A coffee please {ft. Layla

Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 09/12/2015

A coffee please.

Le café doit être noir comme l’enfer, fort comme la mort , pur comme un ange et doux comme l’amour. Δ Talleyrand.

Six heures du matin. Le réveil sonne. Je me réveille péniblement, voulant dormir encore quelques minutes, mais malheureusement je ne peux pas. Le travail m’attend. Retour à la réalité. Je m’étais accordé une petite semaine de vacances, loin de New-York, pour me reposer, ne plus penser à rien, être dans un autre monde, et si j’aurais pu, je l’aurais bien prolongé d’une semaine. Mais voilà, le crime n’attendait pas. Comme s’ils ne prenaient jamais de vacances, ne dormaient jamais. Ils avaient besoin de moi au commissariat, je ne pouvais donc pas faire autrement. Je me levais du lit, m’étirant tout en bâillant. Allez, je pouvais le faire. Ce n’était pas la mort non plus. Et je savais très bien dans quoi je m’engageais quand j’avais choisi d’exercer ce métier. Je ne pouvais pas m’apitoyer sur mon sort, pas maintenant, sinon c’était foutu. En caleçon, je pris à la va-vite des habits qui traînaient non loin du lits, propres, et je me dirigeais vers la salle de bain. Il me fallait une bonne douche déjà pour commencer. Ça ira mieux après. Normalement. Une vingtaine de minutes plus tard, j’étais tout beau, tout frais, et rasé. Je ne m’étais pas rasé depuis quelques jours, mais là, il fallait enlever. Ça ne m’allait pas vraiment, et elle n’était pas assez longue pour qu’elle soit jolie. Autant tout enlever. Je m’habillais avec les habits pris au passage. Un simple jeans comme pantalon et une chemise blanche, que je rentrais dans mon pantalon, que je faisais tenir avec une ceinture. J’enfilais ensuite une simple veste, comme celles des costards, noire. J’allais ensuite vers la cuisine, près de la fenêtre que j’ouvris, pour m’en griller une. Le café attendra encore quelques minutes. J’avais mes petites habitudes et j’allais souvent en acheter un au Panorama Café. Surtout que les serveuses là-bas étaient sympathiques. On ne change pas une équipe qui gagne. Sur le coup des six heures cinquante, je me décidais enfin à partir. J’enfilais par-dessus ma veste un manteau, et j’enroulais autour de mon cou une écharpe. Après vérification que j’avais bien tout pris, je sortis en fermant derrière moi.

Dix minutes après, sur le coup des sept heures, je passais la porte du Panorama Café. Je fus de suite imprégné par cette odeur de café qui flottait dans la pièce. Et surtout par la chaleur. Je me dirigeais directement au guichet, faisant la queue, attendant mon tour comme tout le monde. Je regardais autour de moi, passant le temps comme je le pouvais. Une fois que mon tour arriva, je souris faiblement à la serveuse devant moi, une charmante jeune femme blonde. Je n’étais pas encore totalement réveillé et de ce fait, je ne la reconnu pas. Car c’était la jeune femme qui avait l’habitude de me servir. Levant les yeux vers elle, toujours embrumé, je passais commande. « Un grand café noir, à emporter, s’il-vous-plaît ».

Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 06/10/2015

A coffee please

You can't buy happiness but you can buy coffee... and that's pretty close.

Travailler dans un café est une chose qui plaisait beaucoup à Layla. Elle rencontrait régulièrement des gens, pouvait leur parler de tout et de rien, ne rentrait jamais très fatiguée et cela, toujours avec la bonne humeur. Le seul vrai inconvénient restait le fait qu'elle devait se lever tôt les matins. Et oui, les habitants de New-York se levaient se bonne heure, alors les cafés se devaient d'être ouverts pour leur offrir leur petit boost de la journée. Levée depuis cinq heures du matin ce jour-là, la blonde avait sauté sous la douche après avoir eteint son réveil. Elle devait être à six heures sur son lieu de travail, alors elle avait plutôt intérêt à se dépêcher. Une fois lavée, elle s'habilla en deux temps trois mouvements et se sécha les cheveux. Cinq heures trente. Elle se dépécha de se maquiller, seulement pour cacher ses cernes histoire de ne pas effrayer les clients de si bon matin. Elle devait avoir l'air réveillée et de bonne humeur, chose qu'elle arrivait presque toujours à faire même si la plupart du temps, elle avait à peine les yeux en face des trous à cette heure de la journée. Une fois maquillée, elle enfila ses chaussures, son manteau, attrapa son sac et sortit enfin de son appartement pour se rendre sur son lieu de travail. Dix minutes suffisaient pour arriver au Panorama café, dix minutes pendant lesquelles Layla grelottait bien qu'elle marchait à vive allure. En effet, l'hiver arrivait à grand pas et les hivers n'étaient jamais bien chauds dans cette partie de l'Amérique. Bien heureusement pour la jeune Matthews, elle était vite arrivée au café, rejoignant sa chef et une de ses collègues qui étaient arrivées à peine quelques minutes avant elle. Les trois étaient du matin et se devaient de mettre tout en place avant six heures et demi, l'heure à laquelle l'endroit ouvrait ses portes. Layla s'occupa de préparer les tables, ainsi que les tartes, tandis que les deux autres branchèrent les machines et s'assurèrent qu'il n'y avait aucun problème. Car une fois le café ouvert, les clients viendraient en nombre et ils ne pouvaient pas se permettre d'avoir une machine à café défectueuse.

L'heure de l'ouverture sonna et Layla prit position derrière le guichet, prenant les commandes des clients pendant que ses collègues préparaient les cafés. Et c'est vers sept heures du matin qu'un homme fit son apparition, un homme qu'elle connaissait bien de vue car c'était un habitué du café. Comme avec chaque habitué, elle avait échangé quelques mots avec lui depuis qu'il venait prendre son café ici et elle avait été étonnée de ne pas le voir pendant une bonne semaine. Elle avait même pensé qu'il avait trouvé un autre endroit que celui-ci pour se procurer sa drogue du matin, mais apparemment il revenait ici de nouveau. « Un café noir. » dit-elle à une de ses collègues. « Un dollar cinquante, s'il vous plaît. » annonça-t-elle au client avec un sourire. Il n'avait pas l'air dans son meilleur jour et le manque de café y était probablement pour quelque chose. « J'ai cru que vous aviez renié notre café. » ajouta-t-elle. « Une semaine qu'on ne vous a pas vu, on commençait à s’inquiéter. » Curieuse, Layla? Rien qu'un peu.

acidbrain

Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 09/12/2015

A coffee please.

Le café doit être noir comme l’enfer, fort comme la mort , pur comme un ange et doux comme l’amour. Δ Talleyrand.

Je mis un petit moment à reconnaître la voix qui me répondit. D’un mouvement machinal, je lui tendis la monnaie, avant de me rendre compte de qui c’était vraiment. J’étais encore complétement dans les vapes et même le fait de prendre une douche ne m’avait pas totalement réveillé. Espérant que le café agisse, lui. Je levai la tête vers elle, la regardant droit dans les yeux, lui souriant légèrement. J’avais en face de moi Layla, la serveuse qui avait l’habitude de me servir. La plupart du temps, je me retrouvais toujours devant elle. Je me demandais encore comment j’avais fait pour ne pas la reconnaître au premier coup d’œil. Depuis le temps que je venais ici. Je me sentis soudainement bête et je ne savais pas trop où me mettre. Bon, il fallait que j’arrête de me faire du souci. Après tout, je n’étais pas le seul client de l’établissement et avec un peu de chance elle ne se souvenait même pas de moi, avec toutes les têtes qu’elle voyait passer. J’avais tort. La remarque suivante me le prouva.

Je me grattais le menton, perdu dans mes pensées. Je ne savais pas trop quoi lui répondre, surpris qu’elle se souvienne de moi. J’avais pourtant une tête passe-partout. Et puis, au fond de moi, je n’avais pas vraiment envie d’engager une discussion, les gens attendant derrière moi. Mais je savais que ce n’était qu’une excuse. J’avais encore une heure devant moi avant d’aller travailler, et vu le mauvais temps qu’il faisait actuellement à New-York, j’avais décidé de m’arrêter ici et de boire mon café tranquillement installé au comptoir, au lieu d’aller directement au bureau. Ce n’était pas trop la mort si pour une fois je n’arrivais pas à l’avance. Je relevai la tête vers elle. « Je vous manquais autant que ça ? J’en suis flatté … ». Je secouais légèrement la tête. Quelques secondes après, elle me tendit mon café, en souriant. Je me rabattis sur le côté, laissant les gens derrière moi prendre leurs commandes. Je m’accoudais dont au comptoir, un peu de biais, pour continuer à la regarder. « Jamais je ne renierais votre café voyons ! » C’était totalement vrai. Il m’était déjà arrivé d’aller ailleurs, je n’allais pas mentir, mais je n’avais trouvé, pour le moment, aucun café qui arrivait à la hauteur de celui-ci, et puis bon, c’était aussi en quelque sorte une routine et il se trouvait proche de mon appartement. Pourquoi changer ? Je bus une gorgée de mon café, encore brûlant, tout en posant mes mains de chaque côté du gobelet, pour mes les réchauffer. J’étais toujours surpris par ce qu’elle venait de me dire. Je n’en revenais pas. C’était bien la première fois qu’on me disait quelque chose du genre. « Hum … comme vous le voyez, je suis bel et bien encore en vie », je m’interrompis, attendant qu’elle finisse avec un client. « J’étais en vacances, tout simplement, loin de New York. J’avais besoin de me changer les idées. Fin’, voilà quoi ». Je ne savais pas pourquoi je lui racontais tout cela. C’était une nouveauté. Peut-être tout simplement parce que j’avais décidé de rester à l’intérieur, pour une fois, et le fait qu’elle s’inquiétait soi-disant de moi, me perturbait. « Alors comme ça, je suis si ... », je n’arrivais pas à trouver le mot exact. Je dus réfléchir un instant. « Indispensable ? Important ? » Par réflexe, je regardais autour de moi. Le café était presque plein, entre les gens installés aux tables, un café fumant devant eux, le journal ouvert, et les autres qui faisaient la queue, attendant leur breuvage avant de repartir affronter le froid. Décidément, c’était étrange. Perdu dans mes pensées, haussant les épaules, la seule réponse que je trouvais c’était qu’elle était tout simplement physionomiste. Rien de plus.

Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 06/10/2015

A coffee please

You can't buy happiness but you can buy coffee... and that's pretty close.

Layla adorait son boulot, et ça grâce au fait quelle pouvait l'ouvrir à n'importe qu'elle heure de la journée. En effet, l'une des principales qualités de la blonde était qu'elle était énormément sociable. Elle adorait parler de tout et de rien, raconter sa vie comme écouter la vie des gens. C'est ainsi que, dans la vie de tous les jours, elle rencontrait autant de gens. Au travail, ça l'aidait à se rappeler des visages et Dieu sait qu'il y en avait beaucoup qui défilaient dans ce café. Mais certains attiraient son attention plus que d'autres, comme cet homme à qui elle venait de prendre commande. Bien sûr, son nom ne lui était pas inconnu, vu le nombre de fois qu'il était venu ici et qu'elle avait dû écrire son nom sur son café à emporter. Mais il y avait quelque chose en plus. Bien que leurs conversations fussent toujours plus ou moins banales - des échanges client/employé rien de plus - ça avait toujours été plaisant de lui parler. Et puis c'était comme une petite routine après tout: A sept heures il venait prendre son café, ils discutaient deux secondes et ils retournaient tous deux à leur travail. Alors c'est toujours avec ce sourire aux lèvres que Layla répondit à l'homme, lorsqu'il déclara qu'il ne renierait jamais ce café. « Je vous prends au mot alors. » Elle prit l'argent qu'Ethan lui tendit pour le café puis le mit dans la caisse. Elle passa ensuite au client suivant, gardant toujours ce sourire aux lèvres, étonnée de voir son interlocuteur s'asseoir au comptoir pour continuer leur conversation. « Oh, des vacances ! Et quelle était cette destination de rêve? » Ou pas d'ailleurs, elle ne savait rien de cet homme mais elle continuait avec sa curiosité. Seulement, étant donné qu'il restait assis pour discuter, autant en profiter. Elle qui s'était toujours demandé quelle genre de vie un homme comme lui pouvait mener... Elle avait l'occasion de le savoir. Layla finit de servir le client derrière la caisse et orienta son regard vers le brun, un sourire malicieux au lèvres, peut-être un peu ravie de voir qu'il voulait en savoir plus sur ce qu'elle pensait de lui. « Disons que votre sourire ferait démarrer la journée de n'importe qui sur un bon pied. » avoua-t-elle naturellement avant de prendre la commande du prochain client. Il n'était pas dans l'habitude de Layla de tourner autour du pot alors elle exprima tout simplement ses pensées. Certaines personnes arrivaient à la rendre de bonne humeur dès le matin et Ethan, en ne faisant presque rien, faisait partie de ces personnes là.

acidbrain

Sujet: Re: A coffee please {ft. Layla

» La découverte d'une ville passe aussi par ses soirées (Layla)

A coffee please {ft. Layla

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