i think we're haunted. ♥

 Mais qu'est-ce que tu fou ici ? Tu n'as rien à faire ici. Si ce n'était pas Tristan, si ce n'était pas ton ventre qui cris famine, si ce n'était pas l'alcool et la musique, tu ne serais même pas ici. Regarde toi. Cette coupe de cheveux couper à la va vite avant un rendez-vous professionnelle, cette robe beaucoup trop petite, et cette mauvaise onde autour de toi. Tu n'as rien à faire ici. Tu ferais mieux de rentrée, ramener autant de petit four que tu peux dans ton sac et partir à pas de loup entre les gens occupé à parler d'architecture et d'art moderne. Sujet dont tu ne peut pas débattre. Et si tu parlais, qu'est-ce que tu vas leurs dire ? Bonsoir, je travail dans un magasin de disque, je nettoie les album au psht psht tout les jours et je dors sur un matelas king size trouver sur le bon coin ? Ses gens sont beaucoup trop percher pour toi, tu n'as rien à faire ici. Tu boit une gorger de champagne et enfourne le plus de petit four que tu peut dans ta bouche, presque plaquer contre le bar pour en avoir un autre et réussir à attraper ses petits merdes avant qu'elles s'envolent dans la salle. Soudain, il apparaît. Comme un mauvais souvenir, comme les secrets qu'on essaie d’intérêt en oubliant leurs existence, mais qui finissent toujours par surgir de nul part quand on s'y attend le moins. Et lui, c'était ton plus gros secret. « Mon employeur, reste polie d'accord ? » te dis Tristan, avant de salué poliment Timothy d'une tape sur l'épaule, et retournée à ses vocations. Il pose son verre sur le bar, et fait un geste du doigt pour en avoir un deuxième. Tu stop le serveur dans son geste, et tire son verre contre toi pour capter son attention. Toujours dans ses penser celui-là, on ne peut pas lui en vouloir, ce monde ne mérite pas une minute d'attention. « Tu devrais te calmer un peu sur la boisson. » dis-tu d'un ton sec. C'est toi qui dit ça ? La reine du shoot téquila. Tu poses tes yeux sur lui, et le regarde tout simplement. Pas un simple regard quand on tourne sa tête vers une personne pour lui parler, tu regardes chaque détail de sa personne, de sa mâchoire à ses chaussures, à la manière qu'il a de se tenir, à ses yeux d'enfant et sa coupe qui part en vrie. « Je ne savait pas que mon frère travailler pour toi. Quand il m'a dit qu'il bosser pour quelqu'un d'important, je pensais qu'il parler de quelqu'un de réellement important. » tu glousse, et avale une gorge de champagne, le destin fait si bien les choses.

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 Quel crétin. C'est tout ce qu'il est, et c'est tout ce qu'il a toujours été. Il t'en a fallut du temps pour t'en rendre compte, pourtant l'évidence est sous tes yeux. Un air satisfait alors que tout les regards son tournée vers lui, des murmures, des jeunes filles qui n'ose même pas le regarder par peur de fondre devant lui, Timothy Carstairs oh mon dieu, qu'il est beau. C'est un crétin, c'est tout ce qu'il est. Tu roules des yeux faces à ton petit numéro de : je suis le roi du monde, je m'en fou de tout. « Stupide Carstairs. » dis-tu en buvant le fond de ta coupe de champagne. Tu devrais t'en aller, et oublier tout ça. Tu l'as déjà fait une fois, alors le refaire ne serais pas une lourde tâche. Rentre, lit, rêvasse, oublie. Mais ce goujat avait réveiller quelques choses en toi. Une fureur que tu n'avais pas vu depuis longtemps. Sa vie était parfaite, pleine d'or et de diamant, emballer dans du papier cadeau brillant, et regarde ou en est la tienne. Il pense être parfait, mais il ne l'est pas. Dans ses yeux tu as vu la même chose qui brille dans les tiens : le vide. Tu attend donc qu'il s'éloigne de la foule, après avoir fait le beau devant ses futurs-mannequin-anorexique qui lui fait des sourires avant de glousser dans son verre. Vérifie que personne ne te suit, avant de le rejoindre sur la terrasse et fermer la porte derrière toi. À présent il n'y avait plus que vous deux, comme avant. « Je maintiens ce que j'ai dit. » dis-tu pour attirer son attention. « Tu n'es personnes, tu es stupide, puérile, vantard, crâneur. Et là tout de suite, maintenant j'ai envie de te frapper. » parce qu'il t'as ignoré, parce qu'il ne te donne pas l'attention que tu devrais avoir après toutes ses années. Tu reprend ton calme, et t'avance, pour t’asseoir sur une chaise que tu tire près de lui. « Ou t'embrasser. N'être personne ne fait pas de toi une mauvaise personne, ça te rend humain. Ce n'est pas le titre qui fait de toi quelqu'un de réel. Et j'te l'avais dit autre-fois mais j'te le redit : les cravate te vont pas trop. » ta voix devient plus douce, plus calme, sûrement attendris par le spectacle d'un new york silencieux qui se dérouler sous tes yeux.

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Tu craches ton venin sur lui, sans retenue. C'est quelques choses qui avait besoin de sortir, cette haine et cette rancœur que tu gardes depuis si longtemps avait besoin de sortir. Pourtant tu es toujours autant partager entre ces deux même sentiments : l'aimer ou le haïr. Tu t'en a aucune idée, le temps que tu tires ta chaise, tu n'as qu'une envie : lui en claquer une. Bien mériter, de toutes tes forces, jusqu'à ce que tes doigts en deviennent rouge. Et plus tu te rapproche, plus tu as envie de lui déchirer ses vêtements, plaquer tes lèvres contre les siennes et coller ton corps contre le sien, pour sentir les battements de son corps à travers sa chemise et sa respiration contre ton visage. Ça a toujours été comme ça dans ta tête, et une fois arriver, tu n'as plus envie de rien. Tu t'assoie en face de lui, les jambes coller au reste de ton corps et l'observe. « Ne me tente pas, Carstairs. On sait tout les deux que si je t'en claque une, tu l'auras mérité. » il le sait, c'est bien ça le pire. Il sait qu'il t'as fait du mal, qu'il t'as utiliser, qu'il t'as mal-mener, mais loin de lui l'idée de s’excuser ou trouver une petite phrase d’explication. Non, Timothy reste ce con qui aime être con, la tête haute et les yeux rivé sur la vu, c'est un crétin et les crétins ne s'excuse pas, ils vont jusqu'au bout de leurs débilités. « Sûrement parce que c'est des reproches ? Et de la rancœur ? J'vais pas te rappeler comment tu as agis à mon égard, je pense que tu t'en souvient. Tu ne pensais tout de même pas que j'allais te sauter au cou lorsque je t'ai vu, si ? » tu poses tes yeux sur lui, intensément, rappelant à ton cerveau chaque partit de son visage que tu as caresser du bout de tes doigts, et la sensation que ses lèvres ont sur ta peau. C'était horrible, c'était comme relire un livre qu'on déteste mais qu'on est obliger de relire parce qu'il faut rendre un stupide devoir dessus. « Tout ça est stupide. Toi, cette appartement, ces gens friquées, ces soit disant œuvre d'art sur tes murs. Ça te rend heureux tout ça ? Parce que quand j'te regarde j'voit que du vide. » qui te permet de donner ton avis ? Personne, mais tu le donne quand même.

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Prétentieux, vantard, stupide, carstairs. Il manquerais plus que ça, qu'il te demande de le claquer, sur le coup tu hésites, mais l'envie s’estompe rapidement ; qu'il te le demande enlève l'effet de surprise et ce serai lui faire une faveur. Après tout, il pense que si tu le frappe violemment, ça enlèvera la peine que tu as en toi, pourtant, elle est toujours présente, et elle sera toujours présente. Tu te contente de lui dire le fond de ta penser, sans filtre. « J'pense que la prochaine fois que Trist' me propose une soirée, je lui demande un listing des invités. Histoire de ne pas tomber sur le grand méchant Castairs. » il est vide, le néant l'habite et il vague en lui comme bon lui semble. Plus rien ne le touche, plus rien ne l'effraie, tu peux voir la même lueur de désespoir que tu voit tout les matins en te regardant dans la glace. C'est ça qui vous unis, le manque total d'espoir et la solitude qui vous dévore de l'intérieur. « Qu'est-ce que j'ai a te reprocher déjà ? Ah oui laisse moi dresser une petite liste des choses que tu m'as fait subir. » Bien sur qu'il s'en rappel, bien sur qu'il est déjà au courant de ses erreurs, mais bien sur que tu prend un malin plaisir à lui rappeler ô combien fragile petite tchad weasley, c'est fait dévorer par le grand méchant loup timothy carstairs. Tu te redresse, t'installant confortablement sur ta chaise et compte sur tes doigts à chaque fois que tu en énumère un. « numéro un, tu m'a fait croire que j'étais importante, numéro deux, tu m'a fait tomber pour toi, pour tes mots d'amour, tes promesses en l'air et ton don pour rendre une personne merveilleuse alors qu'elle ne l'est pas. Petit trois, tu as eu ce que tu voulais, en sachant très bien que pour moi, passer le cap des préliminaires n'était pas que un coup d'un soir et petit quatre.. » ta gorge se re-saire. Tes doigts tremblote et tu pose une nouvelle fois ton regard sur lui, sur chaque petit détail te rappelant le mal qu'il t'as fait endurant, mais le plaisir qu'il a pu te procurer. Est-ce que c'était le moment parfait pour lui annoncer qu'il a faillit être père ? Qu'à quelques mois près, son destin aurait chamboule de tout au tout ? Tu te rappel avoir dresser une liste de prénom, regarder sur le net une manière de romantique de lui annoncer les choses, avoir fait des scénario pas possible sur ta futur grossesse et puis.. et puis nada. Il est partis, tu es rester et rien ne serais jamais pareille. Tu regarde vers l'horizon pour te redonner un peu de force, tes yeux commencer déjà à se tremper et tu n'avais aucunement envie d'être faible devant lui. Il y a bien d'autre problème dans ce monde qu'une gamine perdu et en quête d'amour. Alors tu prend une respiration et puis. « Petit quatre, tu m'a abandonner alors que j'étais à trois mois de grossesse. »