Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 198 textos et I Dare You m'a décerné : 282 points. Aujourd'hui j'ai : 26 ans et je vis : dans une pomme Côté coeur, je suis : dans une merde pas possible On dit que je suis : le fils de Charles Backes, homme politique influent et mon avatar a été réalisé par : CTYH
Sujet: (Erin) S'affaler sur le divan Sam 12 Déc - 19:10
Gabriel rentrait tout juste du bureau de son père, c’était signé : Julian et Gabriel devait s’afficher ensemble, pour le bien du parti Backes. Ce contrat était plutôt étrange mais l’image des Backes était très importante. Le parti se fondait littéralement sur l’exemplarité de la famille traditionnelle américaine. C’est en effet ce qui manquait aux New-Yorkais en ce moment : la modernité du monde actuel avait vu naître de nouveaux modèles de familles et de lien familiaux de plus en plus farfelues. Arrivé à l’appartement, il ne savait pas si Erin était déjà rentré ou pas, il pris une bière dans le frigo et s’affala sur le divan. Erin était au courant de la situation de son meilleur ami, il lui avait parlé de cet arrangement que son père voulait faire. Elle, qui était plus terre à terre, ne comprenait pas vraiment ce genre d’affaires. Gabriel, lui, avait cédé à la pression politique, s’il était le seul à pouvoir faire bonne figure pour rassurer les électeurs de son père alors il était prêt à tout, même à tenir la main de Julian le temps de la campagne. Gabriel adorait resté chez lui. C’était un casanier en fait, il aimait les bons films, il en avait une sacrée collection et sa bibliothèque était superbe, une bibliothèque new-yorkaise comme les touristes les aimaient et Erin avait complété les trous avec sa petite collection personnelle que Gabriel grignotait petit à petit.
Erin Miller
my name is
Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 132 textos et I Dare You m'a décerné : 199 points. Aujourd'hui j'ai : 25 ans et je vis : à brooklyn dans un appart avec gabriel. Côté coeur, je suis : célibataire. et j'ai un sacré penchant pour : les hommes et que je travaille en temps que : barista au panorama café en semaine, vendeuse chez VS le weekend et chanteuse live dans des pubs quand l'occasion se présente. et mon avatar a été réalisé par : you.first
Sujet: Re: (Erin) S'affaler sur le divan Mar 15 Déc - 12:29
home sweet home
Tu étais fatiguée. Épuisée. Tu avais mal aux bras et aux jambes à force de courir partout. Pourtant, tu étais quand même habituée, vu que quand tu organisais des mariages, tu devais aussi courir à droite à gauche. Mais là, c'était différent. Tu aimais ton travail, celui de Los Angeles. Et là, tu n'étais qu'une serveuse/barista au Panorama Café. Oui, tu étais tombée assez bas, mais c'était ton choix. Et puis, une fois que tu auras assez d'argent, tu pourras enfin investir dans ton rêve. En attendant, tu devais trimer, enchaînant les jobs les uns après les autres. Un coup d'oeil à ta montre, ton shift allait bientôt se terminer. Aller, plus que cinq minutes, un peu de courage. Tu offrais un dernier sourire à un client, tu servais un dernier chai latté. Enfin, l'heure sonnait. Ta remplaçante venait d'arriver. Génial. Tu retournais vers les vestiaires, dépêchant de te changer avant de partir de l'établissement, non sans un dernier signe de la main à tes collègues.
Une bonne demi-heure plus tard, enfin, tu entrais dans l'appartement que tu partageais avec Gabriel. « C'est moi! » Tu savais qu'il était rentré, le trousseau de clé sur le meuble à l'entrée te le prouvait. Tu te dirigeais vers le salon, presque en trainant des pieds. Gabriel était là, affalé dans le canapé, une bière en main. À en voir sa mine, son affaire de la journée s'était déroulé comme il l'avait prédit. À ton tour, tu pris place dans le divan, t'affalant même sur ton meilleur ami, l'écrasant de tout ton poids. « Je suis épuisée... Je ne te raconte pas la journée que j'ai passée... » Tu levais tes yeux vers lui, une mine de chien battu sur le visage. « Tu veux bien me servir un verre de vin dis? Je ne sens plus mes jambes. » Et non, tu n'exagérais même pas.
@destiny.
Gabriel B-Backes
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Sujet: Re: (Erin) S'affaler sur le divan Mar 15 Déc - 18:47
Gabriel était dans ses pensées, même si c’était surtout du vide en ce moment quand il entendit Erin arriver. Elle aussi paraissait épuisée, il faut dire qu’elle était serveuse, ce n’était pas un job facile surtout qu’elle revenait d’une belle carrière à Los Angeles. Gabriel voulait aider son amie mais elle refusait toujours l’aide financière, préférant qu’il l’aide moralement, il n’avait pu lui offrir qu’un logement. Mais, en fait, ils s’aidaient mutuellement dans leur déprime post-rupture en vivant en collocation. Quand elle s’affala sur lui, il la prit dans les bras « ma colloc’ préféré ». Elle était fatiguée alors quand elle lui demanda un verre de vin, il s’empressa de se lever, la poussant pour pouvoir sortir du canapé. Il avait une petite cave électrique dans la cuisine qui préservait ses vins préférés, il faut dire que c’était un sacré collectionneur. « Chardonnay ? »
Erin Miller
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Sujet: Re: (Erin) S'affaler sur le divan Mar 15 Déc - 21:11
home sweet home
Tu avais vraiment l'impression d'être retournée au stade d'étudiante, quand tu ménageais ton travail de serveuse dans un restaurant en même temps que tes études. Tu avais eu de la chance d'obtenir des bourses tout au long de ton éducation, des secondaires à l'université. Tu avais eu la chance d'étudier dans un lycée privé de Manhattan avant d'obtenir une bourse d'excellence pour UCLA. Oui, tu savais que tu aurais pu faire mieux, mais le programme spécial de l'Université de California Los Angeles t'avait totalement séduit. Et puis, qui pouvait dire non au soleil et au beau temps hein? Bref, tu avais rapidement céder, malgrer ton acceptation dans plusieurs top universités du pays - notamment UPenn. Tu avais bien fait, vu qu'un fois ton diplôme en main, tu t'étais tout de suite trouvée un travail. Et là, plouf, tu n'avais plus rien, mais tu n'allais pas te plaindre. Du moins, pas toujours. Là, tu avais le droit, tu avais passé une mauvaise journée. « Oui, s'il-te-plait. » Tu aimais ça, profiter d'un bon verre de vin dans un canapé douillet, sans rien faire, juste divaguer. « Merci. » Prenant le verre que te tendait Gabriel, tu bus une gorgée. Tu te bougeais un peu pour qu'il puisse reprendre place à tes côtés avant de t'affaler à nouveau sur lui. « Alors, comment ça c'est passé? »
@destiny.
Gabriel B-Backes
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Sujet: Re: (Erin) S'affaler sur le divan Mer 16 Déc - 18:27
Gabriel pris un verre de vin dans le placard destiné aux verres d’alcool : verres de vin, verres de porto, verres de whisky et verres à shots bien sûr. Il versa le Chardonnay dans le verre d’Erin et rangea le tout. « Je vais me reprendre une bière moi » pour lui, ce n’était pas un jour à profiter du bon vin. La bière pour Gabriel c’était un peu comme la glace au chocolat pour les filles célibataires en détresse : un petit plaisir personnel et pas très classe.
Il revint enfin s’asseoir sur le canapé, laissant Erin s’affaler sur lui après lui avoir donné son verre. Il n’était pas du genre à servir qui que se soit puisqu’on ne lui demandait trop rien à cet enfant gâté. Mais, pour Erin, c’était différent, c’était une femme, sa meilleure amie, qui plus est, il était galant et attentionné envers elle, toujours.
Elle posa la question fatidique : comment ça c’était passé à ce rendez-vous avec Julian et son père ? « C’était l’enfer ». Il décapsula sa bière et prit une gorgée. « Je te jure… On était là, assis devant son bureau, moi et elle, on se parlait même pas, c’était ridicule en fait, mais je n’avais aucune envie de lui parler en vérité ». Il prit une seconde gorgée « on aurait dit deux amoureux devant un notaire en train de signer un contrat pour l’acquisition leur première demeure : sauf qu’il s’agissait de deux ennemis obligés de jouer la comédie du siècle durant une campagne électorale perdue d’avance » un peu fou non ? « Et on l’a conclu ce contrat : moi et Julian sommes officiellement un couple fiancée et officieusement, deux personnes contraintes par leur père et complètement perdues… », il reprit une gorgée en levant son verre à la défaite.
Erin Miller
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Sujet: Re: (Erin) S'affaler sur le divan Mer 16 Déc - 21:08
home sweet home
Tu te doutais bien que cette réunion avec son père et sa "fiancée" n'avait pas été une partie de plaisir et que ça l'ennuierait sans doute d'en parler. Mais tu n'étais pas n'importe qui non plus. Tu savais tout de lui, tout comme il te connaissait par coeur. Il avait d'ailleurs été le premier au courant de la trahison de Dylan, avant même tes parents, c'est pour dire. Et franchement, s'il n'était pas là, tu ne savais vraiment pas ce que tu aurais fait. Oui, tu lui devais beaucoup, peut-être un peu trop à tes yeux, alors, tu ferais tout pour te montrer digne de son amitié. Tu l'écoutais donc, parvenant même à imaginer la scène. Sa situation ressemblait à un film. La tienne aussi d'ailleurs. De ces films grotesques, le genre où tu pensais que jamais, ça ne t'arriverait. Et bien si. « Je n'arrive toujours pas à croire que tu ais pu accepter ça. Je ne sais vraiment pas comment tu fais... » À sa place, toi, tu te serais déjà écroulée en larme devant le public. Enfin, c'était ce que tu avais fait, après avoir eu le courage de larguer ce goujat dans son cabinet. « Je n'arriverais jamais à jouer une comédie pareille. Et tu connais mes talents d'actrice, tout se lit sur mon visage. Tu en as pour combien de temps? » T'avais l'impression de parler d'une sentence, d'une peine de prison, mais n'était-ce pas un peu le cas? Il n'était absolument pas libre de ses actions, emprisonné dans un contrat grotesque.
@destiny.
Gabriel B-Backes
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Sujet: Re: (Erin) S'affaler sur le divan Dim 3 Jan - 16:56
C’était sur qu’@Erin Miller n’aurait pas approuvé, elle était trop honnête pour faire un truc pareil. Elle avait toujours eu du mal à comprendre le monde de corruption dans lequel vivent les Backes et ce depuis toujours. Dès fois, elle lui faisait un peu penser à sa mère d'ailleurs : Amélia Bird-Backes avait été contrainte toute sa vie d'appliquer les règles de ce monde mais elle ne les avait jamais comprises. Pour Gabriel, c’était différent : il faisait partie de ce monde, il ne se posait pas vraiment la question de savoir si c’était moral ou non, il le faisait un point c’est tout. Il écoutait son père, et agissait toujours pour le bien du parti. Il était loyal en fait, mais pas méchant, ni hypocrite. C’est à ce moment que les talents d’acteur de Gaby et Julian allait se vérifier, Erin l’avait bien souligné, il fallait jouer le jeu et donc jouer un rôle, le rôle de leur vie apparemment. Gabriel se sentait prêt à faire ça, il ne connaissait pas encore ses talents de comédien mais il allait bien devoir apprendre la pièce de théâtre car elle se jouait maintenant. Et pour combien de temps ? « Jusqu’aux élections » encore quelques mois, trois pour être plus précis. « Le problème c’est que s’il gagne, j’ai peur que le contrat soit proroger tu vois ? » c’était bel et bien une sentence et le juge c’était son père : Charles Backes décidait de la vie de son fils, littéralement.
Accueil 
Gabriel rentrait tout juste du bureau de son père, c’était signé : Julian et Gabriel devait s’afficher ensemble, pour le bien du parti Backes. Ce contrat était plutôt étrange mais l’image des Backes était très importante. Le parti se fondait littéralement sur l’exemplarité de la famille traditionnelle américaine. C’est en effet ce qui manquait aux New-Yorkais en ce moment : la modernité du monde actuel avait vu naître de nouveaux modèles de familles et de lien familiaux de plus en plus farfelues. 
Arrivé à l’appartement, il ne savait pas si Erin était déjà rentré ou pas, il pris une bière dans le frigo et s’affala sur le divan. Erin était au courant de la situation de son meilleur ami, il lui avait parlé de cet arrangement que son père voulait faire. Elle, qui était plus terre à terre, ne comprenait pas vraiment ce genre d’affaires. Gabriel, lui, avait cédé à la pression politique, s’il était le seul à pouvoir faire bonne figure pour rassurer les électeurs de son père alors il était prêt à tout, même à tenir la main de Julian le temps de la campagne. 
Gabriel adorait resté chez lui. C’était un casanier en fait, il aimait les bons films, il en avait une sacrée collection et sa bibliothèque était superbe, une bibliothèque new-yorkaise comme les touristes les aimaient et Erin avait complété les trous avec sa petite collection personnelle que Gabriel grignotait petit à petit. 
