La vie est compliquée en temps normal, mais depuis que ce film est sorti, tout se passe bien pour toi. Tu es chez toi, fumant ce bon joint que tu as préparé. Tu n'aurais jamais cru pouvoir avoir cette chance dans ta vie, mais maintenant tu es désormais libre de faire ce qu'il te plaît. Tu en as les moyens, avant ce n'était pas vraiment le cas. Tirant quelques lattes sur ton bedo, tu regardes l'heure. Tu t'es couché tard, ou plutôt tu n'as quasiment pas dormi. Ce petit joint va te permettre de tenir un peu plus longtemps debout, tu le finis, l'écrasant alors dans ton pot à mégots. Central Park t'attends, ou plutôt Annabeth t'attend. Malgré tout ces événements récents, tu n'oublies pas d'où tu viens et certaines relations doivent être absolument gardés. Arrivé au lieu du rendez-vous, tu t'assis sur un banc, attendant l'arrivée de mademoiselle Rosendale.

C'est une journée comme une autre, à marcher dans Central Park pour te rendre à un endroit bien précis. Aujourd'hui, tu dois le revoir, tout pourrait te poser au chemin opposé et pourtant tes pas continuent à te guider jusqu'à lui. Tu avais le sentiment que cela faisait une éternité que tu ne l'avais pas vu, maintenant célèbre, c'est un homme très demandé, trop même. Sa popularité est montée en flèche depuis qu'il a fait ce film et toi, tu restes dans cette même vie que vous aviez connue. Tu as pourtant trouvé un job de ton côté aussi, moins célèbre que le sien, mais cela te permet de gagner un peu d'argent. Tu bosses pour le magasin Vogue en tant qu'assistante, mais un jour, tu graviras les échelons afin d'arriver à réussir ta vie, là où ton père n'a pas réussi. Il est là, en train de t'attendre, étonnement, tu es surprise de sa présence "Je pensais retrouver ce banc vide" N'hésites-tu pas à faire remarquer d'ambler. "J'ai cru comprendre que tu étais très demandé" Par des filles penses-tu aussitôt, la jalousie, tu la connais que trop bien... mais tu ne laisses rien paraître, venant directement t'asseoir à côté de lui. "Annabeth... tu te souviens de moi?" Tu esquisses un bref sourire sur le coin de tes lèvres, une remarque pour noter le fait que vos chemins se croisent bien moins désormais, un mal pour un bien, mais tu as pris goût au mal qui vous entoure.

Attendre n'a jamais été ton fort, tu t'allumes une cigarette que tu fumes tranquillement. Tu préfères ne pas fumer de choses illicites en public, ton agent te l'a fortement déconseillé malheureusement pour toi. La personne que tu attends est arrivée, et elle te lance déjà une pique bien placée. C'est vrai que ces dernières semaines ont été compliqué avec les interviews et tout le reste, c'est vraiment un monde différent auquel tu n'es pas encore habitué. Annabeth s'assit à tes côtés, tes yeux se posent sur elle. Désolé... Je ne me souviens pas. Lui dis-tu alors que tu tires une dernière la latte de ta cigarette avant de la jeter plus loin. Avoues que je t'ai manqué ? Tu souris, tu es quand même bien content de la revoir, et c'est une chose que tu n'avoueras jamais.

Tu viens enfin d'arriver auprès de Kenneth, il fait mine de ne pas te reconnaître. Tu venais de t'asseoir à côté de lui, fronçant directement les sourcils en entendant cela "Pourtant, je pensais que nos forts moments t'auraient marqués à jamais" Fis-tu en lui jetant un regard pervers vers lui. Facile de lire en toi, ce à quoi tu venais faire allusion. Vous partagez un passé, pas forcément des plus glorieux, mais Kenneth, bien qu'il t'arrive de haïr cet homme, tu ne peux pas t'empêcher de le retrouver à un moment donné. C'est taré, en effet. Un petit sourire sur ton visage, tu laisses un rire s'échapper de tes lèvres en l'écoutant dire "Oh oui terriblement! ... ou pas" Dis-tu avec un semblant d'ironie, incapable de ne pas jouer ce jeu pour cacher tes véritables pensées. Il te manque, c'est vrai, mais la taquinerie a repris le dessus te cachant à nouveau derrière la comédie "Alors... comment s'est de vivre la belle vie?" L'argent, la reconnaissance et toutes ces choses que nous passions inaccessibles pour nous par le passé.

Ces forts moments, c'est vrai que de ce côté là, ce n'était pas mal. Mais, il y a tant de filles qui t'ont marqué de ce côté là, si seulement elle savait tout ça. La richesse en plus, c'est d'autant plus facile de côté là. Quels moments ? Aucun souvenir, désolé. Lui dis-tu, avec de l'ironie. On oublie pas facilement un bon coup, quand même et puis y'a pas que ça, t'as vécu énormément de choses avec Annabeth. Pas que de bonnes choses, comme des overdoses par exemple. Plutôt pas mal, je pensais pas que tout serait aussi simple, t'sais. J'ai appris que tu travaillais pour Vogue ? Lui demandes-tu, alors. Bon, oui, tu t'es un peu renseignée sur ce qu'elle faisait, c'était facile avec les contacts que tu te faisais. C'est bien. Finis-tu par ajouter.

Comme il y a tellement de mecs qui t'ont marqué de ce côté-là. Bah ouais, autant dire que Kenneth n'est pas forcément le meilleur coup de l'année hein... ou pas... C'est une chose dont tu vas t'abstenir de balancer, pourtant tu serais à deux doigts de lâcher cela en voyant le peu de considération qu'il note de côté-là, il doit bien s'en taper de ça aussi. Tu n'es pas née de la dernière pluie, tu sais parfaitement qu'il se tape bien des potiches et ce n'est pas non plus comme si tu te privais de ton côté non plus et ça il doit certainement le savoir puisque tu n'as déjà pas hésité à y faire allusion, douce et délicate comme t'es. "Tu as raison, tu as été si peu marquant, que ça reste flou" Juste pour faire chier. Tu viens à parler de sa toute nouvelle popularité, tu ne pouvais pas faire un tour en kiosque sans voir la face de Kenneth sur un magasine. "Un claquement de doigts et tu obtiens tout ce dont tu désires" Ouais, c'est la vision que tu te fais de lui aujourd'hui, tout est à porter de main pour lui dorénavant. Quand il vient à te parler du magasine Vogue, tu arques un sourcil "Tu me stalkes?" Direct, mais tu n'as pas souvenir d'en avoir parlé "Aussi étonnant que cela puisse paraître, j'aime bien ce que je fais" Pour une fois "Mon patron est ... cool" Surtout pas mal.

Tu as toujours aimé la répartie d'Annabeth, ça ne va pas changer aujourd'hui. Tu lui souris, votre relation est si louche, si compliquée. Pourtant, c'est une personne importante de ta vie, quelqu'un que tu ne peux décidément pas oublier comme ça. Tu es obligé de la voir, comme inversement. Ne préférant pas t'aventurer dans une petite guerre de mot, tu lui apprends que tu es au courant pour son travail au Vogue. C'est cool pour elle, espérant au moins que c'est un travail qui lui plaît. Tu sais, je suis à peu près au courant de tout sur toi. Indirectement, tu lui avoues que tu l'espionnes. Anna est à toi et resterait à toi, c'est normal que tu épies ce qu'elle fait. T'as plus qu'à passer sous le bureau pour monter en grade, maintenant. Lances-tu, alors. La meilleure option pour évoluer dans une entreprise. A quand un article sur moi ?Je pourrai passer à ton bureau, tu sais.

Tu te mords la langue pour éviter de devenir directement agressive avec lui, c'est un fait, tu ne contrôles pas toujours tes émotions quand tu es à son contact et avec lui, cela peut éclater d'un moment à un autre. C'est ton côté, tout feu, tout flamme. Tu te mords la langue pour ne pas trop te montrer désagréable. Tu es cependant étonnée d'apprendre qu'il sait que tu bosses pour le magasine Vogue, tu ne lui a pas dit, alors comment peut-il être au courant? Il te stalke? Inconsciemment, il te confirme que c'est le cas. Cela te surprend et pas qu'un peu oui. Tu ne pensais pas que ta vie pouvait un tant soit peu intéresser le grand Copplebott! Tu viens ensuite à te questionner sur ce qu'il sait de toi, mais tu doutes fortement qu'il soit au courant de tout te concernant. Et là... une répartie qui a le dont de te remettre les nerfs! Ferait-il allusion que pour monter en grade tu es juste bonne à être baisée pour y arriver? Ok, il veut définitivement mourir ou se prendre un tronc d'arbre dans la tronche après que tu l'aies balancé contre. Oui, parfois tu te surestimes niveau force. Un article sur lui? "Je doute que tu sois tant intéressant que ça pour notre magasine, un pauvre petit camé qui découvre la célébrité et qui passe son temps à baiser les groupies qui hurlent sous sa fenêtre, il y a plus intéressant dans la vie" Ça c'est pour l'allusion précédente Enfin pas tant inintéressant que cela étant donné qu'il t'arrive encore de penser à lui.

Lancer des piques est quelque chose de normal pour toi, ça l'est encore plus avec Anna. Cette fille te connaît mieux que quiconque, même si elle en sait peu sur toi. Cependant, avec les tabloïds, il est facile de savoir des moindres faits et gestes. C'est compliqué d’être une célébrité, mais tu ne t'en plains pas. Du moins, pas encore. Faire un article sur toi par Annabeth, ce serait plutôt comique comme situation. Oh, tu sais, ça me dérange pas de baiser quelques fans. Au contraire, j'ai eu quelques surprises, d'ailleurs. Réponds-tu, simplement. Tu te permets d'ajouter : Ton boss reverait de m'avoir en couverture, et toi, dans ton lit, là maintenant. Déclares-tu sagement, en déposant tes lèvres sur sa joue, près de ses lèvres. Tu veux fumer ? Lui proposes-tu, en sortant un join de weed de ta poche. Le dernier.

Tu deviens mordante, piquante, c'est une habitude entre vous deux, c'est ainsi que vous fonctionnez. Qui aime châtie bien, ouais sauf que tu l'aimes pas ou plutôt, tu prétends ne pas l'aimer, car au fond de toi, c'est une autre histoire et tu te mets à détester de plus en plus ces sentiments à son égard, c'est trop violent pour ton cœur. Ça ne le dérange pas de sauter quelques fans, pfff ça ne te surprend pas du tout, tu roules des yeux en soupirant, les mecs quoi. Il ajoute même qu'il a eu droit à quelques surprises "Comme des morpions?" A force de sauter de pauvres filles incroyablement désespérées qui ont traînés on ne sait où... ouais d'accord, la jalousie parle, mais osef. Peut-être que ton boss voudrait l'avoir en couverture, juste pour sa belle gueule et sa toute nouvelle popularité, il ne faut pas se mentir, aussi con soit le type, son physique et sa popularité attire les lecteurs. Par contre, tu ne manques pas de laisser un léger ricanement s'échapper de tes lèvres quand il enchérie sur le fait que tu le voudrais dans ton lit "Ce n'est pas parce que tu rêves d'une nuit de folie avec moi que les sentiments sont partagés" Et là il te propose de fumer, c'est une mauvaise habitude que tu as prise depuis ton adolescence "Enfin quelque chose d'intelligent qui sort de ta bouche" As-tu non seulement un seul mot gentil à lui sortir? "Merci" Accompagné d'un large sourire.

Ouais bon, tu ne vas pas lui dire mais les morpions font aussi partis des surprises. Faut pas s’inquiéter, il y a eu également de très bonnes surprises. Anna te fait rire, tu sais très bien que ses meilleurs moments dans sa vie sont avec toi. Notamment quand la partie sexe est présente. Ce n'est pas bien de se voiler la face. Lui lances-tu, elle te fait bien rire celle là. Ta main se pose sur sa cuisse, serrant légèrement. N'est ce pas ? Tu ris, avant de lui proposer de fumer. Au moins, elle ne refuse jamais ce genre de choses. Tu l'allumes, tirant quelques taffes du joint avant de le lui passer. Combien de temps que tu n'as pas fumé ? Parce que tu es sûr qu'elle ne fume pas quand tu n'es pas là, mais tu peux aussi te tromper.