Les choses n'ont jamais été facile pour moi. A mes yeux j'avais une famille tout à fait normale. Deux parents qui m'aimaient. Mais aux yeux des autres, cette famille ne l'était pas. Tout le monde pense qu'une famille parfaite c'est un papa et une maman et non deux mamans ou deux papas. Mais les gens sont complètement ridicule parce que ce n'est pas ça qui importe le plus. Ce n'est pas parce que notre famille ne ressemble pas à celle des autres qu'on a pas la même éducation. Que nous ne sommes pas des enfants comme les autres. Personnellement j'ai été élevé par deux femmes et je m'en porte très bien. Je ne me considère pas comme différent. Non je me considère comme une personne tout à fait normale, avec une famille des plus normale. Elles m'ont toujours répétées de ne pas écouter ce que peuvent raconter toute ses personnes. « Fait toi ta propre opinion mon chéri. » Oui, mais bon quand on a dix ans et que tout les enfants de l'école te rigolent au nez ce n'est pas la chose la plus facile à faire. En grandissant je me suis rendu compte qu'elles avaient raison, j'ai donc arrêté d'écouter ce qu'ils pouvaient bien dire tout autour de moi, et j'ai fais mes propres choix. Et une chose. Ce n'est pas parce que j'ai été élevé par deux femmes que je sais pour autant parler aux femmes. Non non je suis vraiment une belle quiche. Je ne trouve jamais les bons mots et je me mets toujours dans des situations pas croyable.

« Arizona. Attend. » Je sors du restaurant en courant, mais il est trop tard. Elle est déjà montée dans le taxi qui la ramène chez elle. Ma main se lève et va se poser sur ma joue. Elle n'y est pas allez de main morte. Demain j'aurais le joue rouge, c'est sur et même certain. Je laisse échappé un long soupir et prend la route direction mon appartement. Je me suis mis dans une belle merde et j'en suis le seul fautif. La prochaine fois j'y réfléchirais à deux fois avant d'accepter un tel défis. Mais je suis comme ça, je ne dis jamais non et je ne réfléchis pas non plus aux conséquences de mes actes. Je fonce la tête baissé et il est toujours trop tard, je fonce toujours droit dans un mur et de plein fouet. Sur le chemin, je sors mon téléphone de ma poche et compose le numéro de la brunette. Sa sonne, mais elle ne décroche pas. Je rappelle. Une nouvelle fois, pas de réponse. Une troisième, mais toujours rien. Je ne suis pas du genre à harceler les gens, je décide donc de laisser tomber. Je réessaierais une nouvelle fois plus tard.
Quelques minutes plus tard, je suis enfin chez moi. Et, au lieu de m'approcher de ma porte, je m'approche de la sienne. Je frappe, je sonne, mais rien. Toujours pas de réponse de sa part. Je secoue négativement la tête tout en soupirant. Il est hors de question que je laisse tomber. Et quand j'ai une idée dans la tête, il est très difficile pour moi de passer à autre chose. Je vais galérer, oh oui, et pas qu'un peu, mais je ferais tout pour me faire pardonner de la belle brune.