais. L'argent, le pouvoir. C'est tout ce qui compte. « Je suis pas jaloux » que je disais en enfouissant mon visage dans son cou. Pour la peine, j'avais plus tellement envie de parler et c'était mieux si je restais comme j'étais. Ouais, l'odeur de sa peau, mes lèvres déposant des baisers. Autant dire tout de suite que cette perspective était bien plus alléchante que parler d'une inexistante jalousie qu'elle m'inventait.

Ouais bon, okay. T'en plaisantais mais quelque part, tu te demandais s'il l'était vraiment ou pas. Non.. Ce serait trop bizarre. Il avait probablement réagit comme ça tout simplement parce qu'il ne savait pas quoi dire. Ouais, c'était le seul truc que tu voyais pour le coup. Pas d'autre explication. Puis il te disait bien fort qu'il n'était pas jaloux et tu ne disais rien le laissant enfouir sa tête dans ton cou sans rien dire. D'toute manière, t'arrivais pas à réfléchir quand tu sentais ses lèvres sur ta peau et c'était exactement ce qui était en train de se produire. Gosh, pourquoi tu frissonnais autant ? Mh.. Tu plaçais tes mains sous son menton pour lui redresser le visage ou plutôt pour l'enlever de ton coup avant de reprendre. Ça veut dire que je peux faire ce que je veux avec qui je veux sans aucun problème ? Histoire d'être sûre. Ou peut être que tu le cherchais un peu. Genre juste un peu quoi.

Non, je n'étais pas jaloux. En fait, je ne connaissais pas ce sentiment puisque je n'avais jamais été attaché à une personne au point de vouloir la garder pour moi, l'interdire d'une certaine relation. Ce Louis, c'était son monde et c'était tant mieux pour elle pour le coup. Moi, je préférais largement enfouir mon visage dans son cou afin de lui prodiguer quelques petits plaisirs personnels. Il était clair que c'était un petit plaisir pour elle et pour moi également. Enfin, c'était un calvaire puisque j'avais ce besoin de me retenir sur une quelconque marque à lui faire. Je ne pouvais pas. C'était étrange cette pulsion d'adolescent de vouloir la marquer, mais on avait convenu silencieusement qu'on ne devait rien faire. En tout cas, elle, elle ne devait rien me faire. Et durant ce débat intérieur, elle venait relever mon visage pour que je puisse plonger une nouvelle fois mon regard dans le sien. « Il n'a jamais été question d'autre chose... donc oui, tu peux faire ce que tu veux avec qui tu veux » Je me pinçais les lèvres avant de lui dire « On est juste là pour se faire plaisir, rien de plus » Rien de plus. Juste coucher ensemble, et prendre des chemins différents par la suite.

Tu ne savais même pas pourquoi tu agissais comme ça. C’était idiot de ta part. Bien sur que tu pouvais faire ce que tu voulais, tout comme il pouvait faire ce qu'il voulait de son cote. C’était logique puisque vous n’étiez rien l'un pour l'autre et que ce n’était qu'une histoire de sexe, rien de plus. Disons juste que sexuellement parlant, vous étiez compatible -genre même un peu trop-. C'est bien ce que je pensais. Mais alors pourquoi voulait-il que tu restes ? Puisque si ce n’était rien d'autre que coucher ensemble, il n'y avait pas de but a rester ensemble par la suite. Mais du coup, maintenant, faut que j'aille me chercher un boulot. Réellement. Sinon, payer ton loyer allait devenir un nouveau calvaire dans ta vie et.. T'avais pas tellement envie de compliquer encore plus les choses pour le moment. Sauf que Jenson il restait au dessus de toi. A croire qu'il avait vraiment pas envie de te laisser t'en aller.

Ce qu'elle veut avec qui elle veut, tant qu'elle reste dispo pour moi et pour mon propre plaisir. Ouais, j'avais pas envie qu'un jour elle vienne me dire non sous prétexte qu'elle est avec quelqu'un d'autre. C'était bien trop bien entre elle et moi pour qu'elle vienne à refuser une entrevue avec moi-même. Mais ce que je disais n'était pas tellement en adéquation avec ce que je faisais, c'est à dire.. on est là que pour le plaisir, mais je l'obligeais en quelque sorte à rester une fois notre affaire faite. « J't'en donne un boulot si tu veux, j'ai une place d'assistante de disponible » Je la regardais, sourire sur ses lèvres. Pour le coup, c'était assez fun comme idée et j'étais emballé par l'avoir auprès de moi tous les jours. Ca pourrait continuer de bien me faire voir auprès de son beau-père et puis on pourrait très facilement s'éclipser ensemble. Je saurais facilement ce qu'elle fait et... ouais, c'était la parfaite idée. « Dis oui »

Quoi que.. Tu pourrais peut être le mordre ou quelque chose comme ça. Ouais ça le ferait bouger pour sur. Sauf que.. T'avais aucune idée de comment il pourrait le prendre et t'avais pas tellement envie de relancer une guerre alors que les choses commençaient a être normale entre vous. Et la, il sortait le truc de dingue. Tellement que tu manquais de t’étouffer en l'entendant en fait. Et le pire, c'est quand il te demandait vraiment de dire oui. Ah mais c’était pas une blague ? Fallait croire que non. Moment gênant, bonjour. Premièrement, j'ai aucune expérience. Deuxièmement, j'suis vraiment pas douée pour être le chien chien de quelqu'un et j'ai certainement pas envie d’être le tiens. Non mais clairement, etre assistante c’était être une soumise quoi. No way. Et troisièmement, j'aurais probablement l'air ridicule en tailleurs donc.. Tu poussais un soupir posant un baiser au coin de ses lèvres. C'est vraiment gentil mais je vais te faire perdre ton temps.

Travailler pour moi, c'était pas une si mauvaise idée pour le coup et je dois avouer que j'étais bien tenté de la voir en jupe tous les jours. Peut-être que je la ferai se baisser un peu plus que la normale, juste pour admirer son petit cul que j'apprécie mine de rien. « C'est pas être mon chien chien.. c'est être payée, te faire bien voir par ton beau-père pour qu'il te lâche un peu et.. t'es pas obligée de travailler. Juste faire acte de présence » Mais clairement, elle n'en avait pas envie. Je pouvais comprendre, certainement.. mais non, en fait. Dès que je voulais un truc, je l'obtenais par tous les moyens. Alors j'allais faire en sorte de l'avoir comme secrétaire. Qu'elle le veuille ou non. J'attrapais ses bras, faisant glisser mes mains pour atteindre ses poignets et les mettre de part et d'autre de son visage, sur l'oreiller. Mes dents attrapaient sa lèvre inférieure alors que mon regard était plongé dans le sien. Je devais la faire craquer. « Sois ma deuxième secrétaire et je te ferai atteindre le septième ciel dans des endroits insoupçonnés. »

Clairement. Et de toute façon, t'en avais pas envie. C’était pas toi ca. Bosser dans un bureau pour des riches, pour Jenson. Non, vraiment pas. Donc, t'as besoin d'une assistante qui ne fait rien ? T'aimes bien balancer ton fric par les fenêtres dis moi. Non mais clairement c’était ça quoi. Parce que la, il était carrément en train de te dire qu'il voulait t'embaucher mais que tu pouvais ne rien faire du tout. C’était risible. Bref, fin de la conversation. C’était non. Sauf que tu l'avais peut être un peu sous estimé pour la peine. Non mais Jenson était typiquement le genre de mec qui n'acceptait pas les refus. Il attrapait tes poignets coinçant tes bras au dessus de ta tete avant de jouer avec toi. Tu le feras même si je refuse vrai ? Allez, il aimait trop s'envoyer en l'air avec toi pour arrêter même si tu disais non de toute façon. T'en étais convaincue. Ca changerais quoi que j'accepte de toute façon ?

« J'en ai et t'en as besoin, c'est une façon comme une autre de profiter des avantages de notre... relation? » Ouais, elle était étrange comme relation pour le coup mais je voulais vraiment l'avoir avec moi, au boulot. Me déconcentrer ? Peut-être pas, mais disons que j'appréciais l'avoir sous ma vision, garder comme un contrôle sur elle, chose qu'elle n'aimait pas. Et pour le coup, je prenais le contrôle, attrapant ses poignets pour qu'elle ne bouge pas. Enfin, elle ne pouvait déjà pas bouger, c'était encore pire maintenant. « Je pourrai pas le faire à Los Angeles... ou à Miami par exemple. Chose qui serait possible cependant si t'acceptais. L'Australie ou encore la Chine seraient à notre portée également. » Oui, je voyageais assez souvent depuis que j'avais des responsabilités et du coup, elle aurait pu en profiter. Elle serait passée avant ma vraie secrétaire. « Ca changerait que chacun a ce qu'il veut. Toi de l'argent et moi... une belle vue tout le long de la journée » Ouais. Et puis le fait aussi qu'elle soit pas dans la merde, qu'elle fasse pas des conneries. Il est facile de mal tourner une fois qu'on connait les rouages de la délinquance.

Rien. Absolument rien. Donc, t'étais pas forcée d'accepter et il ne pouvait pas t'y obliger. Puis gosh, est ce que t'avais la tronche de la nana qui pouvait passer sa vie dans les bureaux ? Absolument pas non. Parce que t'as la sensation que je couche avec toi pour avoir du fric ? Manquait plus qu'il te dise que t'avais une enseigne lumineuse sur le front inscrite d'un gros "pute à l'horizon" tant qu'il y était. Donc tu veux me baiser dans chaque pays du globe ? Un petit rire sortait de ta bouche puisque tu continuais à prendre tout ça comme une énorme plaisanterie. Arrête, j'vais finir par croire que tu m'apprécie beaucoup trop. Non mais vraiment hein. T'empêcher de partir, te demander de bosser avec lui. Il réclamait peut être un peu beaucoup ta présence pour le coup.Si jamais je dis oui, ce qui ne veut pas dire que je vais le faire, tu promets de.. Ne plus jamais me traiter comme une gamine et.. De ne plus me donner d'ordre ? Bah ouais, fallait marchander.

« Non, pas du tout. Mais t'en as besoin et je peux t'en filer contre un statut dans ma compagnie » Ouais, elle voulait de l'argent, et j'étais prêt à lui offrir un job. En vrai, c'était LA bonne idée. Elle aurait l'argent, j'aurais son corps à dispo, j'aurais contrôle sur son emploi du temps et.. clairement, elle devait accepter. Je devais faire en sorte qu'elle accepte. « Dans l'idéal ouais, ça te botte ? » Moi en tout cas, ça me bottait énormément et c'était même très tentant. Des villes assez différentes de New York avaient toujours un certain attrait qui faisait monter l'excitation. Et ouais, avec elle, je serai quand même assez tenté de partager ça avec elle. Et puis je me mis à rire en l'entendant me donner une proposition. Encore et toujours de la négociation avec elle. « Comme si je te donnais des ordres » Je n'avais pas bougé de position pour le coup, la laissant encore bloquée sous mon corps, sous mon emprise.

Tu pouvais quand même pas accepter sans mettre tout les atouts de ton côté. Non, fallait que tu puisses tirer tout les avantages histoire d'être tranquille par la suite. Non mais tu savais quand même à qui tu avais à faire et avec ce genre de personnage il était mieux de marchander au moins. T'as vraiment de la chance d'être un bon coup. Non mais parce que.. Effectivement c'était tentant. T'avais l'impression d'être accro à son corps alors ouais, quand il te proposait un truc comme ça, t'avais un peu de mal à refuser mais.. Ouais non en fait tu pouvais pas dire non. Tu faisais la meuf difficile mais t'avais besoin de ce job et si en plus tu pouvais t'accorder tout un tas de plaisir à côté. Ose prétendre que tu ne m'en donne pas. C'était pas parce que tu ne l'écoutais pas qu'il ne t'en donnais pas. Bon, peut être que je vais accepter mais.. Seulement si t'avoue que c'est parce que tu m'aimes bien que t'as envie que je bosse pour toi.

Non mais je l'aurais à l'usure, c'est clair. Après tout, j'avais pas tellement le choix. Je la voulais dans ma compagnie, je la voulais en tant que secrétaire afin de voir ce qu'elle faisait de ses journées, de la plupart de son temps pour le coup. Ouais, je suis un peu trop porté sur le contrôle et j'avais envie de la contrôler, mais c'était bien indépendamment de ma volonté pour le coup, puisque c'était dans ma nature. On m'a inculqué des valeurs, je ne fais que les reproduire encore et encore. Je me mis à sourire une fois qu'elle me faisait un compliment clairement explicite pour le coup. Ouais, j'étais un bon coup, je le savais et elle ne faisait que le confirmer. « Tais toi » Ouais bon ok, je donnais des ordres mais c'était pas fait exprès. La preuve, je l'avais dit instinctivement, sans faire attention. « Tu m'aimes bien toi ? Ça te plairait de bosser pour moi ? » Je ne l'avouais pas tout de suite pour le coup, mais il est clair que je lui dirais uniquement si elle me le dit également. Ouais ouais, c'était du donnant donnant.

Ouais ouais. En fait, tu voulais vraiment qu'il soit sincère. Parce que t'avais l'impression qu'il cachait tout derrière des non dits et pour une fois, t'avais envie qu'il le dise à haute voix. Qu'il avoue qu'il t'apprécie réellement. T'avais l'impression que c'était le cas, en fait t'en étais presque persuadée mais.. Ouais, tu voulais qu'il le dise.Dans tes rêves. Tu te taisais jamais. Et si ça l'emmerdais de t'entendre parler encore et encore tu le ferais sûrement deux fois plus juste pour l'enquiquiner. C'était comme ça que te tu fonctionnais. Et.. Le traître. Chaque fois il tournait les choses vers toi pour que tu sois la première à dire tel ou tel chose et god, c'était fatiguant. T'es chiant. Clairement. Et fallait que tu lui dises. Voilà. Poussant un soupir, tu levais la tête pour l'embrasser. Pas un petit baiser de merde, pas un truc furtif. Un vrai baiser. Ouais, j'crois que je t'aime bien en fait. Pour ce qui était de bosser avec lui, c'était une autre histoire. Parce que bien sûr que l'idée de pouvoir l'avoir pour toi à n'importe quel moment te plaisait. Le fait d'être assistante, beaucoup moins.

Si on devait faire une rétrospective de notre relation, elle a énormément évolué en si peu de temps. Si à la base on pouvait tout simplement pas se voir, à présent c'était limite si on devait pas se voir tous les jours. Faut dire aussi, le sexe avec elle était étonnamment bon et je m'en passais tout simplement pas. « Vite que j'aille dormir alors » disais-je principalement pour la taquiner. Et puis voilà qu'elle cherchait à me tirer des vers du nez. Genre si je l'aime bien ou pas. Pour le coup, j'aimais pas trop me dévoiler parce que c'était encore une fois une forme de vulnérabilité. Une faiblesse. Je n'étais pas faible et je n'avais pas envie de le devenir. Déjà que je lui ai montré des parties de moi dont je n'étais pas fier, quand elle m'a tout simplement menotté... ouais non. Du coup, je lui demandais de le dire en première. Une sorte d'assurance. Pour le coup, elle m'embrassait genre.. bien bien quoi. Pas un lèvre contre lèvre. Un vrai baiser. Le genre qui fout des papillons dans le ventre. « Siloë-Blue Carter apprécie Jenson McAllister. Une première ! » disais-je en souriant avant de me redresser, me mettant sur les genoux toujours au dessus d'elle, la libérant cependant de mon emprise. « Je t'aime bien oui. J'ai du mal à l'admettre mais ta présence m'irrite de moins en moins » Je haussais les épaules avant de conclure. « Et j'ai hâte de voir ton petit cul devant moi au boulot » Me mordillant la lèvre inférieure, je me baissais de nouveau pour l'embrasser à mon tour, sans aucune retenue. Round trois ?

Mais tu pourrais prendre sur toi. Et puis de toute façon, si vraiment c'était la mort, tu pourrais toujours quitter le job. Rien ne t'obligeais à y rester toute ta vie non plus. Pour le moment, t'avais juste besoin de fric et.. Bah c'était la seule proposition que tu avais, faut être honnête. Tu mérites des gifles des fois. Voir même tout le temps en fait. Sauf que là, tu le disais plus sur le ton de la plaisanterie puisqu'il t'irritait beaucoup moins que sur les premiers temps. Bref, tu venais de lui dire que ouais, tu l'aimais bien et forcément, il était obligé de se foutre de toi. Soupir. C'était tellement prévisible en fait. Faudrait peut être que t'arrêtes de te montrer sympa avec lui. C'est l'effet Blue ça. Paraît que j'ai un charme de dingue Ouais bon, c'était sûrement le truc le moins crédible que t'avais dis au monde et tu ne pouvais pas t'empêchais d'éclater de rire par la suite. Non mais vraiment, c'était absolument pas crédible quoi. Genre même pas une seconde en fait. Et.. Wait ? Il avait quoi à parler de ton cul de la sorte ? C'était pas cool quoi. T'allais répliquer mais il venait chercher tes lèvres avec ardeur et forcément, c'était beaucoup plus intéressant que s'chamailler quoi. Alors ouais, tu te laissais faire et même que t'y répondais avec un peu trop d'envie. Let's go for the round three.

Finalement, la relation qu'on avait, qui restait conflictuelle quand il y avait une position de force d'un des deux côtés, restait tout de même des plus simples. On s'appréciait de plus en plus au fur et à mesure qu'on se voyait et on prenait de plus en plus nos aises pour le coup. « Jamais de la vie » En aucun cas on ne me giflait. A chaque fois qu'une fille a tenté, elle a fini par trouver le vide puisque je bougeais bien trop rapidement. L'esquive, c'était une de mes spécialités. Bon ok, j'avoue m'en avoir pris quelques unes quand même, on peut pas être parfait. Mais c'est les risques du métier. « Je peux confirmer pour le coup » Et puis du coup même que j'avais avoué un des avantages de l'avoir à mes côtés au boulot : admirer son corps... et surtout son cul. Bon, c'était assez pervers dit comme ça mais ça ne l'était pas, je savais être discret pour le coup. Et puis de toute façon, trêve de bavardage, j'attrapais ses lèvres pour l'embrasser sans aucune retenue, laissant alors l'envie de nouveau m'envahir. Ouais, j'étais comme ça, je laissais mes pulsions prendre le dessus et pour le coup, j'avais envie d'elle, encore et comme c'est réciproque, on laisse nos corps aller dans une frénésie qu'on connait si bien à présent.