Cette histoire se passe dans une ville famille bourgeoise pleine préjuger. C’est dans cette famille qu’est née la jeune Amy Weapon. Un nom de famille tout déterminé quand on voit comment elle à tout détruit autour d’elle, enfin, c’est plutôt l’avis de la belle et sombre demoiselle. Mais si nous commencions depuis le départ ? Je suis sûre que vous en mourrez d’envie.

Le tout début : Amy est née à la mi-décembre lors de l’année 1981, une année riche pour le cinéma mais aussi remplie de tristesse mais aussi une année sportive. Mais ce n’était pas le sujet de discussion qu’aimait avoir les Weapons, ils aimaient parler de Georges H.W. Bush ou des nouveautés politiques et économiques. C’était rechercher le moyens de faire plus d’argent mais aussi du « comme c’était cruel de laisser les pauvres au chômage » et autre sujet du genre en faisant beaucoup de gala caritatifs pour les pauvres petits gens mais aussi et surtout dans le but inavoué de se faire remarquer et bien voir. Toujours une apparence chez cette famille, toujours être bien-pensant, toujours aux tops, toujours parfait. On donnait pour que les homosexuels puissent se faire soigner, parce que oui, pour ces personnes-là, ils étaient malades, ce n’est pas une chose naturel ou bien des démons qui s’étaient emparé du corps de ses personnes. Bref, inutile de vous dire que les idées sont étriquées. Et bien sûr pour complété le tableau, c’est une famille de catholique pratiquant : Le dimanche étaient réserver à la messe avec de grande donation bien sûr.

Le tableau de la naissance de la jeune fille est mis en place. Vous comprenez sans doute déjà un peu mieux son état et sans doute bien mieux son histoire.

Comme vous l’aurez compris, l’excellence est le mot clé de cette famille et cela passe aussi par les études. Amy devait être première de classe, toujours avoir de bonne note, être parfaite dans les langues, ne sait-on jamais qui pouvait entrer dans la maison et aussi être une musicienne et une sportive accomplie. Et question de musique, pas question d’entendre de la guitare mais plutôt du piano et du violons. Elle devait apprécier Mozart, Bach, Bethoveen,… et ne pas écouter les nouvelles musiques et encore moins le rock. Elle devait aussi aimer les arts et savoir critiquer comme toute parfaite jeune femme mais aussi être une hôte charmante, savoir diriger des domestiques et être une parfaite future femme pour un homme riche. Et tous ce qu’elle apprit fut dans cet objectif. Pas joyeuse la vie de la petite bourgeoise n’est-ce pas ? Et ce ne fut sans doute pas le pire, du moins pour elle. Tout lui semblait normal à cet époque.

Doucement, vint la question des études supérieures. Une très bonne idée, trouvé un parfait futur mari dans un bon domaine. Un métier intéressant pour les parents de préférence ? Et bien avocat. Elle suivit, sans rien dire, même si elle n’était pas vraiment sur que ce soit réellement son rêve, mais finalement, le bien-être général primais sur le siens non ? On lui trouva un appartement chic dans un quartier réputé, non loin de l’université. Tout avait été calculé avec soin.
En faisant ses études, elle se rendit compte que quelque chose n’allait pas, doucement, elle se détacha de ses parents. Elle prenait un peu d’indépendance, profitait de sa vie d’étudiante festive tout en s’arrangeant toujours pour avoir des résultats irréprochables. C’est durant ses études à 23 ans que la jeune femme rencontra Hunk Swetsie, un charmant jeune homme, agent immobilier. Elle était rapidement tombé sous son charme mais elle ne voulait pas se vendre si facilement, elle le fit attendre un peu mais pas trop pour ne pas le faire fuir. Elle le présenta rapidement à ses parents. Dans un premier temps, ils furent un peu déçus et contre cet homme et puis doucement, ils s’habituèrent après tout, ce métier n’était pas si mal. Et l’homme était bien et assez droit. Dès que la jeune femme eu finit ses études, à 25 ans le couple aménagea ensemble, heureux, plein de projet en tête.
Pendant ce temps, la jeune demoiselle se faisait une place dans le monde des avocats et commençait à se faire un nom dans les affaires, chacun laissant le temps à l’autre de s’apprendre, se connaître mais surtout évoluer.

Et puis les années passèrent et on arrive à peu près aux 30 ans de la demoiselle, le moment le plus merveilleux de sa vie : Hunk la demande en mariage. Tout ce qu’il fallait pour être une femme parfaite alors qu’elle avait une belle place dans le métier et qu’elle commençait à se faire un beau nom. Ils décidèrent de se donner le temps de préparer ce mariage entre leurs deux métiers et la Grande Cérémonie car selon la tradition familiale, hors de question de faire les choses en petit. La demoiselle se sentait bien avec Hunk, elle se sentait comprise, rassurée, rien ne lui manquait en apparence et pourtant quelques choses la gênaient. Est-ce normal de se retourner sur une femme dans la rue ? De se dire qu’elle était belle ? De se demander quel sensation sa faisait de toucher le corps de celle-ci ? Mais elle ne dit rien, se disant que peut-être c’était la peur du mariage ou tout à fait normal.
Et puis, deux ans plus tard, le mariage était prévu dans à peine un mois. Les deux amoureux étaient heureux, la belle avait un grand procès, important, quelque chose de déterminant pour sa carrière pour être connue dans tout N-Y ! On lui avait confié cette histoire, on lui faisait confiance et pourtant elle le perdit ! Lamentablement, perdant ses mots, son vocabulaire, pire qu’une débutante ! Et le pire pour la belle blonde c’est que la cause n’était pas le stress mais la partie adverse ! Une superbe brune aux cheveux tombant en cascade le long de son dos comme un ruisseau appel à la baignade, un sourire à faire chavirer les cœurs des plus dur des psychopathes, des dents alignées qui devaient être jalousée par tous ceux qui tournaient les publicités pour dentifrices des yeux gris vifs, brillant, comme  un jour de tempêtes qui vous promet des émotions, qui semble tourbillonner et vous emporter dans une valse intense, une peau légèrement haler qui aurait détourné Eve de la pomme de la connaissance, un tailleur qui mettait en valeur une poitrine parfaite, qui donnait envie de s’y reposer et de finir ses jours sur elle et tant pis si c’était dans quelques secondes, un corps gracieux que toutes les danseuses auraient envié et une aisance qui en faisait perdre ses mots. Dès la fin de ce procès, l’avocate s’enfuit presque, en réalité, elle avait marché droite, ravalant sa honte, ses pensées, une fois que la porte de la salle fut franchie, les pas se firent plus rapide jusqu’à courir, pour fuir, elle comprenait que cela n’était pas normal ! Elle avait eu envie d’embrasser cette avocate et même plus ! Et elle avait perdu un procès pour ça ! Elle n’avait pas remarqué qu’elle était suivie par la jeune femme, Anastasia Smelt. Une fois dans les vestiaires, elle posa sa tête contre les casiers froids, elle devait se reprendre. Elle senti des mains chaleureuses entourer sa taille, passer sur son ventre des lèvres fines venir toucher son coup, provoquant un frisson, elle se retourna, ne sachant pas si elle priait pour retrouver Hunk ou la demoiselle. Avant même, de se retourner, elle sut que tout était perdu quand elle entendit :

- Si tu savais comme j’ai eu envie de toi durant tout ce procès bon dieu !

Elle se retourna pour répondre quand la brune happa ses lèvres et là, Amy se senti voler, sa tête tourner, ses sens se perdre et fit la chose la plus insensées qui soit, elle répondit à ce baiser, prenant même les cheveux si doux de la jeune femme en main. Ce baiser s’intensifia, jusqu’à devenir plus, elle en voulait plus. Inutile de vous passer les détails de ce qui s’est passé. On va donc avancer un peu dans la journée… juste après…
La jeune blonde était encore un peu en train de planer sous l’effet du plaisir qu’elle avait ressenti. Elle n’avait jamais ressenti ça, elle allait le dire à la jeune femme quand soudainement, elle réalisa ce qu’elle venait de faire, elle se redressa d’un bon, s’habillant précipitamment oubliant même certaines parties sous les questions de la belle brune, elle finit par lui lâcher :

- Tu es le diable ! Jamais cela n’aurais dû arrivé, c’est très mal ! Je suis fiancée à un homme bien ! Je ne devais jamais toucher à une femme.

Et elle s’enfuit. Elle rentra chez elle, ne parla pas à Hunk, elle se sentait mal, honteuse, elle tenta de se convaincre qu’une fois n’était pas être malade, simplement une tentation du diable. Elle n’osa pas se confier à un prête et puis vint les rêves torrides de ce moment, se réveillant en pleine nuit en sueur, elle chercha le réconfort, ce qu’elle avait ressenti auprès de son futur mari, rien n’était pareil, c’était… décevant, oui, elle n’avait pas d’autre mot. Elle finit par aller voir un prête, pour qu’il l’exorcise, je vous passe les paroles du dit prêt sur le mal et l’exorcisme, toujours en cachette en discrétion. Mais elle ne vit aucune différence, elle se sentait encore plus mal et ressentait le besoin de la belle avocate brune contre elle. Le mariage approchait à grand pas, ses doutes devenaient de plus en plus importants. Mais le déclencheur fut lorsque CETTE avocate franchit les portes du cabinet dans lequel elle travaillait et franchi la porte, le but officieux était de venir lui dire qu’elle pensait sans cesse à ce moment, qu’elle voulait comprendre, qu’elle n’avait pas craque comme ça depuis longtemps. Evidemment, Amy, dans le déni, la peur ou la colère, elle ne savait plus trop, se fit virulente, la chassant, elle vit l’air blessé et torturé de la dame, elle s’en voulu, mais elle était bien trop mal. Le lendemain, après un nième cauchemar, elle donna sa lettre de démission, écrit une lettre à son futur époux, s’excusant, annulant le mariage, indiquant qu’elle ne pouvait plus vivre.

Elle fit une tentative de suicide, voulant s’assommer aux médicaments pour ainsi dire mais comme, il a ces jours ou la vie, ou le destin, à décider que ce n’était pas votre jour, une personne, elle ne sut jamais qui, s’était arrêté et avait eu les bons réflexe. Elle s’était réveiller à l’hôpital, en colère de ne pas être décédée. Comme elle n’avait plus aucun papier sur elle, il n’était pas facile de savoir qui elle était et vu qu’elle avait perdu le procès, qu’elle était partie comme une voleuse, personne n’avait vu son visage. Elle donna un faux nom et les choses s’enchainèrent, elle se retrouva dans un service social, refusant de déclarer autre chose qu’elle n’avait plus de logement, plus rien, qu’elle avait tout perdu. Finalement, on lui trouva un appartement, un petit boulot d’administrative comme elle avait l’air de bien se débrouiller dans ce domaine. Passer de Manhattan au Bronx fut un énorme changement pour la demoiselle mais au moins personne ne la retrouverais, du moins c’est ce qu’elle croyait, et c’était pour elle sa punition.

Les jours passèrent et le malaise restait, elle se sentait chaque jour plus mal, elle enviait ses filles si proches qui se collaient les unes aux autres, se prenaient la main et même certaine qui s’embrassait sans honte comme dans certains documentaires qu’elle avait déjà vu. Elle repensait à CETTE avocate, toujours plus, sa nouvelle venue, ce qu’elle avait raté, et puis un jour, elle n’en puis de nouveau plus, c’était trop. Elle n’arrivait pas à guérir, elle l’avait revue à la TV, serrant une demoiselle par la hanche, une belle blonde qui lui souriait, visiblement amoureuse, sans honte. Ce fut le coup de grâce, elle s’enfuit dans la cuisine, sauf que vu l’étroitesse de l’appartement, elle les voyait encore, elle chercha sous les yeux quelques choses ! N’importe quoi mais quelques choses pour arrêter ça ! Un couteau ! Sa solution de salut, elle commença alors à enfoncer la lame dans sa chair, c’était douloureux mais tellement moins que son cœur, ça faisait mal mais le liquide rouge qui coulait sur le sol semblait être un appel à la délivrance, sa délivrance, la fin de sa souffrance. Tout ce dont elle se souvint de ce moment c’était LE baiser et puis un gros bruit, un bruit énorme et elle perdit connaissance.
Et oui, parce que la vie n’avait toujours pas décidé que c’était LE moment, quelqu’un avaient enfoncé la porte parce qu’elle ne répondait pas et ce quelqu’un n’était autre que Hunk Sweetie ! Oui, son ex fiancé !
Elle se réveilla de nouveau à l’hôpital, les bras bandés, son ex à ses côtés, le visage fatigué, méconnaissable, elle lui avait fait tellement de mal. Elle ne se pardonnerait jamais tout ça. Evidemment, après le passage du médecin, le moment des questions étaient venu. Elle avait hésité avant de répondre et puis de nouveau, les images tournaient en boucle, une avocate homosexuelle avait gagné son procès parce que son ancien voulaient la viré pour son penchant. Elle avait montré l’image et fut juste capable de dire :

- C’est à cause d’elle… Ce procès que j’ai perdu, c’est elle, elle m’a rejoint dans les vestiaires, la seule et l’unique fois. Elle a voulu me revoir.

Et ensuite éclata en pleur dans les bras de l’homme. Elle s’attendait à ce qu’il la repousse, qu’il l’insulte, enfin une réaction violente mais visiblement Hunk était trop choqué, il la prit dans ses bras. Elle crut qu’il n’avait pas réalisé, une fois qu’elle se reprit un peu. Elle lui demanda de ne rien dire de tout cela à ses parents, elle allait se faire soigner, elle le promettait. Les jours passèrent et il était toujours là, doux, attentionné… elle s’attendait à se voir repousser, hurler dessus mais rien. Elle sorti de l’hôpital avec le nom d’une psy et même un rendez-vous. Elle n’allait pas vraiment mieux mais à chaque jour, il était là, il s’assurait qu’elle mange, qu’elle ne fasse pas de bêtise, qu’elle aille voir sa psy. Le temps passe doucement, à chaque jour, Amy se sent encore plus coupable, ne sait plus où elle en est, se perd dans ses sentiments, ses idées, ses envies, ses besoins, elle ne sait même pas si elle peut appeler Hunk autrement que par son prénom ou même lui donner un titre, dire ex-fiancé, amis,… Tout est remis en question et c’est très dur. Quelques parts, au fond d’elle, elle est reconnaissante à son ex-fiancé d’être son point de repère, une ancre, un ange gardien. Parfois, elle lui hurle dessus, lui dit de partir, lui dit qu’il fait la plus grosse connerie de sa vie en la faisant vivre mais elle n’est pas sûr de le penser. Elle est juste perdue, se demande si elle doit redonner une chance à leur couple ou bien si l’histoire se répétera, elle ne sait pas ce qu’elle veut, qui elle est. Elle sait juste qu’elle veut protéger Hunk d’elle au fond, à sa manière, vu tout le mal qu’elle lui a fait ! Tout ce qu’il subit pour elle ! Et sans jamais broncher ! Un saint !