Voilà nous y étions bel et bien, la période adoré de tous, la période des fêtes.
Depuis tout petit, j’adorais cette fête, ou plutôt j’adorais l’ambiance qui y régnait. Tout était illuminait, tout le monde couvert de la tête au pied afin de lutter contre le froid, la neige, les longs repas de famille. J’avais perdu mes parents alors que je n’avais que quinze ans, il était toujours pénible pour moi de me rendre compte dans des moments comme ceux-ci, qu’ils n’étaient bel et bien plus là. Je m’étais fait une raison avec le temps, mais je trouvais toujours autant la vie aussi injuste.

Aujourd’hui j’avais décidé de quitter le bureau plus tôt pour aller commencer mes achats de Noël, chose que je détestais faire en revanche, ne sachant jamais quoi acheter à mes proches, c’était toujours très compliqué. Je n’avais pas énormément de travail, et surtout pas franchement envie de bosser aujourd’hui alors j’avais saisi cette opportunité. Direction le centre commercial, pour avoir l’étendu du choix étant donné que je n’avais pas l’ombre d’une idée en tête. Le centre commercial était bondé de monde, je pense que je n’étais pas le seul à avoir eu l’idée de m’aventurer dans les cadeaux.  Staten Island aurait du pourtant être moins rempli … Foutaise.
Je devais trouver un cadeau à ma sœur, ainsi qu’à mes cousines, bon sang, trop de femmes dans cette famille Lewis. Je rentrais dans une parfumerie, quoi de plus bateau qu’un parfum ? Ça plaît toujours après tout. Je regardais un peu, n’y connaissant absolument rien. Je scrutai la boutique du regard dans l’espoir de trouver une gentille vendeuse capable de me conseiller ne serait-ce qu’un peu, tout en marchant, je bousculai quelqu’un malencontreusement, me tournai pour m’excuser … C’est là que je vis une jeune femme dont le visage ne m’était pas, mais alors pas du tout inconnu : Madison Rhodes. J’avais rencontré la jeune femme durant une soirée plutôt arrosée. Nous avions passé un bon et très agréable moment ensemble … Elle était tellement plus jeune que moi. Mais bon, elle était consentante après tout. Après cela, comme à mon habitude, je n’avais pas rappelée la jeune femme, d’ailleurs elle non plus. Mais le hasard faisant bien les choses, son père était désormais un de mes clients et la jeune femme prenait un malin plaisir à en jouer. La poisse internationale. Je lâchai un soupire. « Je vais presque finir par croire que tu me suis. »

Je me trouvais donc là devant la jeune femme. Elle était très spéciale, j'avais rarement croisé le chemin d'une femme aussi libérée et sûre d'elle. Ça en était presque déroutant à vrai-dire. Mais je n'allais certainement pas me laisser abattre, j'étais bien plus fort que ça.
"Le charmant et sexy avocat" qu'est-ce que je vous disais ? Elle était réellement culottée. Je ne pu m'empêcher de lâcher un rire, très légèrement forcé. Le destin ? Bon sang, qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. « Le destin a, je pense, quelque chose contre moi. » Je souriais malgré tout, après tout, la situation était amusante, et puis je n'étais pas un vieux mec aigri, j’avais devant moi une jeune femme tout à fait ravissante, n’importe quel homme avec des yeux aurait craqué. Au delà de son physique avantageux, je commençais à connaître la jeune femme plutôt bien, assez pour dire qu’elle était beaucoup trop provocante à mon goût. Je fis mine de regarder les parfums et même de toucher les emballages. « Alors on est pas avec papa aujourd’hui ? » dis-je d’une manière dénigrante, mais toujours avec humour. Mes yeux se reposèrent sur la jeune femme attendant une réponse de sa part. Je n’étais pas méchant, disons qu’aujourd’hui, j’étais plutôt d’humeur rieuse, ce qui tombait d’ailleurs bien, la belle brune est une grande joueuse, dans son genre.