Ouais bah la photographie, ça t'aidais pas vraiment à gagner ta vie. En fait c'était carrément le contraire. Parce que t'avais un peu de mal à te faire un nom et tu refusais l'aide de ton beau père. Hors de question que tu réussisses grâce à lui. Résultat, t'en étais rendu à te chercher un boulot à mi temps pour te permettre de continuer à vivre. Non mais parce que ouais, t'allais certainement pas lui demander de l'argent. Et bref, c'était la merde. Tu poussais un soupir poussant les portes d'un café lambda. Ouais, t'avais besoin de caféïne pour le coup et puis aussi de faire de la lèche au patron pour qu'il t'offre une place. Quoi que ça, ça serait moins facile pour la peine. Payant ta boisson tu te retournais pour trouver une place apercevant Jenson. Whut ? Mais pourquoi fallait que tu le croises tout le temps maintenant ? Tu levais les yeux au ciel ne pouvant t'empêcher de lui trouver quand même un putain de charme. Ouais non mais pourquoi les cons étaient canons ? Soupir. Tu songeais presque à sortir pour n'pas être dans la même pièce que lui et finalement, tu t'sentais plus d'humeur à jouer. Ouais. Un bout de papier et tu griffonnais ton numéro que tu laissais discrètement tomber sur ses genoux en te penchant pour attraper le sucrier poser sur la table. Pardon pour le dérangement, j'ai juste besoin de ça. Et un petit clin discret avant de t'asseoir à la table juste en face de lui. Que le jeu commence.

Un énième moment avec des clients. Ce n'était pas un top client, mais une personne assez terre à terre. Alors j'avais opté pour un café assez moyen, pas vraiment haut de gamme. On se retrouvait avec une clientèle autour de nous assez basique et j'étais pas particulièrement fan. Mais je n'avais pas trop le choix malheureusement. Commandant un café colombien serré et corsé, mon client lui optait pour un cappuccino. Ugh, il n'est pas fan du café, je sais pas si je vais donner suite à sa requête pour le coup. Mine de rien, on en apprenait beaucoup sur une personne quand on mangeait avec elle ou qu'on prenait un café, en l'occurrence comme maintenant. Alors bon, ouais, j'allais sûrement éviter.. ou le refiler à quelqu'un d'autre au boulot. Ouais, c'est bien ça. Je buvais tranquillement quand je voyais Blue s'approcher de moi pour attraper le sucrier juste à côté, sur la table. « Pas de soucis » Évidemment, un bout de papier tombait sur mes genoux et je le lisais discrètement. Enregistrant le numéro sur mon téléphone, je lui envoyais un premier message. En manque de moi ? ;) Ouais, elle saurait déjà qu'il s'agit de moi pour le coup, l'arrogance se lisait même à travers un simple SMS de quatre mots.

Quoi qu'avant, il faudrait déjà qu'il accepte le jeu. C'était déjà beaucoup moins sûre pour la peine. Rien ne disait qu'il allait faire quoi que ce soit avec ton numéro. Peut être même qu'il allait immédiatement le jeter ou quelque chose comme ça. Ouais, t'en savais rien mais t'étais curieuse et c'était pour ça que tu te mettais en face de lui pour avoir une pleine vue sur toutes ses réactions. Bref, l'écran de ton téléphone venait de s'éclairer et tu souriais amusée en découvrant le message. Bien sûr que c'était lui et ta réponse ne s'faisait pas attendre. Ou peut être juste en manque de sexe. ;) Arrogant, comme d'habitude. Il serait même pas étonné en lisant ça, t'en étais persuadé. Et juste après avoir envoyé, tu le fixais du regard juste pour voir sa réaction. Come on Jenson, lis le sms. Puis t'étais sûre qu'il adorais quand t'étais comme ça avec lui. Il adorait ton côté provoquant, c'était déjà ce qui l'avait fait craquer la première fois, pas vrai ?

Bien sûr que j'avais récupéré son numéro, bien sûr que je l'avais enregistré sur mon téléphone. J'veux dire, j'avais quand même plutôt bien kiffé le tête à tête qu'on avait passé ensemble l'autre soir à l'Empire State Building, durant le gala de son beau-père, s'avérant être le Maire de la ville de New York City. Ouais, j'admettais avoir pris mon pied avec une gamine qui avait quoi, dix ans de moins que moi. Ouais, j'admettais vouloir remettre le couvert pour le coup. Souriant à la réponse qu'elle m'avait envoyé, je lui répondais à mon tour. Je vois. Pourquoi moi alors ? Je croyais que tu t'étais ennuyée la dernière fois. Faut bien dire ce qui est, elle ne m'avait pas répondu quand je lui avais demandé. Alors j'avais pris ça pour un "non, c'était nul, on recommencera pas". Bien entendu, ça ne m'avait pas atteint parce que je savais que j'étais un bon coup, mes nombreuses conquêtes n'ayant dit que du bien de mes performances. Mais là du coup, j'étais un peu dans le flou avec la jeune femme, que j'observais doucement pour voir sa réaction, tout en écoutant ce que monsieur ennuyeuxàmourir avait à me dire.

Wait, il venait de sourire là ? C'était genre la première fois que tu le faisais sourire et pour le coup, tu devais avouer qu'il était encore plus craquant comme ça. Non mais vraiment, fallait que t'arrête. T'étais supposer détester ce type et là, t'étais en train de jubiler parce que tu le faisais sourire avec un simple message. M'enfin. Tu le regardais pianoter sur son clavier secouant la tête en lisant sa réponse. J'ai jamais dis ça. N'interprète pas les choses de la mauvaise façon. Bien sûr que t'avais pas répondu à sa question sur le moment parce que c'était une question de fierté. Tout comme il ne te dirait probablement jamais qu'il était désolé pour son comportement de gros con dans le Bronx. C'était comme ça que vous fonctionnez, fallait pas chercher plus loin. Et après une seconde d'hésitation, tu pianotais à nouveau sur ton téléphone. Disons juste que j'ai envie de sexe et que je te veux TOI spécialement. Voilà, de quoi flatter son égo au moins un peu.

Ouais, faut croire que sa réponse m'avait fait sourire. Elle avait envie de sexe, pas de moi. Enfin du coup, y'avait moyen de s'arranger pour qu'on ait tous les deux ce qu'on voulait. Parce que bon, fallait être honnête, j'avais envie de sexe aussi et c'était beaucoup plus intéressant que l'étude de marché de monsieur jemefaischierdanslavie en face de moi. Sentant mon téléphone vibrer, je lisais le message qui, mine de rien, portait toute la vérité. Elle n'avait rien dit, c'est vrai et encore une fois, je souriais, pris à mon propre jeu. J'avais même commencé à répondre à ce message quand je voyais un autre s'afficher devant mes yeux. Donc... Dis le moi avant. Tu t'es ennuyée ou tu as pris ton pied ? Je ne lâchais pas le morceau pour le coup, j'avais envie de le dire. Une fois que j'avais envoyé le message, je hochais la tête au client avant de déposer mon regard sur elle, la fixant jusqu'à ce qu'elle reçoive le message. Ouais, j'attendais que son regard croise le mien.

Pour une fois, t'avais pas envie de le facher. T'avais pas envie de lui envoyer une pique pour rajouter encore plus de froid entre vous. Tu pourrais très bien le faire après. Une fois que t'aurais obtenue ce que tu voulais. Un serveur passait près de toi et tu l'interpelais pour avoir une assiette de frite. Bref, tu le regardais notant sa façon de sourire, les fossettes que ça créait et le semblant d'éclat qu'il pouvait y avoir dans ses yeux à ce moment là. Ouais, s'il était un peu plus souvent comme ça, tu pourrais presque le trouver agréable. Ton téléphone toujours ouvert sur la conversation tu voyais son message s'afficher et tu relevais le regard vers lui alors qu'il te fixais déjà. Bah tiens, lui aussi chercher à analyser tes réactions. T'esquissais un sourire en sa direction passant ta langue sur tes lèvres de manière provocante avant de lui répondre une nouvelle fois. T'as besoin qu'on te flatte ton égo ? Btw, j'ai carrément pris mon pieds ouais. J'en ai même fais des rêves érotiques hier soir. Tu me laisses recommencer ?

Ouais bah ouais, elle me plaisait cette fille, bien plus que j'aurais pu l'imaginer. Ouais, c'était étrange mais depuis qu'on avait couché ensemble, je commençais à pouvoir la supporter. Elle était quand même une gamine provocante et assez hargneuse. On dirait qu'elle repousse les gens, qu'ils ne s'engagent pas trop dans une certaine voie avec elle et.. ouais bon, on va arrêter l'analyse de deux francs cinquante. C'est ma femme la psy, pas moi. J'attendais alors que Blue me réponde à mon SMS et quand le serveur passait, je lui demandais une part de tarte aux pommes pour le coup, j'avais une petite faim. Et puis mon téléphone vibrait et je me pinçais les lèvres, lisant la réponse de la jeune femme. Peut-être ouais, qui sait. Et puis pourquoi pas, mais pour faire un rêve de ce genre, faut un lit. Je pense pas qu'il y ait ce qu'il faut ici. Ouais, un café populaire avec des tables et des chaises. Y'a de tout, sauf un lit.

Tu t'installais bien au fond de la banquette gardant cet air arrogant sur ton visage le regardant pendant qu'il lisait ton message. Contrairement aux autres fois, il n'était pas aussi expressif mais tu ne laissais pas tomber pour autant. Et quand le serveur revenait avec ta commande, tu ne le remerciais même pas trop concentré sur ton téléphone, Jenson et son visage. Est ce qu'il te faisais de l'effet ? Peut être bien ouais. Peut être même plus que ce que t'aurais voulu. J'prends ça pour un "pas aujourd'hui" du coup ? Si c'était le cas, t'allais sûrement le prendre mal. D'ailleurs, il était même possible que tu l'ignores par la suite puisque tu n'aimais vraiment pas qu'on puisse te dire non. En fait, c'était le genre de truc qui t'insupportais. Et si à ce moment précis t'avais décidé que tu voulais de nouveau coucher avec lui, mieux valait pour lui qu'il ne le refuse pas. Be careful Jenson, elle donne pas de seconde chance Blue.

Ouais, j'appréciais bien plus que j'aurais pu le croire cet échange de sms avec la jeune femme. Ouais, pour le coup j'envisageais d'appeler John pour qu'il s'occupe de nous réserver assez rapidement une chambre dans le quartier, dans un hôtel où j'étais soit un habitué, soit un inconnu. Ouais, pas un entre deux pour le coup, bien trop compliqué à gérer. Et puis John savait y faire pour le coup. Prends ça pour un "je m'occupe de tout" ;) Je reviens vers toi avec les détails. Je relevais le regard sur elle esquissant une nouvelle fois un sourire avant de pianoter un numéro sur mon téléphone. « John, j'aurais besoin de l'habituelle. Pour 4. Simple, dans le quartier. Appelle moi quand t'as tout » Et voilà, des codes, des mots de passe. Voilà pourquoi j'aimais John pour le coup, on se comprenait grâce à un langage bien à nous. J'envoyais à présent un message pour Blue. Grâce à John, on va avoir une chambre pour une heure, d'ici une vingtaine de minutes, dans le quartier. Tu penses pouvoir tenir le coup ? disais-je en rigolant alors que je concluais avec le client. Ouais, pour le coup, j'en avais plus rien à faire de notre rendez-vous d'affaires et il avait bien du le comprendre vu mon manque d'intérêt. Je l'avais du coup redirigé vers un autre collègue qui serait certainement bien plus intéressé par lui dans le but de se faire du chiffre.

Est ce que t'étais en train de stresser ? Non, en fait t'appréhendais juste la réponse pour le coup et tu le fixais attendant qu'il te réponde. Réponse qui te plaisait bien pour le coup. Un sourire de satisfaction venait naître sur ton visage alors que tu posais ton téléphone à côté de l'assiette piochant une frite dans celle ci. Ouais, t'avais juste qu'à attendre mais dans tout les cas, t'allais avoir ce que tu voulais alors forcément, ça te plaisais. Et quelques minutes plus tard, tu recevais un nouveau message et t'entendais le rire de Jenson. Wait wait, quelle connerie est ce qu'il avait pu marquer ? Tu déverrouillais le téléphone prenant connaissance du message avant de secouer la tête faisant voler tes boucles brune autour de ton visage. Peut être bien. Tu crois que ça vaut le coup si j'attends ? que tu finissais par lui envoyer. Ouais bah t'aimais bien jouer, c'était pas de ta faute. Tu relevais le visage vers lui, plongeant ton regard dans le sien avant d'agiter doucement ta main remuant lentement les doigts.

Je serrais la main de monsieur qui s'était levé pour partir, quittant l'établissement pour retourner à ses petites affaires alors que je me rasseyais pour manger ma tarte aux pommes. Ouais, autant dire que c'était une bonne chose de faite.. que de me débarrasser de lui. Mon esprit était bien trop occupé à divaguer sur comment j'allais prendre la jeune Blue. Ouais, elle était jeune et ça continuerait de me faire tiquer pour le coup, mais gentiment, évidemment. J'attendais sa réponse et quand elle arrivait, je me remettais à sourire. Le regard se levant encore sur elle, je la voyais agiter ses doigts. Elle me provoquait ? J'en savais trop rien mais ça me plaisait. Mine de rien, c'était assez excitant comme situation. Je pense ouais. Mais c'est toi qui doit mieux le savoir, c'est toi qui sait quelles sensations mon corps peut te procurer Et j'avais dans l'idée de lui donner des papillons dans le ventre... ouais bon, un peu en dessous quand même. C'est pas question de sentiments, mais bel et bien de sexe. Une bonne partie de jambes en l'air.

Et pourquoi est ce que tu te sentais aussi euphorique ? T'en avais aucune idée. Tu comprenais même pas cet effet qu'il te faisais ni même pourquoi est ce que t'avais tant envie de lui. C'était stupide mais.. Il était vrai que t'avais repensé à ce moment que vous aviez partagés pendant le gala et le fait de le voir ici t'avais donné des idées mais c'était juste trop bizarre. Très bien, j'attends alors. Ouais, bah cette réponse voulait tout dire. Tu verrouillais ton téléphone continuant à piocher dans ton assiette sans baisser le regard une seule seconde. Généralement, les gens avaient tendance à trouver ça déstabilisant. A cause de ton regard, de tes yeux comme certains pouvaient dire mais.. Tu pouvais pas t'en empêcher à vrai dire et t'aimais bien le charmer de la sorte. Parce que ouais, t'avais quand même l'impression que tu lui faisais un petit effet. D'ailleurs, tu récupérais ton téléphone pour renvoyer un message pour la peine. Et d'ailleurs, je te retourne la question. T'as pris ton pied en couchant avec moi ? Bah ouais, si t'avais du y répondre, fallait qu'il le fasse aussi.

L'idée de me retrouver seul dans une chambre d'hôtel me faisait légèrement tourner la tête. Ouais, j'avais déjà couché avec des filles plus jeunes ouais... mais pas aussi jeune. Et pourtant, elle restait quand même douée dans son genre. J'entends pas là que j'avais quand même pris mon pied, bien plus qu'avec d'autres filles fades de l'Upper East Side. Certaines femmes de mes clients semblaient être aussi sexy que douées ne l'étaient pas forcément. Alors que Blue, elle l'était carrément pour le coup et j'avais pas eu l'impression de m'être fait arnaquer. D'ailleurs, elle ne cessait de me fixer là pour le coup et c'était loin d'être aussi déstabilisant que ce qu'elle pouvait penser. Au contraire. Ça me confortait dans l'idée que je commençais à plutôt bien la cerner. Je sentais mon téléphone vibrer une nouvelle fois et je regardais avec un sourire en coin sa question. Je pense que le fait de faire autant d'efforts pour avoir une chambre d'hôtel assez rapidement répond à la question, non ? Pour le coup ouais, ça répondait plutôt bien à la question. Je voulais réitérer l'expérience avec une gamine. C'est qu'elle valait largement les efforts fournis.

C'était surtout une question d'égo à vrai dire. Parce que ouais, t'étais curieuse de sa réponse. Bien sûr qu'il voulait recoucher avec toi et que par conclusion ça voulait dire qu'il kiffait bien mais peut être étais ce juste parce que sur le moment présent, il n'avait rien d'autre à s'mettre sous la dent. Ouais, du coup tu voulais juste savoir. J'pense bien ouais. J'vais fumer une clope, tu peux toujours venir dehors. que tu répondais laissant un billet sur la table avant de te lever. T'façon, attendre ici ou à l'extérieur, c'était la même chose à peu de chose vrai et là, t'avais vraiment envie de t'en griller une. Remettant ta veste sur tes épaules, tu sortais une cigarette de son paquet avant de lui adresser un clin d'oeil amusé et de te diriger vers la porte pour sortir. Libre à lui de venir passer un peu de temps avec toi ou d'attendre que cette fâmeuse chambre d'hôtel s'libère. Dans tout les cas, ça ne changerais pas l'issu.

Est-ce que c'était un bon coup ? Ouais. Est-ce que je lui avouerais ? Peut-être un jour ouais. Mais bon, je pouvais toujours le faire indirectement, comme je venais de le faire par message. Oui, je gérais toute la logistique pour qu'on puisse se voir dans une chambre, avec un lit et tout le confort qui allait avec. Donc ça voulait dire qu'elle me faisait assez d'effets et assez de plaisir pour que je veuille réitérer l'expérience. Donc ouais, elle était un bon coup. Je fume pas répondais-je simplement tout en continuant de manger ma tarte. Bon, pour le coup j'avais pas tellement envie d'aller dehors, préférant attendre au chaud l'appel de John. Ouais, d'ailleurs il ne tardait pas à arriver. Décrochant, je l'écoutais me donner toutes les informations nécessaires. J'acquiesçais et puis je coupais court. Va dans ma voiture, je te rejoins tout de suite. John sait que c'est toi. Elle savait quelle était ma voiture et pour le coup, j'espérais qu'elle s'en souvienne. Je finissais ma tarte et puis je payais pile le compte avant de m'en aller et de monter à mon tour dans la voiture.

Il ne fume pas. Il s'foutait de toi ou bien ? T'arquais un sourcil finissant par répondre un Tu fumais la dernière fois. Ouais ouais. En sortant du dealer. Tu t'en souvenais très bien d'ailleurs. Mais peu importe, t'allais pas le supplier de te tenir compagnie. Tu fermais correctement ton blouson te dirigeant vers la sortie allumant ta cigarette à peine après avoir poussé la porte. Et gosh, ça faisait du bien. T'étais vraiment dépendante à la nicotine, c'était dingue. T'étais presque à la fin de celle ci que ton téléphone vibrait une nouvelle fois et t'esquissais un sourire voyant la berline s'garait non loin de toi quelques secondes plus tard. Jetant ta cigarette au sol, tu te dirigeais vers la voiture ouvrant la portière avant de t'engouffrer à l'intérieur saluant John. Pas de commentaire, je le déteste quand même. Voilà voilà. Et peu de temps après, Jenson débarquait à son tour et toi, tu continuais juste à regarder par la fenêtre, comme s'il n'était pas là.

Non, je ne fumais pas, mais ça elle ne le savait pas. Ce qui s'était passé dans le Bronx, c'était parce qu'elle m'avait énervé et que j'avais besoin de décompresser assez rapidement. Donc ouais, je ne fumais pas. Je sais. Quoiqu'il en soit, elle avait reçu le message pour rejoindre John dans la voiture qui se garait juste devant le café et une fois que j'avais tout fini, tout payé, je la rejoignais. Elle feignait l'ignorance et pour le coup, je m'en fichais pas mal. John savait très exactement où nous amener et il le faisait en silence. Du coup je regardais également à travers les carreaux mais pas pendant très longtemps puisque la voiture s'immobilisait assez rapidement. « Bouge pas, je reviens » C'était bien à Blue que je disais ça avant de sortir de la voiture pour aller dans l'hôtel en question. Je m'occupais de payer et de récupérer la carte magnétique qui me permettrait d'entrer dans la chambre en question. Pendant que je me dirigeais vers l'ascenseur, je lui envoyais un message. Viens me rejoindre dans l'hôtel, je suis à l'ascenseur. Y'a plus qu'à attendre pour le coup, en espérant qu'elle fasse vite.

De toute façon, tu savais pas quoi lui dire. Parce que bah.. C'était pas non plus ton pote et c'était pas comme si t'avais des trucs à lui raconter en fait. Puis, généralement, vous étiez pas capable de discuter sans vous prendre la tête alors forcément, tu préférais te taire. Faudrait quand même qu'il pense à noter l'effort parce que pour la première fois, tu fuyais le conflit. Après quelques minutes, la voiture s'arrêtait et Jenson prenait la parole. C'était à toi qu'il s'adressait ? Probablement. A moins qu'il ne veuille passer du bon temps avec John mais pour le coup, ça deviendrait assez bizarre. Et pendant l'attente, tu regardais le conducteur avec un petit sourire avant de lui dire. J'crois qu'il m'aime bien. Et le John, il te souriait en retour. Bah tiens, il était cool lui. Tu jetais un coup d'oeil à ton téléphone, saluait John Doe et sortait de la voiture entrant dans l'hôtel l'air de rien. Ascenseur, ascenseur.. Ah, il était là. Et le con riche beau gosse par la même occasion. Tu te dirigeais vers lui, attendais que les portes s'ouvrent et une fois fait, tu entrais à l'intérieur attendant qu'elle s'referme pour le plaquer -ouais bon t'étais pas Hulk mais quand même- contre la paroi. On a une heure, c'est ça ? Mouais, t'en avais pas du tout profité pour faire courir ta main sur ses fesses. Absooolument pas.

Le vide intersidéral, voilà ce qui planait actuellement dans la voiture, durant le petit trajet qui nous menait du point A au point B. Et puis pour le coup, je laissais Blue avec John pendant que je m'occupais de régler l'heure dans la chambre. Et voilà que je me pointais à l'ascenseur pour qu'elle vienne me rejoindre. Je savais pas si elle connaissait le système des hôtels aussi luxueux que ceux là. Au pire, je lui apprendrais, ça lui fera un peu d'éducation. Les portes de l'ascenseur s'ouvraient et puis on pénétrait tous les deux dedans, avant qu'elles ne se referment. Et une fois qu'on se retrouvait à deux, elle se mit à me plaquer contre la paroi, se collant à moi et me foutant même une main aux fesses. Entreprenante ? Clairement ouais et ça me plaisait. « Tu sais qu'on est encore filmé là ? Non pas que ça me déplaise, au contraire. Petit côté excitant, je dois bien l'avouer » Puis au pire on s'en fichait, on faisait comme une grande partie de la population new-yorkaise, on trompait les gens. « Mais ouais, une heure... rallongeable si besoin » Je me pinçais les lèvres avant de voir l'étage voulu s'afficher sur l'écran. J'attrapais sa main et je l'attirais avec moi à l'extérieur une fois les portes ouvertes. Clé magnétique en main, je nous emmenais jusqu'à la bonne chambre, que j'ouvrais et puis que je refermais une fois qu'on y était tous les deux. Enfin dans l'intimité. Forcément, je me laissais aller et j'attrapais son visage de mes deux mains pour aller l'embrasser sans aucune retenue.

Mais t'y pouvais quoi s'il était bien foutu et que t'avais envie de le toucher partout, han ? Non mais vraiment. C'était un peu comme si son corps t'appelais. Un peu comme les gens qui résistent pas devant un gâteau parce que celui ci dit "mange moi". Bah toi c'était la même sauf que c'était les fesses de Jenson qui parlait. Ouais bon, weird. Fallait que t'arrête la drogue. Bref, il parlait de la caméra et si t'avais pensé pendant la première seconde qu'il allait encore t'engueuler, il ne le faisait pas. Chouette, est ce qu'il commençait à te respecter un peu ? Mmh, fallait peut être pas trop rêver non plus. Puis gosh, qu'est ce que tu t'en foutais de la caméra. Toi t'avais rien à cacher puis c'était pas toi qu'étais mariée de toute façon, aha. J'pense que t'auras besoin de la rallonger. Et non, t'étais pas du tout en train de t'envoyer des fleurs. Bref, par respect, tu t'écartais légèrement l'air de rien et les portes s'ouvraient sur le bon étage alors qu'il attrapait ta main te tirant jusqu'à la chambre. Et à peine la porte était-elle refermée qu'il emprisonnait ton visage dans ses main t'embrassant à pleine bouche. Toi, tu laissais tomber ton sac sur le sol le faisant reculer jusqu'au lit jusqu'à ce qu'il tombe dessus avant de prendre place à califourchon sur ses genoux.T'as dominé la dernière fois, c'est mon tour ! Oui, c'était un ordre.

« Alors on rallongera » Pour le coup, pas besoin de discuter. Si elle pense qu'une heure c'est pas assez pour avoir sa dose de Jenson, alors on en prendra deux et puis voilà. Fallait juste que je déplace mes rendez-vous prévus initialement durant cette période pour qu'on puisse faire nos petites activités sans qu'il n'y ait de culpabilité. Enfin, non pas que j'en aie, mais voilà, il allait bien falloir que ma vie sexuelle ait moins d'impact sur ma vie professionnelle. Et puis voilà qu'on y était et on avait pas besoin d'attendre dix ans avant de se retrouver dans la chambre, tous les deux, la porte refermée. Attrapant son visage, je venais l'embrasser et les choses allaient rapidement maintenant. Elle me poussait vers le lit, me faisant m'allonger de force et s'installant à califourchon sur moi. L'idée de la laisser dominer était tentante mais j'étais pas forcément assez à l'aise pour la laisser faire. Alors je la basculais sur le lit et je prenais place au dessus d'elle, attrapant ses deux poignets pour les plaquer contre le lit, de part et d'autre de son visage. « Pas maintenant, peut-être après » disais-je avec un sourire en coin. Et puis même que du coup, j'enfouissais mon visage dans son cou, sentant alors la température monter doucement, degré après degré.

Non mais fallait partager un peu. Parce que bon, tu pouvais comprendre qu'il aimait pas s'faire dominer mais t'aimais pas ça non plus alors forcément, fallait apprendre à partager. Donc ouais, tu lui donnais l'ordre de se laisser faire parce que c'était pas sympa s'il prenait toujours les devants. Sauf que non, m'sieur il connaissait pas le sens du partage et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il t'avais fais basculer s'retrouvant au dessus de toi et tenant tes poignets de part et d'autre de ta tête. Connard ouais. T'es chiant. Au moins, c'était dit. Parce que ouais, pour le coup il te faisais chier et même s'il laissait entendre l'idée que tu pourrais reprendre les devants plus tard, toi t'avais donné l'ordre pour maintenant. Connard again. M'enfin. Comme tes mains étaient légèrement bloqués, t'enroulais tes jambes autour de lui pour l'forcer à s'coller correctement contre toi et t'attendais la petite occasion pour venir rattraper ses lèvres mordillant légèrement l'inférieure. T'as ce qu'il faut ? Des capotes que t'entendais par là du coup. D'ailleurs, m'sieur il semblait de moins en moins réticent à l'idée de se chopper les maladies imaginaires en te touchant. Y avait de l'évolution mine de rien.

Laisser les femmes prendre le dessus pendant l'acte ? Jamais. Enfin ça ne m'était jamais arrivé pour le coup et voir que Blue le voulait... ouais bah non, c'était pas envisageable. Surtout qu'elle restait la petite jeune que je sautais pour la deuxième fois. Donc ouais non, je prenais le dessus, accaparant ses poignets pour les foutre de part et d'autre de son visage, enfouissant mon visage dans son cou. J'étais tenté de laisser ma marque, mais non. Je devais lui faire un point là dessus. Les règles quand on couche avec moi. Ne laisser aucune trace. Même si ma femme était bien au courant de ce qui se passait, je n'avais aucunement envie de lui laisser le bénéfice du doute. J'avais pas envie de la faire souffrir par des petits détails insignifiants. « Ouais attends » Je me redressais, lâchant ses poignets à contre coeur pour aller chercher ce qu'il faut dans le tiroir de la table de chevet. Ouais, John avait demandé tout ça en réservant la chambre, sachant pertinemment qu'on en aurait besoin. Il est rodé n'empêche, vu le nombre de fois que je lui avais demandé ça. « Voilà » Je tendais la capote, laissant le tiroir ouvert puisque bien trop pressé de passer à l'étape suivante avec la jeune femme. En vrai, il fallait qu'elle me donne son âge... ou alors j'allais me renseigner par moi-même.

Puis tu pourrais continuer à le faire chier pendant longtemps avec ça en fait. Non mais parce qu'il avait été tellement insistant sur le fait que c'était carrément nocif de te toucher que forcément, maintenant qu'il couchait avec toi, t'avais de quoi l'emmerder et pas qu'un peu pour la peine. Mais pour le moment, t'étais plus concentrée sur ce qui allait s'passer entre vous. La première fois avait déjà été extra et très honnêtement, ouais, t'avais plus qu'envie de recommencer encore et encore. Pourquoi fallait-il que ça soit lui en particulier qui te fasse prendre ton pied comme personne ? C'était quand même la poisse mine de rien. Bref, il lâchait tes poignets pour prendre ce dont vous aviez besoin et tu te redressais légèrement sur tes coudes pendant qu'il ouvrait le tiroir et.. Wtf ? C'était toi ou y avait des menottes et.. Des tas de trucs bizarre ? Weird. Manquait plus que ça soit un tordu dans son esprit tiens. M'enfin, t'étais un peu soulagée de le voir revenir vers toi te tendant simplement le morceau de plastique et tu récupérais celui ci avec un petit sourire. Tu la posais à côté de toi déboutonnant sa chemise avec précipitation avant de poser tes lèvres sur sa peau descendant plus bas, toujours plus bas.