Dès mon arrivée à New-York, j'ai pris l'habitude de prendre un café à emporter tout les matins ou presque, avant d'aller suivre mes cours à l'université. J'y ai fait la connaissance de Layla, une jeune serveuse qui a peut de chose prêt, à le même âge que moi. Malgré quelques différences, nous nous sommes bien entendues elle et moi et nous sommes devenus rapidement devenues amies. Comme je ne connais pas grand chose de New York, elle me fait visiter la ville. Essentiellement les endroits à la mode, les bars, les boîtes de nuits. Layla a le sens de la fête, certainement plus que moi, il faut bien l'avouer, car j'ai toujours peur que l'on me reconnaisse, moi qui veut temps passer inaperçue. Ce soir, elle me fait découvrir le Rub, boîte dont je n'ai jamais entendue parler et pour cause, je n'ai encore jamais mis les pieds dans cette partie de la ville.

Lorsque j'avais emménager à New-York, j'ai tout de suite voulu trouver un travail. J'étais adulte et je ne voulais pas dépendre de mon père toute ma vie, surtout après une rupture amoureuse. Certes, c'est lui qui paye le loyer de l'appartement de Manhattan dans lequel je vis avec Sloan, mon colocataire, mais pour ce qui est de mes études et de mes loisirs, je ne voulais pas de son aide. Mon père en a fait beaucoup pour moi, il s'est largement rattrapé de ses années d'absences, de ses années qu'il à manqué lorsqu'il était encore militaire, mais je ne veux rien lui devoir. Bon, il a jouer de ses relations pour m'obtenir cette place de serveuse dans un bar branché de Manhattan, ce qui m'a énervée sur le moment, puisque bon, je n'ai pas envie qu'on dise que je suis une pistonnée, mais j'ai un travail et c'est essentiel. Enfin, ce soir, je ne travail pas, j'en ai donc profité pour accepter la proposition de mon aie Layla. Proposition d'aller dans une boîte que je ne connais pas du tout, mais qui, d'après elle, est la boîte à ne pas manquer. Je suis donc arriver il y a quelques minutes et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il fait froid. Pour me réchauffer, je danse d'un pied sur l'autre. Mais elle ne tarde pas à arriver. "Je suis arrivée il y a cinq minutes !" dis-je, souriante. "Je ne suis pas encore habituée aux températures new-yorkaise, ce qu'il fait froid !" Il est vrai que quelques pas de danse allaient nous réchauffer, mais pas d'alcool pour moi. La dernière fois que j'avais trop bu, ça s'était terminé dans un lit qui n'était pas le mien, et je n'en avais pas le moindre souvenirs. "Tu y est déjà venue souvent ?" demandais-je, à mon amie, lorsqu'elle m'indiqua que j'allais adoré l'endroit.

S'il ne fait pas chaud en décembre à San Francisco, environ 8 à 10°c, à New York, les températures sont négatives, quand il ne neige pas. Et j'ai vraiment du mal à m'y faire, enfin, je me de faire avec, c'est chez moi, désormais. Et puis, en dehors du climat, j'aime cette ville. Il a des boutiques de vêtements absolument gigantesques, et je ne parle pas des chaussures. Je suis moins fan des clubs et des bars, en dehors de celui ou je travail, mais ce n'est qu'un détail. "Il passe quel genre de musique ?" je demande, à mon amie. Il est vrai que je suis d'un genre difficile. J'aime la musique, mais je n'aime pas n'importe quoi, je suis très sélective. Et si ça ne me plait pas, je ne bougerais pas mes fesses, ce qui est un peut bête, quand on se rend dans un club. Nous sommes finalement entrer à l'intérieur, il faisait tout de suite plus chaud, mais je frottais tout de même mes mains l'une contre l'autre, mes doigts étaient tout raides. Layla me demanda ce que je voulais boire. Je plissais le nez, en pleine réflexion. Je n'étais pas ici pour me saouler, mais un verre ne ferait aucun mal et puis, ça me permettrait de me réchauffer. "Je vais prendre un Bloody Mary", je répond. Je parle du cocktail bien sûr et pas du film d'horreur. C'était, et de loin, ma boisson alcoolisée préférée. "Mais juste un, je travail demain !" C'était vrai. Je ne tenais donc pas à arriver avec les yeux vitreux sur mon lieu de travail. Sans compter, que je ne tenais pas vraiment à l'alcool et puis, il faut dire, finir complètement déchirée sur l'un canapé du coin VIP ne m'enchantais guerre. "De temps en temps, mais je préfère les soirées en petit comité !" avouais-je, quand elle me demanda si j'allais souvent en boîte au temps ou je vivais en Californie.

Je fronçais le nez à l'évocation de la musique rap, ce n'était pas du tout ma tasse de thé, pour être franche, j'avais horreur de ça. En revanche, la musique pop, ça, s'adorait, ainsi que le rock, mais j'ignorais si s'était au programme. En tout cas, ce que j'entendais pour le moment, ça me plaisait bien, même si ça restait différent de mes habitudes. "Ils en passent beaucoup du rap ?" ne puis-je m’empêcher de demander. Je n’accrochais pas, c'est comme ça, j'y peut rien. Enfin, au pire, s'ils en passe, j'irais faire un tour aux toilettes, et puis c'est tout. La blondinette s'est ensuite tournée vers le barman, qui avait terminer les clients précédents, pour annoncer notre choix de boissons. "D'accord !" je réponds, avec un sourire. Elle ne doit certainement pas me trouver très amusante par moment, parce que, au fond, je le sais, si je n'avais pas travailler, je n'aurais pas bu beaucoup non plus. Je préfère garder le contrôle. Finir complètement déchirée, c'est pas drôle. J'ai finis par admettre que je préférais les soirées tranquilles, à la maison, avec des amis. Je ne suis pas casanière, mas j'ai vite tendance à suffoquer lorsqu'il y a trop de monde. Puis, je trouve ça plus amusant d'être avec des amis qu'avec des inconnus."Si, mais on s'y habitue à la longue. Je ne pouvais pas vraiment rester là bas si je voulais continuer à avancer !"

"Ouf !" dis-je, avec un petit rire. De temps en temps, je pouvais supporter, et j'assurais sur le reste. Bon, je n'étais pas une grande danseuse, mais je n'avais pas l'air d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, à bouger les bras et les jambes façon robot en marchant sur les pieds des gens. "Oui, moi aussi ! déjà, je me suis fais de très bons amis !" Ce qui n'est pas négligeable et sachant combien, je peut me montrer difficile, c'est presque exceptionnel que je m'en soit fait autant. A San Francisco, j'avais de bons amis, c'est vrai, mais ils étaient rares, d'ailleurs, en dehors de un ou deux, quand j'avais commencer à sortir avec Liam, je les avais mis de côté jusqu'à les faire sortir de ma vie. Au fond, ils étaient comme tout les gens là bas, de gros matérialistes qui ne pensent qu'au pognon ! "Ouai, peut-être !" en réalité, je n'y croyais pas. Je n'étais pas là pour ça, du moins, pas ce soir. En boîte, on sait tous comment ça se termine et franchement, les couchettes d'un soir, je n'en voulais plus. J'avais recroisé mon ex et ça m'avais pas mal secouer, je ne voulais pas qu'il croit que j'avais retrouver personne. Le barman nous tandis nos boissons. Je prie mon vers avec un sourire, puis, comme le veux la tradition, je trinquais avec mon amie.