Un gala, mes soirées préférées. Le moment de faire des rencontres, des relations, agrandir son réseau de contact. Et puis il y a les femmes présentes... tellement sexy dans leurs robes. J'allais avoir la tête qui tourne à tous les coups. Un petit cachet pour tenir le coup, costard mis à la perfection et voilà qu'avec ma femme, on allait à l'Empire State Building afin d'assister au Gala annuel de Mr le Maire de la ville de New York. Un gala intimiste mais où les choses sont vues en grand. La décoration était soignée à la perfection et les gens étaient bien heureux en cette période de fin d'année. Tous les couples importants étaient là, mes parents y compris. Je leur faisais signe avant d'aller avec ma femme voir Mr le Maire. Il en profitait d'ailleurs pour nous présenter sa famille. C'est là qu'un visage me percutait. Siloë qu'elle s'appelait, la jeune femme du Bronx. La fille de la nouvelle femme de monsieur. Bon à savoir. Faut croire que j'avais raison, elle s'y connaissait en voiture comme la mienne. Et c'était pas une clocharde. Et putain qu'elle était sexy. « Enchanté de vous connaitre. » disais-je avec un sourire simulé sincère. Les gens n'y voyaient que du feu... ou savaient que tout le monde était hypocrite pour le coup. Mon regard s'attardait sur la jeune femme, jeune mais.. Calme toi Jenson, calme toi, ta femme est à ton bras.

En terme de soirée pourri, tu t'y connaissais. Et les plus chiantes d'entre elle, c'était forcément celle organisé par m'sieur le maire aka ton beau père. Putain rien que d'y penser, ça te donnais envie de gerber. Mais t'avais pas le choix hein ? Belle robe, cheveux parfaitement ondulé et une légère touche de maquillage. Ouais bah toi aussi t'étais obligée d'y passer et très honnêtement, ça te rendais malade. Tu savais que les invités étaient déjà présent puisque tu pouvais les entendre piailler de l'autre côté de la porte mais pour le moment, tu subissais juste le topo habituel pour que tout s'passe bien et forcément, comme à chaque fois, t'avais le droit au "Siloé tu dois sourire, t'as intérêt à rester poli, essaie de ne pas faire la tête, prend un verre et amuse toi". Ouais ouais. Qu'ils aillent chier surtout. Bref, c'était le moment de se jeter dans l'arène et fidèle à toi même, tu souriais pas. Jusqu'à ce que les présentations sois faites à cette personne en particulier. Tiens tiens. Là, ça devenait amusant. En fait c'est Blue. que tu disais surtout à l'intention de ce beau père qui refusait de t'appeler comme une couleur. Mais tu l'emmerdais profond et c'était pas devant les autres qu'il allait dire quoi que ce soit. On s'est pas déjà croisés ? que tu disais finalement à l'intention du mec du Bronx. Ouais, t'aimais bien mettre les gens mal à l'aise.

Bizarrement, la voir dans cette soirée ne me stressait pas. Peut-être aussi à cause de ce cachet que j'ai pris avant de venir. Fort probable en effet. Mais quoiqu'il en soit, la croiser me faisait changer d'opinion sur elle et... non, elle restait une gamine assez têtue et agaçante. Mais je voyais son côté sexy qui me laissait pas indifférent. Dooonc c'est Blue. Ouais bah au final, je trouvais ça quand même plus joli que Siloë. Donc j'adopte pour Blue. « Blue, c'est très joli, j'aime bien » Pour une fois qu'une parole sincère venait de ma bouche lors de ce genre de soirée, c'était à marquer d'une croix dans le calendrier. Elle me regardait et s'adressait à moi comme pour me déstabiliser. Est-ce que ça marchait ? J'en savais trop rien. « Peut-être, sûrement. Le monde est petit, New York encore plus » disais-je en souriant avant de boire une gorgée du champagne qui se trouvait dans ma main. Ma femme n'en prenait pas, elle voulait tomber enceinte et pour le coup, valait mieux éviter. C'était l'idéal pour qu'elle soit la plus réceptive possible. « Tu fais quoi dans la vie, Blue ? »

Ce qui voulait pas non plus dire que t'allais le balancer. Non mais parce que si tu le faisais, ça voulait dire qu'il allait le faire aussi et pour le coup, ça te mettrais un peu dans la merde. Donc ouais, t'allais y aller en douceur, juste pour l'emmerder un peu. Et là, t'arquais un sourcil l'air vraiment perplexe. Est ce qu'il venait de dire que ton prénom était jolie ? C'était presque si ta bouche n'aurais pas pu tomber par terre pour le coup. Quoi que c'était peut être juste pour faire bien devant Monsieur le Maire. Mh, merci. que tu finissais par sortir les lèvres pincés après un coup de coude de ta mère. Ouais bah si t'avais un souci avec la politesse c'était pas non plus de ta faute. Ouais, si "vous" l'dites. Tu les voyais déjà les regards noirs que t'adressais ta "famille" mais comme à ton habitude, t'en avais rien à branler. Voilà. Des photos. J'voulais faire du nue mais paraît que c'mauvais pour l'image. Ouais bon, toi t'allais clairement passer un sale quart d'heure par la suite. Comme d'habitude en fait. Et vous ? Non, laissez moi deviner. J'dirais.. PDG d'une grande entreprise ?

Je sais pas pourquoi, mais je savais qu'elle n'allait pas parler de l'entrevue que nous avions eu dans le Bronx. J'entends pas là qu'elle comme moi n'étions pas du genre à dire que nous nous droguions donc ouais, je pense pas qu'elle vendrait la mèche, puisque ça veut dire qu'elle se vend elle même par la même occasion. Autant dire de suite que ça pouvait faire mal si ça se savait. « De rien » Elle devait être assez choquée du changement de comportement que j'avais et, pour le coup, je m'étonnais aussi. Mais en même temps c'était compréhensible. Tout le monde était là, sa famille, ma femme et.. ouais, je ne pouvais pas me permettre d'être désagréable sans raison envers une petite fille. Soyons honnêtes, c'était une petite fille. « Je vois » Je lançais un regard vers son beau père, clairement exaspéré et je pouvais la comprendre. J'avais passé pas plus d'une heure en sa compagnie et ça avait été presque un calvaire... ouais non, ça l'avait été. Donc j'étais passé par là et je compatissais à la douleur qu'il pouvait ressentir. « Loupé » Je m'excusais auprès de ma femme déposant mes lèvres sur sa tempe, de Mr le Maire pour devoir prendre un appel important puisque mon téléphone vibrait dans ma poche. Un regard vers Blue et j'attrapais mon téléphone, acceptant l'appel tout en me dirigeant vers un couloir vide afin de mieux entendre la conversation.

Ouais, c'était probablement un truc comme ça. Déjà pour qu'il soit invité ici, fallait qu'il ait un certain rang et t'avais déjà pu apercevoir que l'argent, il en manquait pas. Donc ouais, c'était sûrement un truc dans ce domaine. Quoi qu'en fait, tu t'en fichais un peu. Et puis non, c'était pas ça. Et il donnait même pas de réponse puisqu'il sortait son téléphone s'excusant rapidement avant de s'éclipser. Toi, t'esquissais un sourire hypocrite à ta mère qui te jugeais du regard avant de sortir un bah quoi ? qui allait plus la mettre en colère qu'autre chose. Mouais, c'était peut être le moment de mettre les voiles toi aussi. Tu faisais une révérence foutage de gueule avant d'attraper un verre de champagne et de quitter la pièce. T'façon, t'aimais pas ce genre de soirée. Fallait pas te forcer à participer, ça donnait rien de bon puisque tu ne fournissais pas le moindre effort pour la peine. Tu poussais les battants de la porte atterrissant dans le couloir pour tomber nez à nez avec Jenson. Ouais, tu t'étais renseignée sur son identité du coup. Tu veux pas défaire ma robe, j'étouffe dedans. que tu disais relevant tes cheveux lui offrant ton dos en contemplation pour qu'il fasse glisser la fermeture éclair. Ouais, aucune gêne.

Un appel urgent, obligé d'interrompre cette intéressante discussion, à mon plus grand regret. Non pas que la discussion en elle même était très prenante mais la vue sur Blue était quand même quelque chose. La dernière fois que je l'ai vue, elle était tellement... pas comme ça. Et faut dire que cette robe la mettait très clairement en valeur. Genre vraiment. Une fois isolé, je menais ma conversation téléphonique comme je le devais et je concluais que ça devait être vu demain, au bureau, une fois que tous les esprits seront posés. Au pire, je n'étais pas le seul associé. Bon, certes j'étais un des meilleurs, mais quand même. Le poids du monde ne devait pas se reposer sur mes épaules non plus. Et puis une fois que je raccrochais, je tombais sur une Blue, clairement aguicheuse. Défaire sa robe ? Ouais, pourquoi pas. Je m'approchais d'elle pour faire glisser la fermeture éclair jusqu'en bas, le plus que je pouvais et je me reculais, la regardant. « Le fait que ma femme soit là-bas ne te gêne pas plus que ça à ce que je vois » Ouais enfin je venais de prouver que ça ne me gênait pas plus que ça non plus pour le coup. Mais ça, elle avait déjà du le remarquer, vu comment je la regardais.

Puis tu te mettais pas à poil non plus, non pour ça t'allais attendre d'être dans ta chambre en fait. Puis ça t'éviterais de galérer pendant dix minutes s'il t'aidais maintenant. Et si t'avais pu penser qu'il t'enverrais juste chier, c'était tout le contraire. Parce que tu sentais ses mains dans ton dos faisant glisser doucement la fermeture de cette robe hors de prix et toi, t'esquissais un sourire qu'il ne pouvait pas voir avant de te retourner doucement à ses paroles. Toi non plus. Sinon, il ne l'aurait pas fait. J'pense même que ça te gênerais pas tant que ça de me baiser dans un coin. Tu souriais à nouveau plus provocante que jamais. Mais c'était la vérité pas vrai ? Fallait dire que tu l'avais vu son regard sur toi et.. Il semblait vraiment te dévorer des yeux depuis que vous vous étiez croisés. Puis tiens, autant jouer encore un peu pour la peine. Tu passais tes mains sur tes épaules faisant glisser une manche, puis l'autre et voilà que ta jolie petite robe tombait à tes pieds te laissant en sous vêtements. Il fait incroyablement chaud ici. Te faire chopper ? Même pas peur. C'était pas le genre de truc dont tu te préoccupais.

Il était clair que c'était une jolie fille qui ne se mettait pas assez souvent en valeur. La preuve, je n'avais pas su voir sa beauté telle qu'elle était la dernière fois qu'on s'était vus elle et moi. Et bien autant dire tout de suite, elle était loin d'être la personne que je pensais qu'elle était et c'était bien pour moi, la première fois que je l'admettais. A moi-même, pas à tout le monde. Ca reviendrait à dire que c'était pas la première fois qu'on se voyait et.. ouais non, j'avais pas tellement envie de le dire à voix haute. « Peut-être, qui sait » Au final, elle pouvait être intelligente ouais. C'était le cas de le dire. Et puis voilà qu'elle se la jouait provocante, faisant glisser entièrement sa robe pour n'être que simplement vêtue de ses sous-vêtements. Bien sûr que je la reluquais, bien sûr que j'étais sous son charme. Une femme à moitié nue devant moi, difficile de résister. « Des hommes passent ici et là, tu devrais te rhabiller » disais-je avant de me rapprocher d'elle pour lui glisser doucement dans l'oreille « Mais tu peux toujours me suivre, je connais un endroit où on sera tranquille » Je me reculais et je commençais à m'éloigner d'elle, empruntant plusieurs couloirs avant de nous retrouver dans une pièce isolée et presque inaccessible. J'avais bien évidemment pris soin de lui laisser le temps de me suivre.

Au pire, ce ne serait qu'un ennui de plus parmi tant d'autre. Rien de bien important. Et tu savais pas vraiment à quel moment ton côté je m'en foutiste s'était accentuée mais il était bel et bien là. La preuve maintenant puisque tu te mettais quasi à poil en plein gala devant un mec marié qui t'insupportais en temps normal. Et si j'veux pas ? Te rhabiller ? Qui allait te forcer à le faire, hein ? Puis il venait te murmurer quelques mots à l'oreille et tu souriais malicieusement. Là, ça devenait intéressant. Te taper des mecs, tu le faisais. T'en faire un marié et probablement bien plus âgé que toi, ça c'était de l'inédit. Tu te mordais la lèvre inférieure le laissant partir, ramassant ta robe que tu plaçais sur ton bras avant de le suivre. Bah ouais, là y avait moyen de passer une bonne soirée. Et tu devais avouer qu'il était beaucoup moins con que la dernière fois. Tu dirais pas pour autant que t'adorais sa présence mais il était légèrement moins agaçant. Et juste à sa suite, tu rentrais dans la fameuse pièce lâchant ton morceau de tissu sur le sol avant de le regarder. T'as pas peur de tooooutes mes maladies ? Joue Blue, continue de jouer.

Mine de rien, j'avais pas tellement envie que des gens la voient en petite tenue comme ça, dans les couloirs de l'Empire State Building. Ouais non, je préférais me garder ce privilège.. qui n'en était peut-être même pas un, qui sait. Peut-être que tout le Bronx avait vu son corps et.. ouais non, ce n'était pas une pute non plus. Elle avait des habitudes différentes des gens présents dans la salle de gala, je le savais et quasiment tout le monde aussi pour le coup. Mais ouais non je pense pas qu'elle soit du genre à se taper vraaaaiment tout le monde. Qui sait, peut-être qu'elle va me stopper net dans mon approche. Ce serait sûrement le cas en fait, c'était bien trop louche. Bref, elle m'avait suivi, sans remettre sa robe et puis on s'était retrouvé à deux dans cette salle exigüe et à l'écart de tout passage des invités de la soirée. Personne ne viendrait nous chercher ici, si vraiment on nous cherchait. Je me calais contre la table derrière moi, la regardant refermer la porte derrière elle et laisser tomber la robe au sol. Encore une fois, elle se retrouvait presque nue face à moi et l'effet était bel et bien là. « Je suis vacciné. Et puis, je l'admets, je t'ai peut-être mal jugé » Monsieur McAllister qui avoue avoir tort ? Une première.

Non mais au pire, tu ne faisais que reprendre ses paroles. Parce qu'il avait bien dit que t'étais le genre de meuf avec probablement des tas de maladies. Il avait même été plutôt réticent à l'idée de s'tenir à côté de toi alors là, tu voulais savoir ce qui avait changer. Il découvrait que t'avais du fric et finalement, tu devenais beaucoup plus intéressante ? Tu le qualifierais donc de profiteur. M'sieur ne baisait qu'avec la bourgeoisie, c'était d'une tristesse. Attends, répète un peu ? Non mais c'était des semi excuses qu'il venait de faire mine de rien. Genre le mec était presque désolé de t'avoir jugé comme une merde. Faudrait peut être que tu le notes dans un calendrier tiens. C'était pas le genre de truc qui risquait de se reproduire de si tôt. T'esquissais un nouveau sourire t'approchant de lui assez près, trop près, puisqu'il était coincé contre le bureau. Je devais te suivre pour faire quoi ? Bah vas y, montre lui ce qu'elle doit faire. Dis lui ce que t'as derrière la tête. Parce qu'il t'avais certainement pas demandé de le suivre pour faire une partie de monopoly. Oh non. Et pour une fois, c'était à lui d'se montrer entreprenant. Peut être parce qu'il t'avais tellement rabaissé à votre première rencontre que tu voulais le voir faiblir. Tu voulais qu'il te dise concrètement ce qu'il voulait. Ce serait comme une semi victoire au fond. Parce qu'au final, t'étais la gamine qui lui faisait de l'effet. Assez pour qu'il t'entraîne loin des regards. Assez pour avoir envie de te sauter quand sa femme n'était pas si loin.

Ouais bon, je suis superficiel comme mec et elle avait bien du le comprendre à m'avoir côtoyé l'autre jour, dans le Bronx. Je suis superficiel, raciste et je m'éloigne de tout ce qui se rapproche de la pauvreté, préférant rester propre dans ma richesse plutôt que de me salir en fréquentant les gens normaux, dans la moyenne. La moyenne ne m'intéresse pas pour le coup, préférant de loin le luxe et les paillettes, le pouvoir et la notoriété. « Non » J'allais pas non plus me rabaisser à ça. Répéter, sous un ordre ? Pas vraiment non. Certes, j'ai du vivre pendant un moment à exécuter ce qu'on me demandait, mais maintenant j'étais un homme de pouvoir, un homme de décision et très rares étaient les hommes - oui les hommes - qui me donnaient des ordres. Alors une femme ? Pas vraiment. Je la regardais, me mordant la lèvre inférieure puis je la reluquais, de bas en haut, appréciant la forme de son corps à sa juste valeur. Elle était là, devant moi, prête à s'offrir. Est-ce que j'avais pu imaginer ça la dernière fois ? Pas le moins du monde. Mais c'était en train d'arriver et j'avais du mal à admettre que ça allait se produire. « Dis moi avant. T'as quel âge ? » Juste pour être certain. Disons qu'un procès pour détournement de mineur, très peu pour moi.

Au fond, tu jubilais. Non mais vraiment. Parce que t'arrivais à séduire un mec bien plus âgé que toi et marié par la même occasion. Alors ouais, c'était un peu comme une victoire. Surtout en prenant en compte le fait qu'il n'avait cessait de t'insulter lors de votre dernière entrevue. Comme quoi, parfois il suffisait d'une jolie robe et d'un peu de maquillage pour faire tourner la tête des hommes. M'enfin, ça changeait quand même pas le fait que c'était un emmerdeur et visiblement, il n'aimait pas qu'on lui donne des ordres puisqu'il répondait un non plus que sec. M'ouais, un dominateur. C'était intéressant. Mon âge est important maintenant ? Tu faisais un dernier pas te retrouvant pour le coup complètement collé à lui avec le même petit sourire aguicheur qui ne te quittais pas depuis qu'il avait descendu la fermeture de ta robe.Mais j'suis majeur si ça te préoccupe tant. Quoi, t'avais quand même pas la tronche d'une enfant de quinze ans. Fallait pas déconner. Tu souriais une nouvelle montant tes mains jusqu'à sa cravate pour en défaire le noeud. Mais on est d'accord que c'pas tellement important de discuter là maintenant.

Non mais ouais, j'étais pointilleux sur ce genre de trucs. Elle était jeune, beaucoup plus jeune que moi et j'étais pas tellement tenté par un procès pour détournement de mineur. Alors ouais, je me renseignais sur son âge puisque Mr le Maire n'avait pas jugé utile de me donner cette information durant la présentation. « Tu peux comprendre que je suis pas du genre à vouloir une procédure judiciaire pour avoir couché avec une fille bien plus jeune que moi » Elle est sûrement assez intelligente pour le comprendre ouais. Et puis voilà qu'elle était là, collée à moi. Et ouais, j'étais sous le charme. Mon entrejambe aussi. Et puis elle jouait avec ma cravate et c'est bon, je cédais à mes pulsions bien trop gardées enfouies. Je glissais ma main dans sa nuque et approchais son visage du mien afin de l'embrasser. Mes lèvres prenaient possession des siennes, ma langue cherchant à jouer avec la sienne. J'étais un animal en vrai, ne laissant que mes pulsions me guider. Cette fille, je ne l'appréciais même pas, c'était juste son physique qui me faisait chavirer. Ses yeux surtout, mon dieu ses yeux. Je crois que c'était inhumain d'avoir des yeux comme les siens pour le coup et... j'étais bien trop occupé à l'embrasser pour pouvoir les contempler une nouvelle fois.

A quoi bon ? De toute façon, vous ne vous entendiez absolument pas. C'était pas nécessaire de parler de quoi que ce soit quand vous pouviez faire tout autre chose. J'suis majeur ok ? Et puis c'quand même mieux de s'taper des jeunes que des vieilles. Clairement. Alors tu continuais à l'aguicher allant défaire sa cravate avec ton petit sourire de bitch en puissance alors qu'il finissait par craquer. Well done Blue. Il venait poser ses lèvres contre les tiennes avec puissance et intérieurement, tu jubilais. Ouais. Puis tu laissais sa langue entrer en contact avec la tienne alors que tu cherchais à intensifier l'envie en laissant tes mains déboutonner un à un les boutons de sa chemise pour le dénuder petit à petit. Ouais, c'était mieux comme ça. Tu lâchais sa bouche te mordant la lèvre observant son corps et.. Putain il était bien foutu. Tu pourrais pas dire le contraire. Finissant de lui retirer sa chemise, tu la jetais au sol avec ta robe posant tes lèvres dans son cou et descendant petit à petit sur son torse. L'but ? Lui faire perdre pied. Complètement.

J'avais cédé à mes envies de m'emparer de ses lèvres. En fait depuis l'instant où son beau père nous avait présenté avec le reste de sa famille, je l'avais trouvé sexy et attirante et j'avais envie de l'emmener dans un coin pour qu'elle soit à ma merci. Et maintenant que c'était fait, je ne devais pas perdre trop de temps, pour pas que le reste des personnes à la soirée ne viennent à se douter de quoique ce soit. Même si, faut être honnête, tout le monde savait ce que j'allais faire. Ma femme également, j'en étais persuadé. Enfin. Elle lâchait mes lèvres, après avoir fini de déboutonner ma chemise pour ensuite déposer des baisers dans mon cou puis sur mon torse dénudé. Ouais, elle avait pris ma chemise pour la jeter avec sa robe. Prenant les choses en main, je me redressais légèrement pour ensuite la pousser contre la porte, la bloquant ainsi. Je savais pas ce qu'elle avait en tête mais moi je savais exactement ce que je voulais et j'avais pas le temps de la laisser faire. Glissant mon visage dans son cou, mes mains venaient se coller sur ses hanches, découvrant la douceur de sa peau et puis du coup, je faisais en sorte de déboucler ma ceinture, clairement prêt pour le reste de l'acte.

Ouais, tu voulais le mettre dans un état second. Vraiment. Et puis t'aimais jouer par habitude alors forcément, tu lésignais pas sur les efforts. Sauf que monsieur semblait pas être du même avis que toi et il t'empêchait d'aller jusqu'au bout te faisant reculer jusqu'à la porte pour te coller contre celle ci. Fuck. C'était pas dans tes plans. Et l'pire, c'est qu'il semblait vraiment pressé puisqu'il commençait à défaire sa ceinture pour passer à l'acte plus rapidement. Réfléchis Blue, réfléchis. Tu plaçais tes mains sur son torse pour le faire reculer un peu et te dégager de son emprise avant d'attraper sa main pour le tirer de nouveau vers le bureau. Laisse moi faire. Ouais. Et maintenant que vous étiez de nouveau à l'endroit que tu voulais tu le poussais pour qu'il prenne place sur la chaise t'asseyant à califourchon sur lui avant de posséder à nouveau ses lèvres. Bref. T'allais pas tenter une nouvelle fois de descendre plus bas puisque m'sieur semblait ne pas avoir le temps pour ça et à la place, tu te frottais contre lui tout en l'embrassant pour faire monter son envie. Parce que ouais, c'était ça ton but. Faire en sorte qu'il n'arrive plus à réfléchir.

J'aimais avoir le contrôle, c'était pas forcément nouveau pour ceux qui me connaissaient. J'aimais contrôler pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Mais pour le coup, elle ne me laissait pas faire. Si je l'avais poussée contre la porte, c'était bien pour qu'elle soit à ma merci, et non l'inverse. Mais elle n'était pas intéressée par ça et elle me poussait, m'attirant sur le bureau. Autant dire que, quant bien même j'appréciais l'initiative, je n'allais pas la laisser faire. J'avais presque ce besoin d'avoir le dessus et, si elle ne me disait pas clairement quels étaient ses plans, je ne la laisserai pas faire. C'était assis sur la chaise que je finissais, la jeune Blue installée à califourchon sur moi. Ok, là je pouvais pas faire grand chose, puisque ses lèvres avaient conquis les miennes, son corps se mouvait sensuellement sur moi et putain, c'était vraiment bon pour le coup. « T'aimes pas que les gens te dominent? » disais-je entre deux baisers, laissant mes mains glisser dans son dos, s'immiscer sous le sous-vêtement, afin de toucher ses fesses, sans le tissu pour me gêner.

Et très honnêtement, c'était bien partit. En fait, tu pourrais même dire que ça marchait vraiment très bien. Tu pouvais sentir son envie contre toi et ça te faisais sourire alors qu'il prenait la parole. Je déteste ça même. Personne ne te dominais. Plus maintenant du moins. Tu souriais à nouveau attrapant ses mains pour les remettre sur les côté avant de quitter ses genoux. Attends, j'ai une idée. Tu lui volais un baiser pour qu'il ne s'doute de rien avant de reculer un peu, encore un peu plus. Et finalement, tu ramassais ta robe et sa chemise ouvrant la porte du bureau avec un petit sourire. Ouais, là tu faisais ta connasse mais il l'avait cherché. Genre vraiment. Alors non, t'avais aucun scrupule à le laisser comme ça. Au contraire, t'étais même plutôt fière pour le coup. Tu m'raconteras comment tu vas expliquer tout ça hein ? que tu lui disais avant de rire légèrement. Non mais tu croyais sérieusement qu'une gamine dans mon genre allait s'taper le mec le plus détestable du monde ? Ahaha, c'te blague. Pense pas trop à moi hein ? Bonne soirée. Et hop, comment laisser quelqu'un en plan de la façon la plus horrible qui soit.

C'était bien parti pour que je prenne mon pied ouais, clairement. Et même que j'étais assez ouvert à l'idée d'exceptionnellement, la laisser dominer. Mais ouais, sauf que non, je suis assez con pour le coup. Elle s'était redressée, elle s'était éloignée, et voilà qu'elle chopait ma chemise et sa robe avant de partir du bureau en lançant tout pleins de trucs à la gueule. Non mais sérieux, elle avait encore l'histoire de la dernière fois en tête ? La rancune ne lui va pas. Sérieux, j'avais bien senti dans ses baisers qu'elle n'avait pas qu'un plan machiavélique dans la tête. Elle kiffait ça, bien plus qu'elle ne pourrait jamais l'admettre. Je levais les yeux au ciel avant de me lever et de la rattraper assez vite pour l'attraper par le poignet et l'attirer de nouveau avec moi dans le bureau que nous squattions. Porte fermée, la jeune femme à l'intérieur, je me collais à la porte pour éviter qu'elle puisse s'enfuir. « Tu vas nul part. D'une, tu me laisses MA chemise. De deux, sérieux, tout ça pour ça ? » Je pouvais un peu concevoir ça, mais bon, c'était quand même poussé. Si elle me détestait à ce point là, elle aurait pu ne pas m'embrasser aussi.

Putain mais pourquoi est ce que tu ne t'étais pas tapé un sprint dans le couloir ? Non mais parce que pour le coup, il venait de te rattraper emprisonnant ton poignet avant de te tirer à nouveau vers le bureau te bloquant à l'intérieur. Game over. Et t'aimais pas perdre putain. T'aimais vraiment pas ça. Tu lui jetais un regard noir alors qu'il te bloquait la sortie restant appuyé contre la porte. Ah ouais, et tu vas me laisser bloquer ici ? Tu pouvais être tellement chiante qu'il finirait probablement par te supplier de t'en aller. Ouais, tout ça pour ça, ça te pose un problème ? Que tu crachais presque en t'approchant de lui le regard lançant des éclairs. J'dis pas que t'es laid à regarder, j'dis juste que.. J'pense pas que tu m'apportes quoi que ce soit et j'ai pas envie de mourir d'ennui en couchant avec toi. Est ce que tu le mettais au défi ? Peut être un peu. Est ce que tu cherchais à l'foutre en colère en attaquant sur le truc qui foutait en rogne tout les hommes ? Probablement. Tu laissais tomber sa chemise plaçant ta main sur hanche pour lui indiquer qu'il devait s'décaler. M'fais pas perdre mon temps.

Je sais pas pourquoi elle n'avait pas couru dans le couloir et ça m'était bien égal. Enfin non, heureusement qu'elle n'avait pas couru puisque comme ça, j'avais pu la rattraper, chopant le poignet avec la main pour l'attirer de nouveau dans la pièce qui nous avait vu faire des choses pas vraiment catholiques. « Non » Je n'étais pas un kidnappeur pour le coup et elle n'était pas ma victime. Mais elle s'était jouée de moi et je n'appréciais pas trop. Elle s'était approchée de moi, avec son air suffisant. « Ah oui, j'oubliais. C'est vrai que c'est facile de juger les prestations sexuelles, même sans les pratiquer. » disais-je en esquissant un sourire en coin avant de le faire disparaitre aussi sec. Et puis de toute façon elle avait beau dire ce qu'elle voulait, je ne bougerais pas. « Tu me fais perdre le mien. Alors soit tu t'occupes de ce que t'as fait, soit tu me laisses le temps de revenir à la normale. Un seul de ces choix ne nous fait pas perdre le temps à tous les deux. Dans tous les cas, t'es bloquée ici avec moi » Ouais, clairement. Elle me vendait du sexe et elle se barrait sans me laisser l'occasion de pratiquer. Alors bon, il fallait bien que je fasse redescendre la pression et ce serait avec ou sans elle.

T'avais pas que ça à foutre tiens. Puis merde, rien que le regarder ça t'énervais. Quoi que c'était peut être parce qu'il avait réduit à néant ton plan en fait. Et t'étais une trèèèès mauvaise joueuse pour la peine. Prouve moi que tu ne vaux pas rien alors. Bah ouais, parce que c'était bien beau de parler mais sans les gestes, ça rimait à quoi ? Fallait qu'il arrête de faire le malin un peu et qu'il prouve ce dont il était capable pour la peine. Bref, il était pas décidé à bouger et t'avais pas la force pour le faire dégager du coup, tu reculais venant t'asseoir sur le bureau avant de pousser un soupir. Il était vraiment casse couille dans son genre, tu te demandais bien comment sa femme pouvait le supporter en fait parce qu'il était vraaaaiment un emmerdeur né. Si tu m'veux, tu viens me chercher, sinon, tu te démerdes tout seul. Ouais, voilà. S'il voulait vraiment quelque chose, il avait qu'à venir le chercher. Tu ferais pas le premier pas. Il pouvait toujours rêver pour ça tiens. Alors, tu veux quoi Jenson ? que tu disais en appuyant bien sur son prénom d'un air provocant.

Lui prouver ? J'avais rien à prouver pour le coup. J'étais pas non plus un mec qui force une femme à coucher avec lui, ça s'appelle un violeur et avec moi, elles sont toutes consentantes. Donc ouais non, j'avais rien à lui prouver. Si elle voulait coucher avec moi, genre réellement, alors qu'elle le fasse un point c'est tout. Forcément que pour le coup, je préférais l'option où on perdait pas de temps, qu'on utilise ce temps tous les deux assez intelligemment et ses paroles me faisaient clairement penser au fait qu'elle est totalement ouverte à cette perspective. Je me mordais la lèvre inférieure, la regardant installée sur ce bureau avant de verrouiller la porte. Hors de question qu'on nous dérange dans cette intimité temporaire. J'attrapais dans ma poche une capote que je portais toujours sur moi et je m'approchais d'elle, me glissant entre ses jambes pour venir attraper ses lèvres. Je faisais tomber tout ce qui était autour, pour pas qu'on se retrouve avec des objets non voulus dans nos ébats. Ouais, j'avais opté pour lui prouver finalement, qu'elle réussirait à prendre son pied avec moi.