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So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN

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EYES WIDE OPEN
Jayden W. Lewis
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 144 textos et I Dare You m'a décerné : 337 points. Aujourd'hui j'ai : 29 ans et je vis : Manhattan Côté coeur, je suis : Célibataire, et non, ce n'est pas un hasard. et j'ai un sacré penchant pour : les femmes, les vraies. On dit que je suis : trop mystérieux et que je travaille en temps que : Avocat sérieux et dévoué et mon avatar a été réalisé par : BADASS BEARD
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Message Sujet: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptyVen 11 Déc - 20:16


October and Jayden
"Nobody said it was easy "


Ah New-York, ma belle et grosse pomme. La ville qui ne dort jamais, celle qui persiste à rester éveillée coûte que coûte. Terriblement excitante, cette ville me charmait.
New-York regorgeait de surprises, j’y avais fait énormément de rencontres toutes aussi instructives les unes que les autres, toutes très différentes les unes des autres ; Je m’y étais épanoui et j’en revenais grandis. Quitter Miami avait été une chose très difficile pour moi, mais puisque c'était au profit de cette vie là, ça m'allait très bien.

On m’avait proposé un boulot, et pas n’importe lequel. En effet, un ancien collègue à mon père, plus précisément le co-fondateur de leur cabinet d’avocat m’avait contacté. Il souhaitait que j’intègre au plus vite le cabinet en question, il avait entendu parlé de moi, il connaissait mon nom, et m’engager était pour lui, quelque chose qui lui tenait à cœur personnellement. Mon père et lui avaient fait les quatre cent coups ensembles, ils étaient inséparables, son décès l’avait anéanti. Je connaissais très bien Jack, il était un avocat de renom, mais il se faisait un peu vieux avec le temps, et il estimait devoir apporter un coup de jeune à la société. Il avait pensé à moi, et j’étais très touché. J’avais eu rendez-vous un peu plus tôt ce matin avec ce-dernier, l’entretien s’était fabuleusement bien passé, nous y avions échangé des anecdotes, et des souvenirs, ce qui m’avait rempli le cœur de joie. J’adorais qu’on me parle de mon père, j’étais jeune lorsqu’il est décédé dans ce tragique accident de voiture, entendre parler de lui me faisait me souvenir à quel point il était une personne bien et admirée. Pour fêter la grande nouvelle, j’avais décidé d’aller boire un verre avec Taylor, ma sœur. Je savais que cette embauche la remplissait elle aussi de bonheur, et nous nous devions de fêter ça ensemble.

Il était 20 heures lorsque au Lavo où nous nous étions donné rendez-vous un peu plus tôt. C’était un quartier que je connais plutôt bien, assez puisque je m’y étais rendu plus d’une fois avec ma fratrie. Nous aimions passer des soirées de débauche, à boire et à draguer des filles, pas très glorieux je sais, mais nous étions si jeunes après tout. J’entrais dans le bar, surpris de voir autant de jeune, je me sentais presque vieux … Ce qui était dommage du haut de mes 29 ans. La musique n’était pas encore à son volume maximum et heureusement. Taylor n’était visiblement pas encore là, ce qui ne m’étonnait pas puisqu’entant que fille qui se respecte, elle était absolument toujours en retard. Certainement à se décider sur la tenue qu’elle allait portait ou la coiffure pour laquelle, elle allait opter. Comme d’habitude. Je soupirai à cette pensée et m’avançait vers le bar où je décidai de m’installer. Je saisi mon portable afin de voir si Taylor m’avait néanmoins averti de son retard, ce qui ne fût, bien entendu pas le cas. Je décidai de taper un message, je n’aurai certainement rien entendu si je l’avais appelée.


-Qu’est-ce que tu fou ? Je suis déjà au bar.

J’envoyai le message, et gardai mon portable à la main en cas de réponse rapide. Ce qui fût le cas, par chance.


- Oh Jay’, je suis désolée, Noémie vient d’arriver, elle vient de se faire larguer, elle est vraiment très mal, je crois que je vais rester avec elle.
Je soupirai de plus belle, bien-sûr, elle ne m’aurait pas prévenu.

- Comme tu veux, tu regretteras de laisser ton jeune frère seul, dans un bar, la nuit.
Je souris, je savais que ce message l’a ferait culpabiliser, je la connaissais bien trop.
- Jay, arrête-ça tout de suite. Fais attention à toi, je t’appelle demain.


Je souris à nouveau avant de ranger mon portable dans ma poche. Je scrutai le bar, histoire de voir si je connaissais quelqu’un, mais rien, aucun visage familier. J’étais étonné de voir à quel point les filles de plus en plus jeunes, étaient de plus en plus dénudées. C’était presque choquant. Bien-sûr ça n’allait pas pour me déplaire, je reste un homme, mais disons que ça facilitait grandement la tâche pour nous, il n’y avait plus de pudeur, plus de mystère, ça devenait trop facile, je préférais la complexité pour ma part. Je me tournai alors contre le comptoir où j’étais adossé jusqu’à maintenant pour ensuite faire un signe de la main à la barmaid, d’ailleurs plutôt jolie.  « Une bière s’il te plaît. » Elle sourit avant d’acquiescer. Il ne lui fallu que quelques minutes pour m’apporter ma boisson. Elle se pencha vers moi. « Voià monsieur le solitaire. » C’était clairement du rentre dedans. Ce qui n’allait pas pour déplaire soit dit en passant. Je souris avant de la remercier, elle me lança un de ces regards, qui en dit long très long, le genre de regard qui dit : Attends-moi après mon service …
La soirée ne faisait que commencer, et je crois que j’avais déjà une petite idée de comment elle allait se terminer… Quoi que ?
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October S. Tyler
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 377 textos et I Dare You m'a décerné : 333 points. Aujourd'hui j'ai : vingt-neuf ans et je vis : à Brooklyn en colocation avec Lou. Côté coeur, je suis : célibataire et éternellement seule... et j'ai un sacré penchant pour : les hommes. On dit que je suis : la femme mystérieuse et que je travaille en temps que : psychologue et mon avatar a été réalisé par : av. (moi-même), gifs (Brighton la meilleure, la parfaite ♥).
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptySam 12 Déc - 13:19



So nice to see your face again, tell me how long has it been since you've been here. You look so different than before, you're still the person I adore.
JAYDEN & OCTOBER


Où es-tu Matthew ? Cette question, je me la pose sans cesse depuis deux ans. Deux longues années durant lesquelles l'espoir de le revoir ne m’a jamais quitté. Il y a tellement de questions sans réponse dans mon esprit. Tellement de brouillard que je ne parviens plus à y voir clair. Pourquoi es-tu parti... ? Pourquoi m’infliges-tu ton absence ? Mon frère ne doit sûrement pas se douter du désarroi que son départ a causé. Je suis perdue. Abîmée. Incomplète. Sans lui, je ne suis plus totalement moi. Mes frères constituent mon équilibre. Ils sont mes fondations. Et maintenant qu'il y en a un en moins, tout part en vrille. Comment suis-je censée m'en sortir sans l'un de mes piliers ? Son absence a creusé un vide en moi. Un vide que je ne parviens pas à combler. Pourtant, j'en ai traversé des épreuves. J'en ai vécu des galères. Mais mes frères sont la raison pour laquelle je m'en suis sortie. Nous étions si unis, si soudés... Jamais je n'aurai pu penser que nous arriverions là. Mais je n’ai su voir le mal qui habitait Matthew. Je n'ai pas su le sauver et le voilà envolé... J’ai espéré chaque jour revoir son visage, entendre sa voix, sentir son parfum... En vain. Il n’est jamais revenu. J’ai tenté de le contacter, tenté de savoir où il s'était réfugié. Mais visiblement, il ne souhaitait pas être trouvé. Comment avait-on pu en arriver là ? Je suis totalement désemparée face à cette situation... Plus rien ne semble aller droit dans ma vie. Heureusement qu'il me reste Aaron, car la solitude que je ressens depuis peu est difficile à vivre. Mais je suis désormais incapable de m'attacher à qui que ce soit. Incapable d'accorder ma confiance. Parce qu'au fond, je ne peux accepter qu'on puisse m'aimer. Je ne laisse entrer personne dans ma vie parce que je ne parviens pas à m'aimer moi-même.

Pause.
J’ai le souffle court. L’angoisse me prend à la gorge, comme à chaque fois que je pense à tout ça.
Respire October, respire.

L’envie violente de fuir me prend. D’oublier cette vie qui ne me convient plus.  Ce soir, je vais boire. Sûrement un peu trop, comme à chaque fois. Je finirai probablement dans les bras d’un homme dont j’aurai oublié le nom juste histoire de combler le vide qui est en moi. Histoire de ne pas être seule l’espace d’une soirée. Tout est plus simple comme ça. Je fuis ma réalité. Je vais au-delà des limites. Je me fiche bien de ce qu’on peut penser ou dire de moi. Ils ne savent rien. Ils ne voient que la partie visible de l’iceberg. Ils ne voient que ce que je veux bien montrer. Mais ils ignorent tout de moi. De mon passé. De mes troubles. Alors qu’ils me jugent ! Leurs critiques ne m’atteignent pas. Je me fiche bien de tout ça. Je n’ai pas le temps pour de telles futilités. Et puis à quoi bon de toute façon ? Je détruis tout ce que je touche. Je suis une bombe à retardement. Toutes les bonnes choses semblent me fuir. Ou peut-être que je fais tout pour que ça se passe ainsi. Mon inconscient autodestructeur aura raison de moi un jour. Je me mène à ma propre perte. Je m’enfonce seule dans ce gouffre dont je ne pourrais peut-être jamais sortir. Parce que la vie m’a trop abîmé. Trop détruite. Et que je ne sais plus apprécier ce qui est bien. Mon esprit torturé m’empêche d’avancer. Je ne mérite pas d’aller mieux, je ne mérite pas qu’on m’aime ou m’apprécie. C’est du moins ce que je pense. Et le destin semble prendre un malin plaisir à me le faire croire. Je ne suis plus qu’une ombre. Un fantôme errant qui se contente de vivre au jour le jour, qui tente de survivre à tout ce que la vie met en travers de son chemin. Tout s’embrouille dans ma tête et je n’ai pas encore bu la moindre goutte d’alcool. Je viens à peine de mettre un pied dans ce bar que j’ai côtoyé tant de fois. J’en ai passé des soirées ici, en particulier lorsque je n’étais encore qu’une étudiante. Et puis le temps a passé… J’ai continué de boire ici. Seule ou accompagné. Cela n’avait plus vraiment d’importance en réalité. Plus rien n’avait d’importance…

Je me faufile le long de la foule déjà bien alcoolisée. Je tente avec difficulté d’atteindre le bar, mais les gens semblent s’y être agglutinés. Il fait chaud ici. Terriblement chaud. J’en ai presque la tête qui tourne mais ce n’est qu’une question d’habitude. Je m’avance avec difficulté, mais une personne me bouscule et tel un effet domino je bouscule la personne derrière moi. Le plaisir des endroits confinés… Un régal. Je me retourne pour m’excuser mais c’est une autre surprise que la vie a mis devant moi ce soir-là. « Jayden… ». Ce n’est qu’un murmure. Un son à peine audible tant la stupeur est grande. Je le regarde comme pour être certaine qu’il est bel et bien là devant moi. Et je sens déjà mon cœur battre un peu plus vite au souvenir d’un amour si fort qui aurait pu durer. Mais j'ai tout foutu en l’air. J'ai tout détruis, pensant naïvement que ce serait mieux ainsi… Et je comprends en le revoyant que j'ai eu totalement faux.
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Jayden W. Lewis
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 144 textos et I Dare You m'a décerné : 337 points. Aujourd'hui j'ai : 29 ans et je vis : Manhattan Côté coeur, je suis : Célibataire, et non, ce n'est pas un hasard. et j'ai un sacré penchant pour : les femmes, les vraies. On dit que je suis : trop mystérieux et que je travaille en temps que : Avocat sérieux et dévoué et mon avatar a été réalisé par : BADASS BEARD
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptySam 12 Déc - 17:53

Vous croyez aux miracles ?
Moi non. Je suis une personne plutôt rationnel, je ne crois que ce que je vois, je ne crois pas que l’on puisse obtenir ce que l’on souhaite par simple chance, la chance, c’est pour les faibles. Ceux qui ne font rien et qui ont quand même.

J’étais toujours adossé à ce bar, je sentais un regard pesant sur moi, je savais d’où venait celui-ci. Je savais que la serveuse me regardait sans arrêt entre deux services, je savais aussi que je lui plaisais, je savais déjà tout ça. Sans vouloir passer pour un garçon hautain, ces choses se sentent et puis cette dernière ne s’en cacher pas du tout. Elle n’était pas repoussante, bien au contraire, seulement … Cela devenait presque lassant. C’était toujours les mêmes soirées, avec le même genre de filles, pleinement accessibles, pleinement ouvertes à toute proposition. Ces soirées, je les connaissais, je les connaissais même bien, pour y avoir participé mainte fois. Je savais que cette fille allait finir par venir me parler, et qu’elle jouerait la fille inaccessible pour que je tente quelque chose. Elles le font toutes de toute façon. Elles se plaisent à croire qu’elles rendent la tâche difficile, mais en réalité, elles rendent tout simplement ça habituel.

Alors voilà, n’ayant pas envie de précipiter les choses pour une fois, je faisais mine de rien, je jouais, je jouais bien. Je regardais la piste de danse qui commençait à se remplir tout doucement. La musique devenait de plus en plus forte, le DJ avait visiblement envie que les gens bougent un peu. Il y’avait beaucoup de filles ce soir, toutes aussi jolies les unes que les autres, mais si jeunes. Je soupirai avant de reprendre une gorgée de ma bière. Elle commençait à se vider, tiens, voilà une occasion de faire plaisir à ma barmaid. Le bar se remplit alors de plus en plus et les gens se bousculent pour atteindre le bar où je suis encore assis, où j’étais tranquille il y’a seulement quelques minutes auparavant. Les gens râlent à cause de la lenteur du service, d’autres dansent tout en attendant, c’est n’importe quoi. Si j’aurai su qu’un jour, je serais le vieux, assis au bar à contempler la bêtise humaine …
Je sortis rapidement de mes pensées lorsque je me fis bousculer de dos, ce qui me surpris un peu, cette oppression me rendait fou à vrai-dire, je me sentais comme emprisonné, et j’avais horreur de ça. Je me retournai pour voir si la personne responsable daignait s’excuser, si elle avait au moins cette délicatesse.

Vous croyez aux miracles ?

Un choc, un véritable choc. Elle était là devant moi, October. Mes yeux s’étaient écarquillaient tant j’étais surpris, ils étaient plongés dans les siens et ne parvenaient pas à s’en défaire. J’étais figé, incapable de dire quoi que se soit, incapable de bouger. Mon cœur se mit à battre soudainement plus fort, je poussais presque comptait de vive voix les battements, c’était une sensation inexplicable. Le bar qui était alors bondé de monde paraissait vide et silencieux, comme s’il ne restait qu’elle et moi, uniquement elle et moi. Ma bouche s’ouvrit légèrement malgré moi, je devais certainement avoir une tête d’idiot, mais ça n’avait pas d’importance, je ne contrôlai plus rien. Comment le destin avait-il pu nous réunir tous les deux au même endroit, après toutes ces années de silence ?

Je l’avais aimée, oh oui. Si fort, que s’en était devenu incontrôlable.  Nous étions resté trois belles années ensemble. Trois années de tendresse, d’émerveillement mais surtout d’amour. Nous étions tombés amoureux l’un de l’autre au lycée, c’était comme une évidence. J’étais très rarement tombé amoureux, pour ne pas dire, quasi jamais. Mais avec October, tout avait été très différent ; Tout était venu naturellement, tout était vrai et sincère. La jeune femme me connaissait mieux que quiconque, elle connaissait chaque parcelle de ma personnalité, comme si elle l’avait façonnée de ses doigts.  Et réciproquement, je la connaissais par cœur. Un amour aussi fort… Il y’a forcément une fin heureuse. Et bien non, pas pour nous. Notre relation était devenue trop fusionnelle, tellement que nous nous oppressions sans arrêt, nous nous empêchions de vivre mutuellement. Nous nous étions coupé du monde sans trop le vouloir mais voilà, ça n’allait plus. Jusqu’au jour où j’ai appris qu’elle m’avait trompé. Aujourd’hui encore, je suis certain, qu’un coup de poignard aurait fait moins mal. Je l’avais appris par notre journal du lycée, et j’aurais mille fois préféré l’entendre de sa bouche. La rancœur était encore bien présente aujourd’hui, j’avais tout simplement coupé les ponts, je m’étais forcé à l’oublier, sans y être vraiment parvenu. Et l’avoir aujourd’hui devant mes yeux me le rappelait. Elle était tellement belle. Néanmoins, la jeune femme n’avait pas l’air très bien, je le savais, je la connaissais. Je fronçai quelque peu les sourcils, tentant de reprendre mes esprits tant bien que mal il fallait l’avouer. « Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » Dis-je d’un ton un peu sec certes. Je n’y pouvais rien, je ne pouvais m’empêcher de penser au mal qu’elle avait pu me faire, je n’y parvenais pas, je souffrais encore de tout ça, et c’était entièrement de sa faute. La question était un peu idiote, October vivait à New-York, il était normal qu’elle soit dans un bar à New-York. Mais il fallait sérieusement avouer que cet endroit était fréquenté essentiellement par des jeunes, et ni elle, ni moi, avions réellement notre place ici. Je ne parvenais pas à décoller mes yeux d’elle, de cette créature à la beauté incomparable.
La musique devenait vraiment forte, limite insupportable. Je me levai du tabouret où j’étais assis. « Viens, on s’entend pas ici. » Tout aussi sec ce ton. J’ouvrai la marche jusqu’au couloir qui menait au toilette un peu plus loin, au moins ici, c’était possible d’avoir une conversation audible. Je me tournai pour le regarder de face, je n’arrivai toujours pas à y croire, elle était en face moi. Je ne crois pas aux miracles, mais en tout cas, ceci y ressemblerait presque.
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October S. Tyler
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 377 textos et I Dare You m'a décerné : 333 points. Aujourd'hui j'ai : vingt-neuf ans et je vis : à Brooklyn en colocation avec Lou. Côté coeur, je suis : célibataire et éternellement seule... et j'ai un sacré penchant pour : les hommes. On dit que je suis : la femme mystérieuse et que je travaille en temps que : psychologue et mon avatar a été réalisé par : av. (moi-même), gifs (Brighton la meilleure, la parfaite ♥).
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptyLun 14 Déc - 22:50



So nice to see your face again, tell me how long has it been since you've been here. You look so different than before, you're still the person I adore.
JAYDEN & OCTOBER


Mon cœur se met à battre plus vite en revoyant cet homme qui a tant compté pour moi. Je retombe des années en arrière quand on s’aimait encore, quand le goût des regrets et de la rancœur n’existaient pas. Jamais je n’ai pu oublier Jayden. C’est impossible. Impensable. Il fait partie de moi. Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé personne. Je l’ai aimé plus que Nolan, plus que je ne pensais pouvoir aimer un jour… Pourtant tout est terminé aujourd’hui. La peur a été plus forte que le reste. Elle a pris possession de mon esprit afin de me faire commettre l’irréparable. C’est tellement simple de se trouver des excuses, de trouver des raisons à nos erreurs, d’expliquer le pourquoi du comment. C’est beaucoup plus dur en revanche d’assumer ses actes. J’ai été lâche. Stupide. Egoïste. Et je le regrette amèrement aujourd’hui. J’ai toujours pensé que Jay’ méritait une meilleure personne que moi. Alors j’ai détruit notre relation comme pour confirmer ce que je pensais au fond de moi, comme pour lui montrer celle que j’étais réellement. La peur qu’il réalise que je n’étais pas celle faite pour lui m’avait rendu folle, au point de saboter cette relation pourtant si vraie, si forte.  Jamais un homme ne m’avait fait ressentir cela. Mais Jayden était si… unique. Il avait tout de l’être parfait à mes yeux. Le perdre avait été extrêmement dur à accepter. J’avais mis du temps à me faire une raison, mais après tout, je l’avais bien cherché. On récolte ce que l’on sème n’est-ce pas ? Je l’avais appris à mes dépends… Aujourd’hui je n’avais plus que mes regrets et ma peine comme vestige de cette relation. Une relation qui continue de me hanter…

J’observe chacun de ses traits. Il n’a pas beaucoup changé. Il semble encore plus beau que dans mes souvenirs. C’est étrange de le voir là, devant moi. Des années passées dans cette ville sans jamais le revoir, sans jamais le croiser. Pourquoi maintenant ? Ce que la vie peut être étrange parfois… Je suis tiraillée entre deux sentiments : la joie de le retrouver et la peine de réaliser une fois de plus que je l’ai perdu à jamais. C’est douloureux. Perturbant. J’ai envie de le serrer contre moi, de caresser sa joue, d’embrasser ses lèvres. Mais c’est interdit. Inapproprié. Je tente avec difficulté de balayer ce genre de pensées de mon esprit mais je suis totalement bouleversée. Une part de moi aimera toujours cet homme. Imaginez-vous alors à quel point cette situation est compliquée ? Je ne sais comment agir. Je ne sais quoi penser. Je me sens encore plus perdue que je ne l’étais en arrivant. Plus je le regarde, plus je sens mon cœur se tordre de douleur. J’ai la boule au ventre, la gorge serrée. Je veux fuir. Fuir loin d’ici, loin de lui, loin de ses sentiments qu’ils n’ont plus le droit d’exister. Pourtant, je reste stoïque. Mon corps ne bouge pas. Je ne suis qu’une âme errante qui tente de trouver le bon chemin. Mais je n’arrête pas de faire les mauvais choix. Pourquoi ne parviens-je pas à garder le bonheur ? Pourquoi ai-je la sensation de ne rien mériter de beau, de bon ? Je veux être heureuse sans être certaine d’être capable de l’être. Suis-je vouée à une existence faite de souffrance ? Peut-être… Peut-être que je ne suis capable que du pire. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je ne parviens plus à penser correctement maintenant qu’il est près de moi. Mes pensées se bousculent. Bouleversée. Déstabilisée. Je n’ai toujours pas décroché un mot. Je suis sous le choc. Sonnée, je suis sonnée. Et il semble tout aussi surpris que moi. Mais ce coup du destin ne semble pas être à son goût…

« Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » Son ton est sec, presque froid. Il y a un goût amer de rancœur dans sa voix. La distance est palpable, l’ambiance, elle, est électrique. L’air est chargé d’une tension presque étouffante. Il m’en veut, ça se voit, se ressent. Sa colère ne semble pas éteinte. J’ai cru naïvement que le temps aurait pu jouer en ma faveur… Mais le jeune Lewis ne semble pas prêt à m’accorder le pardon. Je le comprends… Je le comprends tellement même. Je lui ai brisé le cœur, qu’est-ce que j’espérais après tout ? Je me sens stupide. Presque honteuse. Le poids de mes erreurs passées vient s’abattre lourdement sur mes épaules. Je baisse les yeux, mal à l’aise. Je n’ai pas ma place ici. C’est du moins ainsi que je le perçois. J’attends la sentence. J’attends ses paroles pleines de reproches. Je l’entends déjà me demander de partir. C’est pourtant une toute autre phrase qu’il prononce, à mon plus grand étonnement. « Viens, on s’entend pas ici. » Je lève les yeux et le regarde incrédule. Mes sourcils se froncent alors que je tente de comprendre ce qu’il se passe. Un peu paumée, je commence à le suivre, tel un pantin sous les ordres de son créateur. Il m’emmène dans un coin plus calme. L’air est alors moins pesant. Je ne me sens plus oppressée comme je l’étais quelques secondes plus tôt, mais mon mal être reste lui, bien présent. Jayden se poste face à moi, les bras croisés contre son torse. Par ces gestes, il trahi ce qu’il pense. Il est fermé. La discussion risque loin d’être agréable. Malheureusement, aucune issue ne semble possible… Je suis condamnée à affronter cet ange du passé. Que je le veuille ou non. « Je ne m’attendais pas à te croiser là… Mais ça me fait plaisir de te voir Jayden. Tu as l’air d’aller bien. » En tout cas mieux que moi… Penses-tu à moi parfois ? Penses-tu à tout ce que l’on a vécu ? J’espère ne pas être une femme de plus dans ta vie. J’espère avoir compté. Car toi, tu seras toujours l’exception. Mon exception…
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptyMar 15 Déc - 22:28

Mais comment la vie peut-elle être aussi imprévisible ? Comment peut-elle se jouer de nous à ce point-là ? Sommes-nous les victimes d’une terrible blague, et quelqu’un là-haut, se moque-t-il en permanence de nous ? Je l’ignore ... J’ignore combien de temps cela faisait que je n’avais pas revu ce doux visage, ce visage si troublant de par sa beauté. Une chose est sûre, il me faisait encore un effet surréaliste. Elle était là, juste devant moi, à quelques centimètres, je pouvais la toucher, je pouvais sentir son parfum, je pouvais observer son corps, tout était possible à cet instant, enfin non, ça ne l’était plus. Plus depuis bien longtemps. Un mélange fou de sentiments tournoyait dans ma tête à cet instant, c’était déroutant. J’étais partagé entre le bonheur de la retrouver, la nostalgie de me souvenir, de me souvenir que toute cette histoire appartient au passé désormais, mais aussi un sentiment de colère, lorsque je me souviens les raisons qui ont mis fin à cette histoire si chère à mon cœur. Mais elle était bel et bien là, et je n’en revenais toujours pas. D’ailleurs, à première vue, la jeune femme semblait encore plus surprise que moi. Je tentais de ne pas montrer ma surprise, mais c’était chose difficile. Mon visage me trahissait clairement. Je lui en voulais toujours, je lui en voulais terriblement, elle m’avait anéanti, j’avais mis beaucoup de temps à me remettre de cette rupture, elle était mon premier amour, mon premier tout. La personne qu’on oubli jamais, celle qui reste à jamais dans notre mémoire. J’étais tombé de très haut, je n’y avais pas cru au début pour être honnête, mais lorsque les rumeurs avaient été fondées, tout autour de moi, je dis bien tout, s’était écroulé en un fragment de seconde. C’est comme si tout ce en quoi vous croyez depuis toujours se révélait être faux, comme si on vous avez menti pendant trois longues années, comme si vous aviez passé trois ans de votre vie aux côtés de quelqu’un que vous ne connaissiez finalement pas… La haine avait rapidement pris le dessus sur la tristesse, ça m’aidait à tenir, c’était la seule solution. Mais je n’avais toujours pas eu le fin mot de l’histoire, October et moi n’avions jamais eu de véritable explication à ce sujet. Au début, j’avais essayé de comprendre, de me remettre en question, de réfléchir à ce que j’avais pu faire de mal, de peser le pour et le contre, mais sans succès. Je n’avais pas compris, j’étais dans le flou. Et puis, j’avais finalement décidé d’avancer, de me dire qu’elle n’en valait pas la peine, même si je n’en croyais pas un mot. October Tyler, en valait la peine, en dépit de tout, elle avait su me rendre heureux chaque moment passé à ses côtés. Comment oublier quelqu’un qui vous a tant poussé vers le haut ? J’ignore si c’est possible, mais c’est en la revoyant, là, à cet instant précis, que je peux avouer que non, on oubli pas quelqu’un qu’on a tant aimé, jamais. C’est impossible, menteur est celui qui dira le contraire. Puisque « oublier » n’était pas possible, j’avais opté pour  « remplacer », simple, efficace, mais éphémère. C’était la facilité, seulement, on ne remplace personne, et j’aurais du le savoir. La jeune femme baissa les yeux à ma première question, elle avait été froide et sèche, je l’avoue. Mais je n’avais su faire autrement, la revoir provoquait des choses en moi, complètement inexplicables, ça en devenait incontrôlable, il fallait pourtant que je me contrôle. Cela faisait tout de même plus de trois ans que cette histoire avait cessé d’exister, la rancœur n’y changerait rien aujourd’hui, c’était trop tard. Elle n’avait pas changé, son visage était toujours aussi splendide, ses yeux étaient d’un bleu presque troublant, elle aurait pu envouter n’importe quel homme s'aventurant à la regarder. Elle était sans doute encore plus belle, c’était déroutant, j’en étais presque gêné. Même si je me montrais impassible face à la jeune femme, ce n’était qu’un air que je me donnais, j’étais en réalité stupéfait. Elle me hantait. J’avais tant de fois fantasmé ce moment pour pouvoir avoir cette fameuse explication tant attendue. J’avais plus d’une fois imaginé le scénario  dans ma tête. Je m’imaginais lui dire tout ce que je n’avais pas dit, que je l’avais aimée, qu’elle m’avait brisé le cœur, qu’elle m’avait transformé, que depuis tout ça, je n’étais plus le même. Que j’ignorais si j’étais à nouveau capable d’aimer. Qu’elle me manquait, mais que le pardon n’était pas envisageable. Tout ça était prêt, dans un coin de mon cerveau ; Mais me trouver là, devant elle, changeait absolument toute la donne. J’étais perdu, comme jamais je ne l’avais été auparavant. J’avais envie de la serrer fort contre moi, d’oublier tout ce qui s’était passé, comme si c’était possible. Mais je savais que ça ne l’était pas. Jamais je n’aurais pu passer mon chemin et l’ignorer comme si de rien, je n’étais pas ce genre de personne, et elle le savait. Contre toute attente, j’avais décidé de l’emmener un peu plus loin, sans trop lui laisser le choix à vrai-dire, pour discuter, d’adulte à adulte. Je ne crois pas aux coïncidences et j’avais la conviction que me trouver seul dans ce bar avec la jeune femme, après tout ce temps de silence, n’en n’était pas une. Etait-elle seule ? Etait-elle accompagnée ? Un homme ? Allait-il ne pas apprécier cette situation ? Je l’ignorais. Je ne savais plus rien d’elle et de sa vie, elle m’était inconnue, elle m’échappait, elle n’était plus mienne, peut-être qu’elle ne l’avait même jamais été. Je n’étais plus sûr de rien, j’avais l’impression de rêver. Serait-ce encore mon imagination folle qui me joue des tours ?

Nous nous étions éloignés de ce bar de jeunes ivrognes, la musique était devenue bien trop forte pour que nous puissions nous entendre parler, ce n’était pas concevable. Nous arrivâmes dans un endroit plus calme, nous étions seuls, comme ça n’était pas arrivé depuis bien longtemps. Je me postai devant elle en croisant les bras, mes gestes suivaient malgré moi mes pensées, et de ce fait, je paraissais tendu, presque énervé, mais surtout très fermé. October était psychologue, elle devait forcément comprendre cela. Même sans ça … Elle devait comprendre que je n’étais pas remis, c’était presque écrit en gros sur mon visage, et ça clignotait.
« Je ne m’attendais pas à te croiser là… Mais ça me fait plaisir de te voir Jayden. Tu as l’air d’aller bien. »

Entendre sa voix me fit presque frissonner, je ne me souvenais plus de ce son et le réentendre fit remonter en moi bien des souvenirs. C’est fou, on ne se rend pas compte de l’importance d’une voix, elle est si unique, si propre à chacun... Je ne pu m’empêcher de sourire jaune. Je n’arrivais plus à être attendri, une haine sans nom bouillonnait en moi. Je n’étais pas heureux de la revoir, ça ne faisait que remuer le couteau dans la plaie, rien de plus. Les souvenirs refaisaient surface, comme s’ils avaient attendu ce moment précis pour remonter, tout était là, dans ma tête, d’un seul coup. Je ne répondis pas à ses premières paroles, je décidais de me contenir, il le fallait, un minimum. « Je ne peux pas en dire autant de toi October. » Je pensais ce que je disais, la jeune femme était visiblement seule dans un bar, elle avait également visiblement bu de l’alcool, ce qui ne me surprenait pas à vrai-dire, October avait toujours procédé de cette manière lorsqu’elle n’allait pas bien; Je décroisai mes bras et posait une main sur le mur juste à côté de nous afin d’obtenir un certain appui. Mes yeux étaient plongés dans les siens, bleu dans bleu. J’ai l’air d’aller bien ? Bon sang les apparences sont si trompeuses. Je soupirai. « Qu’est-ce que tu fais dans ce bar toute seule, et saoule qui plus est ? ». Je secouai la tête avant même de la laisser répondre en postant ma main devant comme pour mettre un stop. « Non laisse, ça me regarde pas ça en fait, tu fais ce que tu veux. » Je ne savais plus ce que je faisais, ni même ce que je disais. Ça n’avait pas le moindre sens. Mais il est vrai, ce que faisait October ne me regardait plus, je n’avais plus d’emprise là-dessus, elle était libre comme l’air, et je n’avais rien à dire là-dessus, ces pensées me rendaient presque malade. Un silence s’était un peu installé entre nous, une tension électrique régnait, mes yeux ne pouvaient quitter les siens, je voulais être sûr que je ne rêvais pas, et en même temps, j’avais tant de choses à dire, baisser les yeux aurait été une marque de faiblesse, et je ne voulais pas montrer mon mal être. « Je me rends compte que je n’ai toujours pas eu d’explications de ta part, ni même d’excuse. » Dis-je d’un ton toujours aussi sec, un ton plein de rancœur et d’amertume. Voilà c’était dit, les dés étaient jetés. J'allais sûrement avoir une explication ce soir, je l'avais tant attendue. Cela faisait un bien fou. Regrettes-tu tout ça ? Y’avait-il une véritable raison ? Penses-tu à moi parfois ? Est-ce que ça t’arrive ? Es-tu heureuse depuis que je ne suis plus dans ta vie ?
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 377 textos et I Dare You m'a décerné : 333 points. Aujourd'hui j'ai : vingt-neuf ans et je vis : à Brooklyn en colocation avec Lou. Côté coeur, je suis : célibataire et éternellement seule... et j'ai un sacré penchant pour : les hommes. On dit que je suis : la femme mystérieuse et que je travaille en temps que : psychologue et mon avatar a été réalisé par : av. (moi-même), gifs (Brighton la meilleure, la parfaite ♥).
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptyJeu 24 Déc - 16:56



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La vie est cruelle. Imprévisible. Un jour vous êtes heureux et le lendemain anéanti. C'est étrange, la vie. Nous ne sommes que des funambules flottant au-dessus du vide, espérant parcourir le maximum de chemin possible sans jamais savoir quand arrivera la chute. On avance chaque jour en se demandant si ce sera le dernier. Et si tout s'arrêtait aujourd'hui ? Mourir est effrayant, mais vivre l'est encore plus. Nous devons affronter nos peurs, assumer nos erreurs. Garder en nous le poids du passé et avancer encore et toujours, sans jamais savoir de quoi demain sera fait... Notre équilibre ne tient à rien. Tout peut basculer en quelques secondes. Tout peut s'envoler, en un claquement de doigts... J'ai connu le bonheur, j'ai connu l'amour. Mais je les ai perdu... Plongée dans ma propre obscurité, effrayée par la lumière, j'ai préféré choisir la fin plutôt que de la subir. J'ai choisi ma propre destinée, mon propre chemin. J'ai façonné le destin, fait mes propres choix. Je ne voulais plus être le pantin du hasard. Je ne voulais plus être la victime de sa perversion. Alors j'ai préféré briser le cœur du jeune Lewis par peur qu'il finisse par briser le mien. Et si ce choix peut paraître absurde et stupide, à l'époque, il me paraissait logique. Je ne pouvais pas me permettre de souffrir à nouveau. Brisée par un passé douloureux. Effondrée par l'abandon d'un homme aimé, je n'aurai supporté une nouvelle rupture. Je n'ai pas su croire en l'amour. Je n'ai pas su apprécier le bonheur à sa juste valeur, pensant que je ne le méritais pas. Et aujourd'hui, je n'ai plus que mes regrets. Des regrets qui me rappellent un temps où j'étais heureuse. Un temps où je n'étais plus seule. Un temps où ma vie semblait enfin prendre la bonne direction... Mais ce ne sont plus que de vagues souvenirs. Des souvenirs douloureux tant ils évoquent tout ce que j'ai perdu. Mais je suis l'unique coupable de ce malheur. Je me le suis infligé seule, blessant par la même occasion cet homme que j'aimais tant. Cet homme qui signifiait tellement... Un homme qui désormais me déteste. Ses yeux ne brillent plus. Son regard est noir et froid. Je prends alors conscience du mal que j'ai pu lui faire... Un mal que j'ai éprouvé moi aussi. Une souffrance que j'ai connu et qu'il ne méritait pas. Malheureusement, on ne peut défaire ce qui a été fait...

Ses paroles acerbes me font l'effet d'un poignard en plein cœur, me rappelant une fois de plus à quel point mon erreur a été grande. La rancœur se ressent dans chacun de ses mots, dans chacun de ses gestes. J'encaisse les reproches sans broncher. C'est douloureux, désagréable, mais je le mérite. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Je suis l'unique responsable de nos tourments, de notre peine. Je garde le silence et souffre. Je ne montre rien. J'ai cet air impassible accroché au visage alors qu'une tempête dévastatrice s'empare de tout mon être. Si tu savais Jayden, si tu savais... Il semble perdu, déboussolé. Lui aussi est victime de ce mauvais coup du destin. Et si ma souffrance est grande, je ne peux imaginer la sienne. Je ne suis que son bourreau, le démon en personne. Je l'ai rejeté, lui et son amour. J'ai piétiné son cœur comme si tout cela ne comptait pas pour moi, comme s'il n'avait pas la moindre espèce d'importance dans ma vie. J'ai eu tort en croyant m'empêcher de souffrir, en pensant faire le bon choix. J'ai eu tort en lui infligeant cette peine, en brisant sa confiance. Aveuglée par mon esprit torturé je n'ai pas su écouter mon cœur lorsqu'il le fallait. Et voilà où nous en sommes. Deux âmes brisées, tentant de se reconstruire tant bien que mal...

« Je ne suis pas saoule Jayden... Même si je donne sûrement l'impression du contraire. » Parce que je ne sais plus ce que je fais, parce que j'agis sans me poser de questions. Je ne suis pas saoule mais j'aurai préféré l'être. L'ivresse est mon excuse. Elle justifie tous les mauvais choix que je peux faire. Elle pardonne mes erreurs de la nuit. Elle explique l'inexplicable. L'ivresse est le masque derrière lequel je me cache pour ne pas assumer mes actes. Je bois à en oublier qui je suis, à en oublier ma douleur. Ma mémoire flanche et je vais mieux. Parce qu'il n'y a pas de souvenirs de ces soirées sans limite. De ces soirées où je ne suis plus moi-même. Le flou. Le brouillard. Le vide. Rien, il n'y a rien. Et ce soir, c'est cette direction que je prenais avant que le hasard ne mette sur mon chemin cet homme si particulier. Non, je n'ai pas bu ce soir. Et si l'envie était présente quelques minutes plus tôt, elle s'est envolée. Parce que je ne peux accepter de le décevoir un peu plus. Je ne peux supporter ce regard qu'il pose sur moi... Il finit par m'asséner le coup de grâce. Il veut comprendre. Comprendre pourquoi j'ai agis ainsi, pourquoi je lui fais cela, pourquoi je n'ai eu aucune pitié... Je savais que ce moment finirait par arriver un jour mais je ne m'y suis jamais réellement préparée. Que dire ? Que faire ? Aucune excuse ne peut effacer ce que j'ai fais. Aucun mot ne pourra atténuer sa peine et éteindre sa colère. Mais je lui dois la vérité... Il la mérite. Et si je sais que le moment qui va suivre va être particulièrement dur à vivre, je ne peux me défiler. « Je.. En réalité je n'ai jamais voulu te faire du mal Jayden. J'ai eu peur... Terriblement peur. L'idée que tu puisses voir celle que j'étais vraiment et que tu me laisses, ça m'a détruite d'accord ? Je n'aurai pu supporter un nouvel abandon... » avouais-je vulnérable. Je me mets à nue face à lui. J'expose mes démons les plus profonds et je prie pour qu'il comprenne. Pourtant, je sais qu'au fond, il ne pourra jamais vraiment comprendre... « Évidemment je peux comprendre que tu ne crois pas un seul de mes mots. Après tout ce que je t'ai fais, pourquoi serais-je honnête ? Mais crois moi, c'est toute la vérité. Ce n'est peut-être pas celle que tu voulais entendre mais celle qui m'a poussé à faire ce que j'ai fais... » Et si je le pouvais, je ferais probablement les choses différemment... Mais je n'ai pas ce pouvoir. Je ne peux qu'encaisser et avancer. Les regrets et les remords font partie intégrante de ma vie. Ils sont mes compagnons. Mes rappels. Pour que jamais je n'oublie toutes ces fois où je me suis égarée. Ils me blessent tout en me faisant grandir. Je baisse le regard, mal à l'aise. Je n'ai pas fini. J'ai encore tellement à lui dire, et pourtant... Les mots restent coincés dans ma gorge. Je prends une grande inspiration et affronte de nouveau son regard glacial alors que peu à peu mes yeux deviennent humides. « Je suis désolée Jay', terriblement désolée... Tu ne méritais pas ça. Tu ne méritais pas de souffrir.  » Je lutte pour ne pas craquer. Pour ne pas que ces larmes qui perlent au coin de mes yeux finissent par dévaler mes joues pâles. « Tu étais trop bien pour moi... J'ai eu peur que tu le réalises avant moi. Et si je ne me suis jamais excusée ce n'est pas parce que je pensais que tu ne le méritais pas mais simplement car j'ai pensé qu'il valait mieux que je sorte de ta vie après tout cette histoire. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie et que tu ne me penses pas sincère. J'ai préféré disparaître pour te laisser la chance d'être heureux un jour... » Mais visiblement, j'ai eu tort, une nouvelle fois. Pardonne-moi Jay...
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Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 144 textos et I Dare You m'a décerné : 337 points. Aujourd'hui j'ai : 29 ans et je vis : Manhattan Côté coeur, je suis : Célibataire, et non, ce n'est pas un hasard. et j'ai un sacré penchant pour : les femmes, les vraies. On dit que je suis : trop mystérieux et que je travaille en temps que : Avocat sérieux et dévoué et mon avatar a été réalisé par : BADASS BEARD
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptyJeu 31 Déc - 17:51

« Je ne suis pas saoule Jayden... Même si je donne sûrement l'impression du contraire. »

Non tu ne donnes pas l’impression du contraire, enfin, je n’en sais rien, je ne sais plus rien de toi.

J’avais l’impression d’avoir une inconnue devant moi, c’est dingue, c’est affolant. J’avais presque peur de cette sensation étrange qui grandissait en moi tout à coup. Je n’avais plus la moindre emprise sur elle, je n’étais plus au courant de ce qui pouvait se passait dans sa vie, sa vie affective, professionnelle, familiale. Nous étions deux inconnus, avec des souvenirs communs voilà ce que nous étions devenus. Le temps avait fait son boulot et n’avait pas eu de pitié pour ses victimes. Je connaissais ce visage, je l’avais touché mainte fois, je connaissais ses lèvres pulpeuses, je les avais embrassées plus d’une fois, ce regard avait transpercé le mien plus d’une fois, mais non, rien n’y faisait, une inconnue était devant moi. J’étais partagé, c’était troublant, partagé entre les souvenirs qui défilaient dans ma tête, et cette impression de jamais vu.
J’étais encore fâché, une haine restait bloquée en moi, j’étais persuadé qu’elle avait tout gâché, et ça me tuait. Notre histoire, notre relation, notre amour, tout était parti en fumée. J’aurais pu fermer les yeux, pardonner et aller de l’avant, j’aurais pu, mais c’était plus fort que moi. Ce n’était pas par fierté que j’avais quitté October, même s’il était clair que celle-ci en avait pris un coup, mais c’était avant tout car j’avais peur de la manière dont notre relation aurait évoluée. Aurais-je pu encore la regarder dans les yeux ? Passer mes mains là où un autre homme aurait posées les siennes ? Lui donner tout mon intime respect et ma confiance ? Je n’en n’étais pas certain, c’est la raison pour laquelle, pour notre bien à tout les deux, et à vrai-dire surtout le mien, j’avais tout stoppé, j’avais coupé les ponts, plus de son et plus d’image. La seule réelle manière d’oublier quelqu’un, comme si j’avais réussi à l’oublier …

J’étais troublé, Mais elle l’était tout autant. J’étais froid et distant au possible, je n’arrivais pas à apaiser mes paroles, à adoucir mes traits, une haine restait présente en moi. Je regardais la femme que j’avais aimé auparavant, sans un mot, j’écoutais ce qu’elle me disait, silencieux et sans bouger. Je buvais ses paroles, comme si elles allaient révéler quelque chose de particulier, quelque chose que je ne savais pas, quelque chose d’inattendu. Mais non, j’avais l’impression que tout était faux, que ce n’était que des excuses, des fichues excuses. October luttait visiblement pour ne pas craquer, le fait de la voir dans cet état me rendit vulnérable à mon tour, il est vrai que ça me touchait, mais je tentais de ne rien montrer, il fallait que je sois fort. Ce n’était pas ma faute, je n’avais rien à me reprocher.

« Tu étais trop bien pour moi... J'ai eu peur que tu le réalises avant moi. Et si je ne me suis jamais excusée ce n'est pas parce que je pensais que tu ne le méritais pas mais simplement car j'ai pensé qu'il valait mieux que je sorte de ta vie après tout cette histoire. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie et que tu ne me penses pas sincère. J'ai préféré disparaître pour te laisser la chance d'être heureux un jour... »


Elle se justifiait comme elle le pouvait, mais je ne croyais pas en ce qu’elle me disait, c’était tout bonnement insensé. Mes yeux se remplirent de larmes malgré moi, la colère surgissait à nouveau. J’avais envie de partir loin d’ici, de fuir, encore une fois. Mais ce n’était pas une solution, il fallait que j’affronte toute cette vérité. J’approchai quelque peu ma tête de la sienne, sans quitter ses yeux. « Regarde-moi, j’ai l’air heureux là ? » dis-je d’un ton très sec et très franc. Je restai quelques secondes comme ça à la regarder, je voulais qu’elle constate, qu’elle voit en moi tout le mal que cette histoire m’avait fait, qu’elle constate les dégâts. Elle le verrait, sans nul doute, elle me connaissait, peut-être même trop.  Je secouai la tête, refusant d’entendre ses paroles en baissant les yeux. « Je n’arrive pas à te croire. » Je serrai mes lèvres ensembles, comme si j’étais entrain de réfléchir, entrain de faire le point sur tout ce que je venais d’entendre. Je fermai les yeux tentant de me reconcentrer, tentant d’y voir clair, ne serait-ce qu’un peu. Je relevai la tête, et recroiser son regard, les yeux d’October étaient remplis de larmes. « On ne trompe pas quelqu’un parce qu’il est trop bien pour soi, c’est … C’est des conneries tout ça. » La regarder commençait à me faire mal, me rendre compte un peu plus à chaque secondes qu’elle n’était plus mienne, qu’elle n’était qu’un fantôme du passé, je tournai la tête pour regarder dans le vide, un couple s’embrassait à pleine bouche non loin de nous. « J’arrive même plus à te regarder October, je suis littéralement incapable de te pardonner. » Mon dos se colla contre le mur qui était derrière moi. Ma tête toujours tournée vers la droite, je me décidai quand même à poser mes yeux sur elle. « Et toi, tu es heureuse ? »
La question que je me posais souvent, était-elle heureuse depuis que je n’étais plus dans sa vie, était-elle une femme accomplie ? Cette question rôdait depuis bien trop longtemps dans ma tête, l’occasion de la poser était là devant moi, je n’allais pas la rater, je n’avais plus rien à perdre.
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptyJeu 7 Jan - 17:33



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« Regarde-moi, j’ai l’air heureux là ? »
La question me perturbe tant elle est franche et directe. Il y a un arrière-goût de colère dans sa voix. De colère et de tristesse. Je reste là, bouche bée, déstabilisée de sentir son visage si près du mien. Déboussolée par l’impact de ses mots. Je suis sans voix. Parce que l'image qu'il me montre me brise. Je pourrais dire que je ne sais pas, qu'il m'a l'air en forme, qu'il semble aller mieux, mais ce serait nier l'évidence. Je le connais trop pour savoir d’avance la réponse. Jayden n'a rien d'un homme heureux. Il n'est pas épanoui. Je le lis dans son regard, l'entend dans sa voix. Et cette vision me brise le cœur... C'est injuste. J'aurai préféré qu'il soit bien, j'aurai préféré son bonheur et son bien être même s'il devait m'oublier pour y parvenir. En pensant nous préserver je nous avais conduis dans un précipice profond, nous infligeant à chacun une douleur intenable. La culpabilité est de plus en plus lourde, de plus en plus difficile à porter. C'est un homme brisé que j'ai face à moi. Et je suis l'unique coupable de tout cela. La seule responsable de cette souffrance. Et mon cœur se serre toujours un peu plus fort à ces pensées, écrasé par la culpabilité… «  J'aurai tellement voulu dire oui… J'aurai préféré te voir heureux Jayden. Heureux sans moi. J'aurai aimé voir cette étincelle qui brillait autrefois dans tes yeux. Mais ce ne sont que des larmes que je décèle dans ton regard... » Et je le comprends... Car les perles salées qui bordent mes yeux menacent de dévaler mes joues. Je me contiens. Je résiste, tant bien que mal. Mais je risque de craquer... Car ce moment est empli d'émotions si fortes qu'on ne peut en réchapper. On ne peut sortir indemne de ce genre d’instant, il restera gravé en nous, il marquera nos âmes et emplira nos cœurs de ce que nous tentions en vain de refouler.

« Je n’arrive pas à te croire. » La violence de ses mots m’attaque de plein fouet. Ils sont durs car sincères. Douloureux mais réels. Il n’a plus confiance en moi. Tout ce que je dis résonne comme des mensonges à ses oreilles et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. J’ai brisé ce qu’il y avait de plus précieux entre nous, j’ai réduit à néant ce que nous avions mis des années à construire. Il avait suffi d’une nuit, une seule nuit et tout était détruit… « J’arrive même plus à te regarder October, je suis littéralement incapable de te pardonner. »  Il continue d’enfoncer le couteau dans la plaie, toujours un peu plus fort, toujours un peu plus profond. J’ai l’impression d’étouffer tant j’ai mal. Pourtant, je ne suis pas surprise. Je ne peux attendre mieux de sa part, je ne le mérite pas. Son pardon est précieux. Trop pour que je puisse en bénéficier. Je baisse les yeux, fatiguée, bouleversée. «  Je comprends parfaitement que tu n'arrives pas à me croire. Je réagirai de la même façon si les rôles étaient inversés. Mais pour quelle autre raison aurais-je fait cela ? Parce que je ne t'aimais pas ? » Je secoue la tête, exténuée. Non, il n'a pas le droit de penser cela. S'il y a une chose dont je n'ai jamais douté c'est bien mes sentiments pour le jeune homme et je ne peux accepter qu’ils les remettent en question. Ma tête se relève tandis que mon regard se perd douloureusement dans le sien. « J'étais folle de toi Jayden. » avouais-je sincère et vulnérable. Il faut qu’il le sache mais surtout qu’il le croit. Parce que mes sentiments étaient profonds, puissants. Je n’ai aimé aucun homme comme je l’ai aimé. Et l’idée qu’il puisse en douter me rend dingue. Me brise un peu plus. Je ne peux l’encaisser. C’est trop dur, trop douloureux Je me suis livrée à lui comme jamais auparavant. Ne doute pas Jayden, je t’en supplie ne doute pas… Si tu savais à quel point je t’aimais, à quel point mon cœur battait vite en ta présence. Tu étais mon bonheur, mon rayon de soleil, mon espoir. Cela n’a plus de sens désormais, je le sais, ce n’est pourtant que la vérité. Une vérité que tu ne connaîtras sûrement jamais…

« Et toi, tu es heureuse ? »  Cette question me décontenance. Il pique là où ça fait mal. Touche le point sensible. Heureuse. Ce mot sonne vide. Il n’a pour moi aucun sens, aucune valeur. Le bonheur est illusoire, éphémère. Il vous donne tout et disparait l’instant d’après. Il vous laisse, désemparé, abandonné, perdu. On passe notre vie à la quête de cette chose insensée, de ce but inatteignable. Le bonheur, c’est des foutaises. C’est une chimère. On s’y accroche dans l’espoir d’aller mieux mais au fond, ce n’est que du vent… On se persuade du contraire, on pense aux bons moments mais ce n’est qu’une façon pour nous de tenir, de ne pas lâcher prise et sombrer.  Malheureusement, je suis de ceux qui n’ont pas eu la force de s’accrocher. De ceux qui sont tombés et qui ne remonteront probablement jamais… « Moi, heureuse ? » demandais-je, un peu surprise. «  Je dois être sacrément bonne actrice si je donne l'impression d'aller bien. Pour être franche, je me demande si je le serai vraiment un jour... » Le bonheur ne semble plus faire partie de ma vie depuis bien longtemps. Il me fuit comme la peste. Et quand il s’approche, c’est moi qui m’en vais, trop effrayée à l’idée de perdre ce précieux tant attendu. « En tout cas je l'ai été. Avec toi j'étais heureuse. Mais le bonheur semble me fuir, j'ai simplement voulu prendre les devants cette fois-ci... » Mes propos sont criants de vérité. Je me livre non pas pour gagner son pardon ou sa pitié mais parce que j'en ressens le besoin. Je veux qu'il sache que les années passées à ses côtés ont été merveilleuses. Magiques. Je l'ai aimé, oh oui je l'ai aimé ! Si fort que cela me semblait parfois douloureux. J'aimerai le délivrer de sa peine, effacer tous ses maux. Mais comment pourrais-je sauver l'homme que j'ai brisé ? Ce n'est pas mon rôle, peu importe les désirs qui me traversent en ce moment. Que pourrais-je faire de toute façon ? Je ne pense pas que Jayden ait besoin de moi, ni même qu'il souhaite mon aide. Je ne suis que l'image de sa souffrance, le reflet de sa haine. Il ne voit en moi que la traîtresse, l'infidèle. Plus d'amour, plus de tendresse. Tout ceci s’est envolé au moment où les mains d’un autre se sont posées sur moi… Il a suffi d’un instant, et tout a changé. Pas pour le meilleur, mais bien pour le pire.
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Message Sujet: Re: So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN So nice to see your face again - OCTOBER & JAYDEN EmptyDim 10 Jan - 19:53

Il m’était arrivé à plusieurs reprises durant mes longues périodes de remise en question, de me demander si October m’avait déjà aimé, ou si tout cela était de la véritable comédie. Aurait-elle pu mentir aussi bien ? Aurait-elle pu passer trois ans de sa vie aux côtés de quelqu’un qu’elle n’aimait pas ? Et puis je chassais ces pensées de mon esprit en me rendant compte que c’était ridicule. Que oui elle m’avait aimée, qu’elle avait été amoureuse de moi à un moment donné de sa vie et que rien ne pourrait remettre cela en cause, pas même son erreur aussi fatale était elle. Et bizarrement, cela me confortait, de me souvenir que ça avait existé, que nous avions partagé des choses ensembles, que nous savions tout l’un de l’autre. Ce qui me confortait le plus, était que je savais que malgré tout, elle ne pourrait m’oublier. Du moins c’était ce que je me plaisais à penser, parce que moi, je savais pertinemment que malgré mes nombreux efforts, je ne parviendrai jamais à l’oublier. Elle avait forgé mon caractère, elle m’avait fait grandir, grâce à notre relation, j’avais été épanoui, j’avais été heureux. Comment oublier quelqu’un qu’on a aimé si fort ? L’oubli n’existe pas, on vit simplement avec, avec tous ces souvenirs, avec tous ces regrets, qu’on le veuille ou non. Ce qui fait mal, c’est qu’avec le temps, la mémoire devient sélective, malgré nous, et qu’elle fait ressortir uniquement les bons souvenirs, ceux qui nous rappellent à quel point c’était bien. Et c’est à partir de ce moment que naît la nostalgie, cette foutue nostalgie qui nous rend triste et qui nous rappelle que tout est terminé aujourd’hui. J’ignorai si un jour je pourrai m’en remettre, mais une chose était sûre, c’est qu’actuellement, je n’étais pas guéri, et la voir, là devant moi, me confirmait le diagnostic. En la regardant, je me souvenais pourquoi, tout remontait à la surface, comme une vague qu’on n’a pas vu venir, qui nous surprend. « J'étais folle de toi Jayden. »  
Je fermai les yeux en entendant cela, ça me faisait du bien, et à la fois du mal, c’était difficilement inexplicable, mais la remonté de sensations étranges qui était entrain de se déroulait en moi l’était tout autant. J’étais déboussolé, et perdu. J’aurai pu rire nerveusement, ou encore m’écrouler faiblement, mais non j’avais fermé les yeux. Je relevai le verbe conjuguait au passé, ce qui ne fit que confirmer que tout cela était bel et bien passé, et que ça ne serait plus jamais comme avant. Vous savez, malgré la rancune et la haine, être humain, c’est toujours espérer. Que serions-nous sans l’espoir perpétuel ? On espère toujours quelque chose, malgré nous, mais tout de même. Nous ne vivrions pas sans cela. Sans doute que j’avais déjà espérer la recroiser, et que tout redevienne comme avant, qu’elle me cri qu’elle m’aime et que je fasse l’impasse sur tout, que tout redevienne comme avant, comme avant quand tout allait encore bien. Mais ce n’était pas possible, la vie avait continué son cours. Le temps était passé aussi vite qu’un train grande vitesse, et personne ne pouvait l’arrêter. Je ré-ouvris les yeux après quelques secondes, ceux-ci étaient remplis de larmes, je me contrôlai au maximum pour ne pas qu’elles perlent sur mes joues un peu rosées à cause de l’alcool. Je secouai légèrement la tête, tentant de me raisonner. Je ne répondis pas à cela, je ne voulais pas enfoncer le couteau là où ça faisait mal, je ne voulais pas flancher, pas devant elle. La question que j’avais posée à October avait été directe, sans doute trop. Mais peu importe, je ne la voyais que très rarement et j’avais besoin de savoir, car malgré tout, ça m’intéressait. Elle fût d’ailleurs surprise. J’écoutais, je buvais presque ses paroles. Entendre sa voix était étrange, je l’avais oubliée. Je fronçai légèrement les sourcils. Alors elle ne l’était pas ? Pourquoi ? Pourquoi était-elle autant pessimiste ? Je serrai mes lèvres, un peu déconcerté. « Tu n’aurais pas du. J’étais fou de toi October, jamais je ne t’aurai fait souffrir. » dis-je les yeux plongés dans les siens. J’étais honnête, je ne pouvais pas l’être plus à vrai-dire. J’étais convaincu de ce que je disais et ça se voyait. Je baissai la tête, malgré la haine que j’avais, j’étais humain, j’étais un homme gentil, je ne souhaitai le malheur à quiconque, ce n’était pas mon style, et October, malgré tout, avait fait partie de ma vie, et nous avions passés des moments incroyables elle et moi. Je relevai la tête. « Malgré tout, je te souhaite d’être heureuse, tu es quelqu’un de bien, et tu le mérites. » Je lâchai un minuscule petit sourire, celui qu’on retient, mais qui est plein de compassion, celui tout en retenue. Elle le méritait, October n’avait jamais eu la vie réellement facile, et une part de bonheur était la bienvenue pour elle. Elle était quelqu’un de bien, quelqu’un qu’on aime tout de suite. Je vis derrière October, deux garçons, plutôt jeunes la reluquer clairement, ils parlaient entre eux. Je souris presque malgré moi, moi qui ne voulait pas sourire, mais la situation était hilarante. Je me penchai un peu vers elle, pour lui montrer du doigt derrière elle, les deux petits jeunes. « Ton charme opère toujours autant à ce que je vois. Cette proximité n’était pas arrivée depuis bien longtemps. Je décidai ce soir, de tenter de laisser partir cette haine qui me bouffait depuis bien trop longtemps, même si, je savais que la rancœur était encore présente, nous étions tous les deux adultes. Et le passé appartenait au passé.

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