Au pire, tu t'en fichais bien de ce qui pouvait s'passer par la suite. C'était même pas comme si t'avais du respect pour toi même. En fait, t'en avais clairement pas. Alors qu'il couche avec toi ou pas, c'était le dernier de tes soucis, clairement. Et tu le voyais hésiter puis verrouiller la porte. Ouais bon, bah tu connaissais l'issu. Il revenait vers toi, capote en main, s'glissant entre tes jambes pour finalement t'embrasser et toi, tu le laissais faire alors qu'il virait tout les objets susceptible de vous encombrer. Tu resserrais tes jambes autour de lui finissant par lui rendre son baiser avec envie. Autant te laisser aller quitte à y être. Et ce qui devait arriver arriva. Tu venais de coucher avec lui, dans ce bureau et à vous de souffle, tu le laissais s'éloigner avant de descendre toi même du bureau pour remettre ta robe. Y avait pas grand chose à dire hein, c'était pas comme si t'allais lui faire une éloge non plus. En fait, c'était carrément le contraire. Tu peux la refermer ? que tu disais en te tournant pour qu'il t'aide. Puis voilà hein, fin de la soirée.

Voilà c'était fait, on avait couché ensemble et maintenant, je me rhabillais. Elle se rhabillait aussi. J'avais foutu la capote dans la poubelle, prenant bien soin de la refermer avec un noeud. Pantalon remis, chemise sur le dos, je la boutonnais doucement alors et j'enchainais assez rapidement avec ma cravate dont je devais refaire le noeud pour le coup. Et puis voilà qu'elle me demandait de l'aide pour refermer sa robe. Sans broncher, je m'exécutais pour le coup. Et puis je mettais la chemise dans mon pantalon avant d'attraper ma veste qui était dans son coin. Je lissais le tissu, prêt à être de nouveau présentable, comme si de rien était. « C'était un calvaire ? Tu t'ennuyais à mourir ? » que je lui demandais, par simple curiosité. Même si, faut bien l'avouer, ça faisait des années que j'étais actif sexuellement et que, du coup, je savais quelles étaient mes compétences. C'était pas une fille sortant à peine de la puberté qui allait pouvoir pousser à la remise en question.

Et il le faisait sans broncher. T'aurais pu croire qu'il t'envoie chier. Qu'il te fasse galérer comme tu l'avais fais mais non, il s'exécutait sans broncher. T'esquissais un demi sourire comme pour le remercier passant tes doigts dans tes cheveux pour te rendre un peu plus présentable. Quoi que de toute façon, tu quittais la soirée. C'était d'un ennui mortel et t'avais absolument aucune envie de rester par ici. Et voilà qu'il te questionnais sur le rapport que vous veniez d'avoir. Toi, t'haussais juste les épaules le regardant quelques secondes avant de te diriger vers la porte. Bonne soirée que tu chantonnais avant de sortir. Ouais bon ok, t'avais pris ton pied. Genre carrément en fait. C'était limite l'extase. Mais t'allais pas lui faire le plaisir de lui dire. Non, tu préférais le laisser cogiter un peu. C'était mieux comme ça. Puis cette fois, tu pouvais vraiment t'en aller, tu savais qu'il ne te retiendrait pas.