Les femmes aimaient les hommes musclés, dont les abdos ressortaient, formant une tablette de chocolat, heureusement car sinon je n'aurai pas passé autant de belles nuits dans les bras de femmes différentes à chaque fois. Certes, mon charme, ma manière de parler, de jouer le mec distant mais intéressé jouait aussi mais ma musculature et ma gueule de bad boy faisaient le plus gros du travail. Bien sûr, tout ça il fallait l'entretenir, faire du sport pour ne pas perdre ces atouts qui m'avaient souvent été utiles. Enfilant un jogging, mon tee shirt et un manteau, je me rendais à la salle de sport, déjà prêt à soulever des poids. Bien entendu, mes habits de rechange étaient foutu en boule dans le sac que je portais à mon épaule, plier et ranger n'étant pas mes occupations favorites. Les femmes se retournaient sur mon passage tandis que je marchais vers ma voiture, comment les blâmer ? J'étais beau, semblait sympa, il était naturel qu'elles aient envie de moi. Quel dommage que je n'étais pas intéressé, le sexe c'était bien, mais le sport c'était vital. Alors déposant mon sac dans les vestiaires, je m'étirais quelques peu avant de me diriger vers les machines, remarquant au passage une belle jeune femme. Peut-être allais-je draguer un peu finalement aujourd'hui. L'air sûr de moi, je marchais vers elle, cherchant une phrase d'accroche, phrase qui ne m'était finalement pas utile étant donné qu'il s'agissait là de a meilleure amie : Madison. « Tu devrais faire gaffe, il y a des prédateurs dans la salle qui pourraient te mater de derrière » plaisantais-je, le regard amusé.

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Il était vrai que j'adorais regarder les femmes faire du sport pendant que je faisais mes exercices de musculation. Et, cette fois-ci, une d'elles avait attiré mon regard, des courbes parfaites, une forme sublime, m'hypnotisant tellement que je ne vis même pas qu'il s'agissait de ma meilleure amie. Ce qui me rassurait était que la plupart des hommes dans la salle jetaient parfois un coup d'oeil à son corps en mouvement, sûrement en train de s'imaginer faire quelques trucs pas très chastes avec elle. Malheureusement pour eux, j'étais sur leur chemin, protecteur, je ne laisserai personne la toucher  sans mon accord. « Tu me connais tellement bien » rétorquais-je, un sourire en coin, avouant ainsi l'avoir confondu avec quelqu'un d'autre, la matant sans culpabiliser. Avec une autre femme, je n'aurais pas hésité à faire du rentre dedans mais on parlait de Madison là, une des seules personnes que je considérais comme une amie, qui savait comment me parler, que jamais je ne tenterais d'avoir dans mon lit. « Ce n'est pas comme si ça te dérangeais, si ? » demandais-je, haussant les sourcils, faussement intrigué.

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