Gosh, ce que ça faisait du bien de retourner chez toi. Genre vraiment chez toi, là où était ta place. Pas dans cette stupide maison de riche où vivait ta mère maintenant. D'toute manière, ta place avait toujours été avec Louis. Depuis que vous étiez des gosses. Tu posais tes affaires dans le salon notant intérieurement qu'il faudrait vraiment que tu ranges plus tard mais pour le moment, t'avais juste envie de passer du temps avec ton meilleur ami. Alors après avoir jeté un coup d'oeil à son planning affiché sur le frigo, tu refermais la porte de l'appartement dévalant les escaliers quatre à quatre pour te précipiter au magasin bio dans lequel il bossait. Et comme d'habitude, en poussant la porte, le tintement de la cloche s'faisait entendre alors que tu te précipitais au comptoir passant derrière celui ci pour sauter à moitié sur Louis. J'sais que je t'ai manqué. Dis que je t'ai manqué. que tu lui disais avant de déposer un baiser dans sa nuque. Parce que lui, il t'avais manqué en tout cas et pas qu'un peu. Le lâchant finalement, t'esquissais un sourire avant de reprendre. Faut absolument qu'on aille s'acheter un sapin de noël mec, on doit être les seuls de tout New York à ne pas en avoir.

La journée semblait interminable, en fait cette semaine était tout simplement interminable. Je me sentais des plus seuls et autant dire que j’avais l’impression de revivre la même journée depuis le départ de Blue chez sa mère. Elle arrivait toujours à rendre ma vie de pauvre gars un peu plus joyeuse, donc forcément quand elle n’était pas là c’était autre chose encore. J’étais en train de faire les comptes de la caisse ayant terminé mon service pour la journée, je ne tourne pas la tête quand le bruit de la sonnette retenti mais je sentis un poids venir s’accrocher sur moi. Mon corps ne réagit pas violemment signe que c’était Blue, cela ne pouvait qu’être elle sinon mon cœur aurait accélérer et j’aurais commencé à faire une crise d’angoisse. C’est plutôt le bruit que tu fais qui m’a manqué, koala. dis-je en me tournant vers elle pour venir déposer un baiser sur son front. Je finis de compter cela et je suis tout à toi ma belle. dis-je en souriant avant de noter tout ce qu’il fallait sur la feuille laissant la place à mon collègue. Je pars à l’arrière me changer et je reviens avec une écharpe en plus que je mets autour de cou de Blue. Tu arriveras un jour à t’habiller sans moi, j’en suis persuadé. dis-je en remettant ses cheveux en place. Si elle tombait malade, j’allais l’avoir sur le dos toute la journée avec ces sms de mort à cause d’un nez bouché et d’une toue insoutenable.

Non mais vraiment. Et puis toi, t'aimais bien Noël. Parce que c'était aussi ton anniversaire et que hop, y avait tout en une journée. Alors oui, tu voulais ce foutu sapin et les décorations qui allaient avec pour pouvoir te coucher devant le soir et rêver de ce qu'aurait pu être ta vie si tout n'avait pas été si compliqué, comme à chaque fois. Héééé, si c'est que ça j'repars pendant une semaine hein. Sauf que tu le ferais pas. Parce que t'étais bien trop malheureuse sans lui et que t'avais pris l'habitude de l'avoir toujours à tes côtés pendant toutes ces années. M'enfin, t'attendais qu'il finisse ses petits trucs le laissant s'éclipser puis revenir pour passer une écharpe autour de ton cou. Ah, papa Louis était de retour. Non, j'préfère quand tu t'occupes de moi du coup, j'fais semblant d'oublier. Ou pas. Mais t'aimais vraiment la façon qu'il avait de prendre soin de toi. Tu déposais un baiser sur le bout de son nez avant de rire. J'ai un cadeau pour toi en fait.. Ouais ouais, devine ce que c'est.

Je lui fis une moue triste quand elle me dit vouloir repartir une semaine de plus, elle m’avait manqué tout court mais il ne fallait pas que je lui fasse trop de plaisir en lui disant cela, elle n’allait plus se sentir par la suite. Tu ne peux pas faire ça, je te manque trop quand tu pars plus d’une semaine. dis-je en lui tirant la langue. Je finis mon travail laissant la place à mon collègue et revient vers elle avec une autre écharpe puisqu’elle semblait avoir oublié le fait qu’il faisait froid dehors. J’en étais presque sûr mais je sais aussi que cela vient de ton côté tête en l’air. dis-je en lui faisant un clin d’œil. J’arque un sourcil finalement quand elle me parle d’un cadeau pour moi, j’avoue être des plus curieux à ce sujet. Je n’en ai jamais vraiment reçu beaucoup sauf d’elle alors forcément. Tu veux que je devine c’est ça ? … Eh bien, des vêtements ? Une chaîne avec nos deux noms pour montrer à tout le monde que je t’appartiens ? Des menottes ? dis-je en pouffant de rire finalement alors que je continuais à partir dans mes délires. Il n’y a qu’avec elle que je peux vraiment être comme cela.

T'esquissais un sourire angélique impatiente qu'il découvre ce que tu lui avais trouvé. Louis était peut être la seule personne pour qui tu dépensais sans compter. Et tu savais pas trop pourquoi c'était comme ça entre vous mais il était le seul qui arrivait à te canaliser quand tu faisais des crises de colère, quand tes terreurs nocturnes te rattrapais la nuit. J'suis pas tête en l'air que tu protestais. Non mais c'était juste que c'était pas essentiel pour toi de sortir avec une écharpe et que pour le coup, t'avais pas tellement eu envie de fouiller dans tes affaires pour en sortir une. Puis peut être que tu savais aussi que de toute façon, Louis ne te laisserait pas affronter de nouveau le froid sans t'enrouler dans des tonnes de fringues pour faire de toi un esquimau. En fait, c'est pas quelque chose que je peux te donner. Puis au final, c'était pas tant un cadeau en fait. C'était plus quelque chose de.. Significatif ? Ouais, t'allais dire ça comme ça. Et puisque c'était plus facile de montrer que de tenter d'expliquer, tu relevais ton pull laissant découvrir ta hanche encore un peu rougis par le travail des aiguilles. Dis toi que tu me quittes jamais comme ça. Parce que ouais, tu venais de te faire tatouer un "l" en écriture manuscrite. Petit, simple mais tellement représentatif de ce qu'il représentait pour toi.

J’ai toujours été attentionné envers Blue, et elle l’a toujours été envers moi d’une manière ou d’une autre. Je prenais toujours soin d’elle parce que je m’inquiétais toujours pour elle mais également parce que je me l’étais quelque peu approprié. C’était mal mais à chacune de ses relations, je faisais toujours mon possible pour que cela se termine –j’avoue ne pas faire grand-chose non plus, on le fait naturellement. Elle voulait m’avait offert un cadeau, alors je lui sors une liste qui me passe par la tête. Mais ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait vraiment me donné, ce qui m’intrigue un peu plus pour le coup. Tu m’intrigues là… lui dis-je en fronçant les sourcils. Je finis par baisser les yeux en voyant qu’elle remontait son t-shirt, pas trop haut non plus, il y a mon collègue derrière et je n’aimerai sûrement pas qu’il puisse voir cette partie de sa personne. Quand je vis le petit « l » dessiné sur sa hanche, je sentis mon cœur battre un peu plus dans ma poitrine. Je lève les yeux pour planter mon regard dans le sien. Je ne comptais jamais te quitter mais disons que là, ça sera encore moins. dis-je en souriant. Je pris sa main dans la mienne et viens déposer mon front contre le sien. Merci ma belle, ça me fait vraiment plaisir et au moins, je suis sûr de pouvoir veiller sur toi tous les jours. Et à chaque minute, même quand elle est avec les autres… Jalousie quand tu nous tiens.

Fallait dire que vous en aviez partagés des choses. Pas qu'un peu même. Il était l'un des rares à être si bien informé par ton passé. Parce qu'il avait été témoin de tout. Des bleus sur ta peau, des marques sur ton visage, de tes difficultés à vivre avec tout ça. Et il était celui qui t'avais le plus supporté. Qui ne t'avais jamais laissé tomber. Celui avec qui tu t'étais enfui à bien des reprises finissant par vivre avec lui, dormir avec lui, respirer avec lui. Parce que ouais, vous partagiez tout. Y compris le même lit. Y avait rien de bizarre dans ça pour toi, t'avais juste besoin de lui pour avancer. Bref, tu lui montrais ce tatouage que tu venais de faire esquissant un petit sourire alors qu'il attrapait ta main collant son front contre le tiens. T'as pas intérêt, j'suis rien sans toi que tu soufflais. Non, définitivement rien. M'laisse jamais tomber Louis. Tu ne le supporterais pas, ce serait bien trop dur à vrai dire. Parce que c'était toi et lui contre le monde, pour toujours et à jamais. Ça avait toujours fonctionné comme ça et tu le ferais toujours passer avant tout les autres. Parce que c'était Louis, parce que c'était toi.

Je n’aurais sans doute jamais survécu aux maltraitances de ma famille sans elle, elle a été ma bouffée d’oxygène durant toutes ces années alors forcément savoir qu’elle avait gravé mon initiale sur sa hanche. Je trouvais cela complètement dingue mais j’étais également ravi de savoir qu’elle pensait autant à moi. Je ne vois pas pourquoi je partirai loin de ma bouffée d’oxygène. dis-je en rigolant légèrement. Je remets bien ses cheveux et me décale doucement. Il était temps pour nous d’aller acheter ce fameux sapin sinon ça ne serait pas vraiment Noël. Allons acheté ce sapin, et des décorations aussi. dis-je en lui attrapant la main avant de sortir du magasin où on était clairement en spectacle devant tout le monde. On marchait tranquillement jusqu’au marché de Noël là où on en vendait normalement. Tu le veux de quel taille ? demandais-je en les regardant un à un d’un air pensif.

T'aimais pas dépendre des gens, être trop accroché à quelqu'un et pourtant, avec lui c'était différent. Mais c'était impossible de comprendre ce qui vous unissez, disons que vous aviez votre petit monde à tout les deux. Et de toute manière, t'avais pas tellement envie de le partager. Tu souriais à sa réponse alors qu'encore une fois, il touchait à tes cheveux pour te recoiffer correctement. C'était dingue toutes ces attentions qu'il pouvait avoir pour toi et pourtant, tu savais que tu ne pourrais pas t'en passer. T'aimais bien trop la manière dont il avait de prendre soin de toi pour lui demander d'arrêter. Le laissant prendre ta main, tu entrelaçais tes doigts dans les siens le suivant à l'extérieur sans rien dire jusqu'à votre arrivé au marché de noël. Peu importe, on prend celui qui te plait. T'étais pas bien compliqué de toute façon. Et puis tu voulais juste marquer le coup et passer cette soirée avec lui. Parce que ouais, il était hors de question que tu sois coincée avec ta mère, tu voulais vraiment être avec Louis. Ça te dirais qu'on fasse une soirée film ce soir ? On pourrait acheter des pop corn et rester que tout les deux ?

J’étais quelqu’un d’indécis alors forcément quand elle vient me dire qu’on prenait celui que j’aimais, je lui fis une tête comme pas deux. Elle devait assez me connaître pour savoir que j’avais besoin de son opinion pour avancer dans mes choix. Come on, tu sais que je ne suis pas doué pour choisir, je suis indécis. Aide moi. dis-je en lui faisant une moue alors que je continuais à regarder les sapins votant pour le pour et le contre. Je tourne la tête vers elle à sa proposition et j’eus un sourire au coin. Je ne voyais pas une autre soirée que celle-là voyons. dis-je en lui faisant un clin d’œil. Dans tous les cas, il n’y aura pas de soirée temps qu’on n’aura pas trouvé le sapin de nos rêves. Mais seulement si on trouve le sapin et les décorations, parce que je suis têtu et tu m’aimes comme cela. dis-je avec un grand sourire fier de ma connerie. pop corn au caramel salé on est d’accord. lui dis-je en me tournant vers elle en fronçant les sourcils, la menaçant d’un éventuel rejet.

Ouais, t'avais l'impression que ça faisais une éternité que vous n'aviez pas fait ça et tu devais avouer que ça te manquais un peu pour le coup. T'avais besoin de le retrouver, de t'enfermer de nouveau dans cette petite bulle avec lui. Tu sais bien que je ne pourrais pas toujours choisir pour toi.. Tu poussais un soupir ébouriffant ses cheveux de ta main avant de t'arrêter devant un étalage. Celui là est bien non ? Pas trop grand mais plutôt joli et surtout, dans tes prix. M'enfin, t'attendais quand même son avis avant de le prendre et puis, ce serait à lui de le porter jusqu'à l'appartement alors fallait que monsieur s'sente assez fort. J'pensais à du rouge pour les décos. Beaucoup de rouge et une pointe d'argenté, nan ? Ouais, ça rendrait sûrement bien un truc dans ce genre. T'en étais persuadée. Seulement si je choisis le film. Au pire, tu t'en fichais un peu des pop corn. Tout ce que tu voulais, c'était te blottir dans ses bras toute la nuit, comme à votre habitude.

Il n’y avait pas à dire, on ne pouvait pas vivre l’un sans l’autre ou alors il fallait trouver un sosie. Je la regardais en souriant alors que je lui demandais de choisir pou moi, elle ne pourrait pas toujours être la pour choisir pour moi. Ben tu devrais toujours être là, tu me l’as dis nan ? dis-je en penchant la tête sur le côté doucement. Je regarde le sapin qu’elle me montre et j’approuve finalement de la tête. Ouais, il est pas mal. dis-je en approuvant de la tête doucement. Je paye finalement le sapin et le porte avec tant bien que mal du bout des bras. Pourquoi pas, ça peux rendre sympa… Je crois qu’on en a encore de l’année dernière nan mais il va nous falloir des guirlandes rouges, on en a déjà des dorés et on a aussi les lampes électriques. dis-je en souriant alors qu’on continuait à avancer pour chercher ce qui nous manquait. On finit par parler de notre soirée et elle voulait choisir le film en échange des pop corns au caramel salé que j’aimais temps. Bien, on fait comme cela ! dis-je en souriant doucement. On avait un peu près les mêmes goûts au niveau des films donc cela ne me dérangeait pas tant que cela.

Ce qui prouvait encore une fois que tu n'avais pas besoin de grand chose pour aller bien. Pour te sentir en paix. Tout semblait tellement plus simple quand t’étais avec lui, quand t’étais avec lui. Et peut être que tu serais jamais assez reconnaissante au destin de l'avoir mis sur ta route. Parce que même si tu te payais la pire vie de merde au monde, tu l'avais lui. Et partant de la, rien d'autre n'avait d'importance. T’étais juste bien. Bien sur que je serais toujours la. C’était une promesse que tu lui avais fais et probablement la seule que tu serais capable de tenir puisque tu n'imaginais pas une seule seconde ce que ça pourrait être sans lui. Bref, tu venais de choisir le sapin et Louis le payait. Rrh, t'aimais pas quand il faisait ça mais tu savais que t'aurais pas pu l'en empêcher non plus. Laisse tomber les guirlandes, j'ai envie de rentrer. Et quand tu disais ça, c’était généralement parce que u avais envie de t'enfermer dans cette bulle avec lui et.. Ouais, tu voulais être juste avec lui. Sans le monde extérieur. Je t'aime tu sais ? Ouais. L'oublie pas.

A croire que ma vie n’aurait pas été la même sans elle, j’aurais sûrement fini dans un hôpital psychiatrique ou encore serial killer… Avec la famille que j’ai, c’était tout à fait possible. Mais nan, elle était là et elle sera toujours là, j’en étais persuadé. Je lui souris tendrement en l’entendant dire ces mots, elle sera toujours là, elle me le dit tout le temps et je la crois. Le sapin maintenant payé, je m’étais mis en tête de choisir les guirlandes mais elle en décide autrement, elle voulait rentrer. Tu changes d’avis comme de string c’est dingue. dis-je avec un sourire moqueur. Je lui fis un clin d’œil et la suivit en direction de la maison, essayant de ne pas me faire mal avec ce sapin encombrant. Je t’aime aussi, plus que tout. lui dis-je en la regardant avec un sourire. C’était peut-être con de dire cela entre ami mais on n’était pas que des amis, on était plus que cela. Tout le monde le pensait qu’on ne faisait qu’un, on est juste… destiné à être comme cela entre nous. Elle est la seule à pouvoir me toucher après tout.

En fait, l'oublie jamais. Parce que s'il y avait bien une personne sur cette terre à qui tu n'avais jamais eu honte de dire que tu l'aimais, c'était lui. C'était probablement même l'amour le plus sincère sur la planète alors non, il n'avait pas le droit de l'oublier même pour quelques secondes. M'dis pas que t'avais oublié à quel point j'pouvais être indécise. Faudrait vraiment que t'arrêtes de l'abandonner pendant des jours entiers, il finissait par oublier comment tu fonctionnais et ça, ça pouvait devenir vexant tiens.Plus haut que la plus haute des étoiles ? Plus grand que la galaxie ? Non mais parce que sinon, forcément ça comptait pas. Tu souriais à nouveau alors que vous arriviez devant votre immeuble et passant devant, tu lui ouvrais les portes pour lui faciliter la tâche le plus possible. Puis gosh, enfin vous étiez arrivés. Dans votre chez vous, votre petit endroit, votre lieu à tout les deux. Et t'étais bien là. T'enlevais ta veste la posant sur le porte manteau avant de te tourner vers lui. J'peux te piquer un tee shirt ? Comme d'habitude.

J’aurais jamais pu oublier son côté indécis, elle était comme moi mais ce n’était pas pour les mêmes raisons et heureusement j’ai envie de dire. Je penchais la tête doucement en la regardant avec tendresse. C’est sûrement le côté que je ne pourrais jamais oublié chez toi. dis-je en rigolant. Après notre déclaration d’amour là voilà encore à voir les choses en grand. La galaxie on va dire. dis-je en rigolant une nouvelle fois, chose que je faisais tout le temps quand elle était là. On finit par arriver à l’appartement et je dépose le sapin finalement en soupirant d’aise. Je retire mes chaussures et mon manteau alors que mon regard se pose sur elle. Je ne vois même pas pourquoi tu me poses encore la question. Elle se trimballait toujours avec mes t-shirt sur le dos et autant dire que cela ne cachait pas grand-chose mais j’ai tellement l’habitude de la voir. J’en profite également pour me changer, enfilant un bas de jogging et un haut simple. Fallait au moins qu’on déballe le sapin, on le décorera plus tard. Ce que je fis en attendant qu’elle fasse je ne sais quoi.

En vrai, quand vous étiez à l'appartement, t'avais plus l'habitude de porter ses fringues que les tiennes. C'était peut être un peu étrange mais c'était comme ça. T'aimais bien avoir ses tee shirts sur le dos et.. Tu lui demandais toujours l'autorisation même si tu savais par avance que la réponse serait "oui". D'ailleurs, il te faisait la remarque et t'esquissais un sourire allant chercher dans le placard celui que tu préférais pour pouvoir l'enfiler. Ouais, juste le tee shirt et rien en bas sauf des sous vêtements. Et une fois fait, tu retournais dans le salon alors que Louis venait de déballer le sapin le posant pile à l'endroit où tu voulais. Avoue que je suis carrément canon comme ça. Tu riais te laissant tomber sur le canapé sortant ton téléphone pour checker tes messages. Mouais, rien de bien intéressant pour le coup.Alors, j'propose l'intégrale d'Hunger games pour ce soir. T'en dis quoi ? Ouais t'aimais bien ces films. En fait, t'étais carrément hypnotisé par Katniss, fallait dire que tu te retrouvais légèrement en elle, dans son caractère et.. Ouais, t'avais envie de regarder ça.

Le sapin était enfin déballé et Dieu sait que j’ai failli m’éborgner plusieurs fois à cause des branches. Mais c’était enfin installé, il manquera juste les décorations et on sera prêt pour Noël, d’ailleurs elle passait bien Noël avec moi ou bien ? Enfin, on verra bien sinon je trouverai bien un truc à faire. Je me tourne vers elle quand elle revient dans la pièce. Adorable comme toujours. dis-je en ayant un sourire au coin. Autant dire que j’avais l’habitude alors maintenant les choses se passent bien. Je viens m’installer à côté d’elle dans le canapé quand elle me dit vouloir faire l’intégrale des hunger games ce soir. On fait une nuit blanche alors car ca va être long. dis-je en haussant les épaules. Je ne détestais pas ce genre de chose, c’était pour les filles quoi. On mange quoi alors ? Tu nous fais à manger ou c’est encore moi qui m’y colle ? dis-je en l’interrogeant du regard. Allait-elle prendre le rôle de la femme de la maison ce soir ? Bizarrement j’en doute quelque peu.

De toute manière t'avais pas besoin de te justifier puisque vous aviez fait un deal et que c'était à toi de choisir le film. Par conséquent, il ne pouvait rien dire à part subir que ça lui plaise ou non. Bref, tu disais canon, il répondait adorable. C'était même pas étonnant, c'était du Louis tout craché. Tu levais les yeux au ciel un sourire amusé venant prendre sur la canapé. Canapé ou il ne tardait pas à te rejoindre d'ailleurs pour ton plus grand plaisir. Pff, j'suis sûre que tu vas t'endormir au début du troisième. Ouais ouais, il était pas tellement résistant pour les nuits blanches, voir même pas du tout en fait. Bref, question fatidique, qui faisait à manger. Tu souriais d'une façon angélique tournant ta tête vers lui avant de prendre ton regard de chat potté. Tu sais que j'adore quand tu me fais à manger. S'il te plaaaaaait. Puis toi tu détestais le faire de toute façon.

Elle me connaissait que trop bien, j’étais le genre de mec à vraiment avoir besoin de mes heures de sommeil alors forcément… J’allais m’endormir comme une merde durant l’intégralité des hunger games. Ce n’est pas faux, je sais déjà que je vais m’endormir alors espérons que cette fois je m’endorme dans une position confortable. dis-je en grimaçant. Mon cou a souffert lors de notre dernière soirée. Enfin, ce n’était pas maintenant que j’allais m’endormir puisque je devais encore une fois faire à manger, j’ai plus l’impression d’être une bonniche qu’autre chose. Un jour tu joueras le rôle de la femme, j’y crois. dis-je en soupirant alors que je me lève pour partir dans la cuisine. Un plat simple et rapide, des spaghettis à la Carbonara, il ne fallait pas trop m’en demander non plus. Je commence à faire bouillir l’eau alors que je sors tout ce qui me faut pour faire à manger. Ma futur femme me fera à manger, je l’espère de tout cœur.

Et t'étais vachement nulle dans ce domaine. Il savait que te laisser toucher au fourneau, c'était prendre le risque de te voir foutre le feu à toute la cuisine simplement en faisant des pâtes. Fallait pas chercher à comprendre comment tu te débrouillais, t'étais juste pas aidé dans le domaine de la cuisine et peut être bien que tu ferais une piètre femme d'ailleurs. J'avais oublié que monsieur était douillé. T'esquissais un petit sourire te moquant de lui gentiment alors qu'il avait l'air dépité de devoir faire à nouveau la cuisine. Héééé, j'prends quand même vachement soin de toi. Il avait pas le droit de dire le contraire en fait. C'était juste pour ça que t'étais chiante. Et poussant un soupir, tu finissais par te lever alors qu'il avait mit l'eau à bouillir. Pour te prouver ma bonne foi, j'veux bien t'aider. Mais fallait pas qu'il s'étonne si ça tournait au désastre. Après tout, c'était de toi qu'on parlait là.

J’étais encore de corvée de cuisine, j’espérais tout de même qu’un jour elle allait faire l’effort d’apprendre à cuisiner… C’est un minimum pour son futur après tout. Je soupirai doucement avant de pencher la tête sur le côté, partant vers la cuisine pour commencer à préparer des pates à la carbonara. Je fais toutes les tâches ménagères blue ! a croire que c’est moi la femme dans cette colocation. dis-je en rigolant légèrement. Je commençais déjà à préparer ce qu’il fallait avant qu’elle ne vienne me rejoindre. C’est très gentil de ta part ma belle, tu peux me prendre les pates peut-être et mettre la table. dis-je en lui faisant un clin d’œil. Je mis à cuir les lardons avant de rajouter un peu de crème fraîche. Cela n’allait pas mettre trop de temps et ce n’était pas plus mal, mon ventre n’était pas content à cause de la fin qui le tiraillait depuis quelques heures maintenant.