the energy never dies ∞ sloana

Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015

I fell for you and i never got up ∞ sloana
Perte de mémoire signifiait tout redécouvrir. Oublier 4 ans ce n’était pas facile. J’avais perdu mes repères, j’avais perdu mes souvenirs : mon mari, mon job, ma famille. Tout était chambouler, et ça devenait compliqué. Pourtant, les médecins étaient réalistes : je vivais assez bien ma perte de mémoire. Seulement…je devais tenter de retrouver ce que j’avais perdu. Connaître New York était aussi le cas ; même si j’avais l’habitude de venir, elle me semblait encore plus étrangère aujourd’hui. Alors, lorsque je n’étais pas à la maison à découvrir ma vie, j’arpentais les rues de New York, simplement pour me faire aux rues, aux marchants, aux repères. Je découvrais sans cesse, j’avais ses étincelles dans les yeux comme les premières fois, j’en étais certaine. 16h, c’était l’heure qu’indiquait ma montre lorsque je poussais la porte de se café à la mode. Apparemment, c’était un endroit que j’appréciais énormément, selon Cameron…et que ça pouvait m’aider à retrouver mes repères. Alors, j’avais finis par y passer, et lorsque la vendeuse me reconnue, j’eus ma confirmation. « Oliana, je pensais pas te voir debout aussitôt. J’ai appris pour l’accident. » « Oh…ca va… » « Aurélie, moi c’est Aurélie. » « Ah…d’accord. » « Comme d’habitude… ? » Vu ma non réaction, elle finit par continuer rapidement : « Thé aux fruits rouges et un muffin à la framboise. » Je regardais à droite à gauche avant d’acquiescer machinalement. « Ce serait parfait. » « Je t’apporte ça, va t’assoir. » Je lui tendis un billet, et elle repoussa ma main : « C’est la maison qui l’offre. » Je lui souris, ne sachant quoi répondre. Comment pouvais-je ne pas rappeler de cette Aurélie ? Elle semblait me connaître…et comme à chaque fois où je me rendais compte que ce n’était pas moi, je fus prise de cette sensation étrange. Je baissai les yeux, et tenta de contourner les gens pour trouver une table…mais je finis par bousculer un homme. « Oh, je suis désolée, je ne regardais pas où… » Mes yeux l’avaient aussitôt reconnu, et comme dans mon dernier souvenir – qui selon ma mémoire remonte à pas si longtemps que ça au final – il était toujours aussi beau. « Sloan ? »

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The energy never dies

Quatre années que je ne l'avais plus vue. Quatre années où je n'avais plus eu de ses nouvelles. Et là voilà, maintenant qui me rentre dedans comme un heureux hasard ou je ne sais trop quoi. Je la regarde. Incrédule. Incapable de dire le moindre mot sous la surprise de revoir ses traits, de la voir en face de moi. Elle avait disparu de ma vie d'un coup, sans donner de raison, sans même me laisser un moyen de la contacter et la voilà qui me rentre dedans. Alors ouais je la fixe, incrédule de la chose alors qu'elle me questionne, me demandant si c'est bien moi. Il est vrai qu'en quatre ans, j'ai quand même un peu changé, j'ai les cheveux légèrement plus long et je m'essaie a la barbe pour le moment, bien que a soit fort court, je ne veux pas d'un gros duvet, c'est horrible et absolument pas hygiénique et surtout, ça manque de classe. J'ai pas envie qu'on me prenne pour un clodo à cause de ça, parce que ça peu être perçu comme un manque d’hygiène.

Bref, je la regarde réellement surpris de la revoir ici après tout ce temps. "Oliana... Je ne pensais plus jamais te revoir. Ça fait quoi ? 4 ans ? T'es de passages dans le coin ?" J'ignorais complètement ce qu'elle était devenue et dans un sens, je m'en fichais un peu, parce que savoir ce qu'elle avait fait durant ses quatre années n'était pas le plus important. Je voulais juste savoir ce qu'elle faisait ici et pourquoi elle ne m'avait plus donné signe de vie du jour au lendemain. Est-ce que je lui avais fait quelque chose qui lui avait déplu ? Dans un sens, c'était tout à fait possible, mais en même temps, elle savait parfaitement comment j'étais et la dernière fois qu'on s'était vu, on s'était quitté en bon terme. Enfin, de mon côté en tout cas.

Je me recule alors un peu, parce qu'au final on était quand même fort proche l'un de l'autre sur le coup, même si cela ne me dérangeait pas tant que ça. "J'allais recommander un truc, installe toi." Je lui souris alors en montrant une table un peu plus loin sur laquelle se trouvait mon ordinateur portable. Parce que ouais, pour une fois, j'étais un peu sérieux et je bossais sur mes cours.

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Sloan, c’était un peu le canon que toute fille rêverait d’avoir eu une fois dans sa vie. C’était le mec qui vous faisait voyager le temps d’une nuit, qui vous faisait oublier tous vos soucis avec un simple sourire…bref, le type charmeur et dévoreur de toute logique. Et être à nouveau face à lui me paraissait comme irréel. Il avait changé, et au fond, je savais que je ne l’avais pas vu depuis un moment. Sa tête trahissait sa surprise ; Alors la dernière fois que je l’avais vu, dans cet hôtel, c’était la dernière fois que je l’avais vu… ? Ou il y’en avait eu après… ? « Oliana…Je ne pensais plus jamais te revoir. Ça fait quoi ? 4 ans ? T’es de passage dans le coin ? » Je déglutis. D’accord. Donc ça avait été la dernière fois, et bu comment il rayonne de froideur, je suppose que j’avais été idiote avec lui. « Disons que c’est un peu plus compliqué… » Répondis-je les mains joueuses, presque timide devant sa personne. Il avait toujours eu cette emprise sur moi, et ça me surprenait de le ressentir après tout ce que je sais, avec Cameron…et j’eus une pointe de culpabilité. « J’allais recommander un truc, installe toi. » J’acquiesçais de la tête, sans dire un mot avant de le quitter pour aller m’asseoir tranquillement. J’avais pas l’habitude de ne pas parler, de ne pas répliquer. A vrai dire, j’avais été réputée pour mes répliques sauvages, mais depuis que j’avais ouvert les yeux, ma bouche avait pris l’habitude de ne plus parler pour rien dire. Je supposais que ce changement d’attitude allait le perturber, lui aussi. Ma commande arriva avant lui et je souris à Aurélie lorsqu’elle partit ensuite, puis le revoilà s’installant devant moi, je finis par le contempler rapidement. Quelques cheveux en bataille, ses traits plus tirés, plus masculins, une fine barbe, et une carrure plus carré. Il était encore plus charmant que la dernière fois. « Tu bossais ? Je ne souhaite pas te déranger, Sloan. Je peux très bien te laisser tranquille… » Il n’avait peut être pas envie de me voir, ni de me parler. J’avais peut être était méchante avec lui, ou pire une vrai connasse comme j’aimais l’être auparavant. Qui sait… ? Lui sait. Et je suppose que je devrais quand même rester pour savoir au moins ça.

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Je fronce un peu les sourcils quand elle me dit que c'est un peu plus compliqué. J'avoue que je ne comprends pas trop, mais en même temps, elle pourra me l'expliquer ensuite, si elle le désire, même si je suis pas friands des explications longues et chiantes... Enfin, surtout quand on sait qu'elle est moi, c'est surtout dans un lit qu'on s'entend le mieux... Bref, je lui propose de prendre place à ma table, lui indiquant celle-ci avant de continuer mon chemin vers le comptoir tout en la surveillant pour être sûr que la demoiselle s'installe à la bonne table. Ce qui semble être le cas. Je commande alors une viennoiserie et un café, qu'on m'apportera aussi à ma table, après tout, ils me connaissent assez bien aussi. Je me dirige donc vers ma table occupée par Oliana maintenant avant de reprendre place derrière mon ordinateur portable pour sauvegarder la synthèse que j'étais entrain d'écrire pour le mettre ensuite en veille. Je relève ensuite la tête quand elle me parle et rigole un peu. "Tracasse pas. C'est plus une occupation qu'autre chose. Tu sais bien non ?" Parce qu'il y a déjà quatre ans, c'était la même chose, j'étais en fac pour m'occuper, en attendant que mon père décide de lui donner la succession. Et là, c'était bien une chose qui n'avait pas changé. Je soupire un peu, mais en même temps, c'était une occupation utile vu que ça pourrait me servir et peut-être qu'au final, mon père attendait juste que je termine mes études ? Sauf que là, j'étais déjà à ma huitième année... L'année prochaine, j'obtiendrais mon doctorat... Mais si jamais il décidait de rester encore à la tête de l'entreprise ? Que pourrais-je bien faire ? Il faut que je pense déjà à cela... C'est ennuyant... Mais en même temps, je pourrais très bien ne rien faire que ça ne changerait rien... Je me ferais juste plus chier qu'autre chose... "Franchement, ça me fait plaisir de te revoir ! Si tu restes, pourquoi on se reverrait pas ? Enfin, je veux dire, tu sais comme avant ? On se faisait des sorties et tout et j'avoue que ça me manque un peu ta compagnie." Parce que même s'il n'y avait rien de sérieux entre elle et moi, je n'avais pas réussi à trouver une autre fille pour faire pareil qu'avec elle. Je n'avais pas trouvé d'autre fille à son niveau en fait, ni avec la même attraction qu'il y a entre nous deux... Cette tension physique... D'ailleurs, j'ai bien remarqué son regard sur moi... C'est le même que par le passé. J'ai donc encore moyen non ?

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Assise là à l’attendre, au fond de moi, je pressentais que ce que je faisais c’était mal. Une sorte de culpabilité qui sortait de je-ne-sais-où et qui finissait par me mettre mal à l’aise. Etait-ce à cause de Cameron ou simplement de moi ? Qu’avais-je bien pu faire pour ne plus avoir de contact avec Sloan ? A l’époque, je l’appréciais. Peut être un peu trop. Et voilà que 4 ans plus tard, je le retrouvais et éprouvais des choses que certainement je ne devrais pas éprouver. Du moins…pas la femme mariée que j’étais soit-disant revenue. Lorsqu’il finit par revenir, il me rassura aussitôt : « Tracasse pas, c’est plus occupation qu’autre chose. Tu sais bien non ? » Je secouais la tête par l’affirmatif : « Au moins, ça…ça n’a pas changé » Parce qu’il avait toujours été comme ça, un côté je-m’en-foutiste qui le rendait toujours craquant. Comme moi, à l’époque, il prenait les choses comme ça venait, et agissait en conséquence. Je supposais que sur ce côté-là, il n’avait pas changé, à contrario de moi. « Franchement, ça me fait plaisir de te revoir ! Si tu restes, pourquoi on se reverrait pas ? Enfin je veux dire comme avant ? » Je me mordis la lèvre. Non, clairement c’était mal. Vraiment mal. « On se faisait des sorties et tout et j’avoue que ça me manque un peu ta compagnie » Je passais une main dans mes cheveux pour masquer mon malaise, ne sachant quoi répondre. Comment répondre à ça en sachant ça ? Il ne devait pas savoir que j’étais mariée. Et il ne l’avait sans doute pas deviné puisque je ne portais pas non plus mon alliance. Pourtant, alors que toute la culpabilité du monde me tombait dessus, je n’osais rien lui dire. Je préférais juste changer de conversation pour éviter d’y répondre. « Je peux te poser une question avant ? » Je suppose que si j’avais envie de retrouver ma mémoire, je devais découvrir par quoi j’étais passé. « Qu’est ce que j’ai pu faire pour qu’on ne se parle plus Sloan ? » Il me regarda l’air perplexe, il ne devait pas comprendre ma question. Il ne devait pas imaginer que j’avais perdu 4 années de ma vie. « Excuse moi, c’est juste que…j’ai eu un accident de voiture, et je ne me souviens de rien. Enfin, juste de souvenirs qui remontent à 4 ans. Et pour moi, on vient à peine de se voir dans cet hôtel à New York. Je me souviens du dernier texto que je t’avais envoyé parce que je filais à Ibiza…et… » Un fameux texto où je lui disais que pendant ce stage à Ibiza, la seule chose qui me manquerait ce sera sa chaleur corporelle. Une légère promesse qui en disait long sur notre relation. Je ne savais pas ensuite ce qu’il avait répondu, ce qu’il en était devenu. Et aujourd’hui, plus que jamais, je ressentais le besoin de le savoir.

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The energy never dies

Un léger rire avait franchit mes lèvres quand elle avait répondu que je n'avais pas changé avant de finalement hausser les épaules. Après tout, pourquoi je changerais ça ? Rien ne changeait réellement dans ma vie... Je réussissais sans trop de soucis mes cours parce qu'au final, même si je donnais l'air de rien glandé, je tenais quand même à réussir ça, parce qu'au final, mes parents avaient toujours veillé à ce que je ramène de bonne note de l'école et ce même encore au lycée... Ils n'avaient d'ailleurs pas manqué d'imagination pour me punir quand j'avais pas de bon points... Mais soit, passons ce détail douloureux de mon enfance et de mon adolescence, de ces rare moment privé de mes jeux et revenons à nous moutons, à l'instant présent.

Je la regarde alors, attendant sa réponse à ce que je viens de lui dire, le fait de reprendre notre relation où elle en était restée la dernière fois que l'on s'était vu en quelque sorte... Bien qu'avec le temps, peut-être que pour elle, tout ça, ça avant changé et vu comment elle tripotait ses cheveux, ça ne me plaisait pas réellement. Elle allait sûrement me dire non. Sauf qu'on ne me dit pas non, pas pour ça... Pas comme ça. Je la fixe alors, fronçant un peu les sourcils attendant sa réponse. Je m'adosse à ma chaise les mains jointes sur la table. Que va-t-elle me dire ? Qu'elle à un copain ? Pourtant à l'époque ça la dérangeait pas trop, surtout avec ce Cameron qui lui tournait autour et qui me jalousait... Alors, ouais, j'avoue avoir une certaine impatience pour savoir comment elle me dirait non, comment elle refuserait mon offre.

J'hausse alors un sourcil en entendant sa question. Pardon ? Je me contente alors de simplement hocher la tête. Après tout, je n'avais rien à perdre en répondant à sa question. Mais la dite question est réellement... Bizarre ? Je la fixe alors sans comprendre. Non, mais pourquoi elle se souvenait pas de ça ? Je la fixe, incrédule de cette interrogation et elle semble le comprendre en vue des explications qu'elle me donne ensuite. Je soupire alors, passant à mon tour ma main dans mes cheveux pour les remettre en arrière avant de m'accouder à a table, pour me rapprocher un peu d'elle, décollant ainsi mon dos de la chaise.

"T'es partie et t'es plus revenue à New-York. C'est tout ce que je sais. On fonctionnait comme ça tu te souviens ? Quand tu venais en ici, tu me prévenais et on s'arrangeait pour se voir. Et depuis cette fois-là, j'ai plus eu de nouvelles de toi. T'as comme disparue. Ton dernier souvenir de nous, c'est la dernière fois que l'on s'est vu. J't'avais dit de me tenir au courant pour ton voyage pour savoir quand tu reviendrais, mais tu l'as pas fait."

Ma main se glisse alors dans ma nuque pour la masser doucement, ce geste que je fais tout le temps quand je suis un peu gêné... Après tout, j'allais quand même lui confier un truc qu'elle n'allait sûrement pas apprécier... Toutes les filles désiraient que les mecs les attendent, mais moi, je suis plus de ce genre là, pas après ce que Casey m'a fait...

"N'ayant pas de nouvelles, je t'ai pas couru après. Toute façon, on était pas un couple, on couchait juste ensemble et on se faisait quelque sortie, c'est tout. Alors, j'allais pas commencer à te harceler pour savoir quand t'allais revenir. Tu reviendrais bien un jour, c'était ce que je me disais. Et au final, je ne me suis pas trop trompé, même si cela à pris quatre ans."

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Le revoir là, après que 4 ans se soient écoulés sans que j’en ai le moindre souvenir était totalement perturbant. Et cela, autant pour lui que pour moi, je suppose. Parce que cette attirance que j’avais eu à l’époque était toujours présente, clairement. Alors que je savais pertinemment que je ne devrais pas, que ce n’était pas bien. Vous savez ce qu’on dit : ce qui est interdit attire toujours. Pourtant, lorsque je lui posai cette fameuse question, je me mordis légèrement la lèvre. Avais-je bien fait ? Il semblait un peu perdu, mais il finit par s’approcher un peu de moi et ajouta : « T’es partie et t’es plus revenue à New York. C’est tout ce que je sais. » Au fond, il en savait rien. Parce que j’étais bien revenue à New York apparemment, mais ce n’avait pas été pour lui. Et je me demandais comment en 4 ans, je ne l’avais pas croisé dans cette ville, même si elle est ultra grande, je dois avouer. « On fonctionnait comme ça tu t’en souviens ? Quand tu venais ici, tu me prévenais et on s’arrangeait pour se voir… » Je souris timidement. Bien sur que je m’en souvenais. Comment pourrais-je oublier ces magnifiques parties de jambes en l’air qu’on avait eu. J’avais eu pas mal d’amants dans ma vie, mais jamais je n’avais eu d’autant de compatibilité avec un homme. Enfin peut être plus avec Cameron, mais encore une fois, je ne m’en souvenais pas. « Et depuis cette fois-là, j'ai plus eu de nouvelles de toi. T'as comme disparue. Ton dernier souvenir de nous, c'est la dernière fois que l'on s'est vu. J't'avais dit de me tenir au courant pour ton voyage pour savoir quand tu reviendrais, mais tu l'as pas fait. » Je bus une gorgée dans mon thé pour passer la pilule. J’avais probablement fait le bon choix, parce que je savais qu’entre Cameron et lui ça n’avait jamais été l’amour fou, et que si j’avais envisagé une relation avec Cam, il aurait fallu ne plus donner de nouvelles au beau mec devant moi. Pourtant, j’avais une partie de moi qui le regrettait. Une partie de moi qui le désirait toujours visiblement. « "N'ayant pas de nouvelles, je t'ai pas couru après. Toute façon, on était pas un couple, on couchait juste ensemble et on se faisait quelque sortie, c'est tout. Alors, j'allais pas commencer à te harceler pour savoir quand t'allais revenir. Tu reviendrais bien un jour, c'était ce que je me disais. Et au final, je ne me suis pas trop trompé, même si cela à pris quatre ans. » J’acquiesçais en souriant de nouveau. Son égo n’avait pas changé lui non plus, il semblait être toujours le même. Ce mec ultra sur de lui, qui ne court jamais après une nana, parce qu’il sait très bien qu’elle reviendra. Je l’avais fait, même si je n’en avais pas conscience. « Tu peux remercier ce thé. C’est lui qui m’a ramené à toi » répondis-je en plaisantant avant de reprendre : « Je suis désolée de tout ça, Sloan. J’aurai au moins du te donner des explications à l’époque… Mais, même si ma vie est un peu compliquée là, je suis quand même ravie de te revoir aussi. » Mon regard finit par se poser de nouveau sur lui, tentant d’être vraiment sincère. Ses yeux brun aux étincelles sauvages finirent par me captiver encore un peu plus, et je sentis mes yeux glisser doucement ver ses fines lèvres. Non. Je ne devais pas. Je ne devais vraiment pas…

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Mon regard reste rivé sur elle, parce qu'au final, elle ne dit rien, se contentant de m'écouter, de probablement critiquer mon égo, ma façon d'agir, comme beaucoup le fond. Je suis un salaud comme beaucoup le dise, je joue avec les filles comme un gamin jouerait avec des légos... C'est un passe temps, un moyen de remplir cette vie trop fade au final ? Alors ouais, je la fixe, attendant une réponse à ce que je viens de lui dire, au fait que je ne lui ai pas couru après malgré tout le temps que l'on a passé ensemble. Une femme aime se sentir aimée, désirée... Avec moi, il n'y a jamais d'amour, j'ai oublié comme cela fonctionnais. J'ai perdu le mode d'emploi en quelque sorte... Parce que je ne veux plus croire en tout cela, je ne veux plus tomber amoureux et me faire encore plumer comme avec Casey.

"Merci à ce thé alors." Dis-je en rigolant un bref instant avande de la fixer alors qu'elle vient de me parle de sa tasse de thé, je baisse mon regard vers celle-ci pour la regarder. Venir à New-York, juste pour un thé, j'en doute un peu. Elle ne doit pas être là que pour cela... Mais comme elle ne m'a plus donnée de nouvelles... J'ignore ce qu'elle est maintenant alors je relève le regard à nouveau sur elle, et comme si elle avait entendu ma question, elle y répond brièvement, précisant que tout était compliqué. Je fronce un peu les sourcils. "Si t'as un soucis, faut pas avoir peur de m'en parler. J'ai les moyens de t'aider tu sais ?" Et voilà, je joue les bon samaritain avec elle, comme je le ferais avec un de mes potes... Est-ce que je cherche dans un sens à la faire retomber dans mes filets ? Oui un peu dans un sens, parce que son corps me manque, je n'ai pas trouvé d'autre fille comme elle, alors s'il y a moyen de la faire succomber encore, il est certain que je le ferait.

Je soutiens son regard, la laissant me reluquer de la sorte, parce que c'est bien ce qu'elle fait non, alors qu'elle laisse son regard se perdre sur mon visage ? Je reste silencieux un instant, un léger sourire sur les lèvres. Ma main se lève alors doucement jusqu'à son visage pour caresser sa joue comme un fiancé pourrait sûrement le faire. Je laisse donc mon pouce glisser doucement sur sa joue, effleurant doucement le coin de ses lèvres. "Tu es toujours aussi belle." Lui lançais-je alors doucement, cherchant dans un sens à la charmer à nouveau. Accepterait-elle de repasser sous les draps avec moi ? Je l'espérais réellement, mais il restait des inconnus dans l'équation... Que c'était-il passé en quatre ans pour elle ? Avait-elle changé au point de refuser une partie de jambes en l'air sans engagement ? Sans prise de tête ? Du plaisir juste pour du plaisir au final ?

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« Merci à ce thé alors. » D’un sourire légèrement timide, je le regardais. Je savais pertinemment que ce n’était pas à cause de ce thé que je l’avais croisé. Même si le hasard avait bien fait les choses, je venais trop souvent – apparemment- dans ce café pour que ce soit à cause d’un énième thé. J’avais cette impression qui grandissait en moi. Pendant plus de 4 ans, je ne l’avais pas revu, parce que Cameron avait obnubilé ma présence, mes désirs. Et voilà que maintenant ma mémoire effacé, et cette sensation de dépendance supprimée, il réapparaissait. Avais-je fais le bon choix en coupant les ponts avec Sloan ? Il était ce qu’il était. Le genre de cavalier solitaire qui je savais ne s’autorisait pas l’attache. Au fond, j’étais pareil – J’avais été. Mais se pourrait-il que la vie nous offrait une seconde chance de pouvoir s’attarder encore un millième de seconde à notre relation ? Je ne savais plus quoi penser. « Si t’as un soucis, faut pas avoir peur de m’en parler. J’ai les moyens de t’aider tu sais ? » Tel un preux chevalier sur son fidèle destrier, il continuait à vouloir m’aider, alors que je l’avais traité comme un vieux jeton. Voilà ce que j’aimais chez lui. C’était comme un carré. Rebelle. Impénétrable. Mais…avec des arrondis qui vous surprenaient toujours. Si son côté humain était poussé par ses envies ? Peut être bien. Mais il était là, c’était le plus important. « Tu n’as pas changé » dis-je finalement en buvant une autre gorgée, mon regard toujours attaché à son visage d’ange. « Mais ca va. Je ne suis pas seule ici, alors je me remets sur pied grâce aux autres Gallagher » J’haussais les épaules. Et c’était vrai, même si dans les Gallagher, Cameron en faisait désormais parti. Pourtant, je n’avais toujours pas prononcé son nom. Je ne l’avais toujours pas énoncé…comme mon mari. Non. Simplement parce que ce regard – putain son regard qui vous pénétrait en une seconde – éveillait encore en moi des choses interdites. Si je les écoutais, ce n’était plus ma tête qui prendrait le contrôle. Ce n’était plus ces sages paroles qui sortiraient de ma bouche endiablée…mais bien des choses qui pouvaient l’attiser plus vite que je ne l’aurai espéré. « Tu es toujours aussi belle. » Je me mordis la lèvre. Me dis pas ça, crétin. Je sentis mon cœur battre de nouveau vite…une habitude qu’il faisait trop souvent en ce moment. Je souris finalement en ajoutant d’un sombre murmure : « Tu es toujours aussi attractif » Les dés étaient lancés. Je le savais assez joueur pour saisir n’importe quelle occasion. La question était-ce maintenant : quand est-ce qu’il allait la saisir ?

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Charmeur, j'essayais de l'être à nouveau avec elle, pour qu'elle craque à nouveau pour moi et pour ne pas que notre rencontre se finisse simplement sur une tasse de café partagée. Alors j'essaie de l'attirer vers moi, encore, comme par le passé, mais se laissera-t-elle faire ? Il semblerait vu sa réponse. Réponse qui me fait un petit peu sourire. "Tu l'as dit toi-même, je n'ai pas changé." Je retourne ce qu'elle me dit contre elle en quelque sorte, comme ça, elle remarquera bien que je l'écoute, une fille aime se savoir écouté, c'est un des meilleurs moyens pour être apprécié des filles, savoir écouter et je sais le faire, enfin, quand je veux et surtout quand j'ai une idée derrière la tête comme à cet instant précis. Donc voilà... Je lui souris un peu, ma main venant chercher la sienne qui tien sa tasse pour laisser mon index caresser doucement le dos de sa main. "Je dois t'avouer que tu m'as manqué..." Murmurais-je en la regardant dans les yeux, ma voix sonnait comme une confession parce que s'en était une, elle m'avait manqué et elle devait savoir que ça me coûtait de simplement prononcer ses mots, mais en même temps, c'était un bon stratagème pour essayer de la faire craquer, pour tenter de la ravoir, de la toucher à nouveau... Mais en fonction de sa réaction maintenant, que cela soit au contact de nos mains ou bien mes paroles, en fonction de cela, je saurais s'il sera plus ou moins facile de la reconquérir en quelque sorte. Si elle refuse que je la touche en retirant sa main, ça va me demander du boulot, si je ne m'offusque pas de cela avant, parce que je pourrais aussi mal le prendre c'est un peu comme si, maintenant, elle me traitait comme un pestiféré à refusé que je la touche. Puis face à mes paroles, je ne savais pas trop quelle réaction je pouvais attendre, c'est, je crois, la première fois que je dis cela à une fille autre que ma cousine ou ma meilleure amie, puis ces deux-là, c'est pas sexuellement qu'elles me manquent donc c'est pas du tout comparable... Bref, je m'embrouille un peu les pinceaux en la regardant.

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Son regard de braise, je le connaissais que trop bien. Je m’y étais trop souvent perdu, tout en sachant qu’il avait ce petit quelque chose attractif. Celui là non plus, il ne l’avait pas perdu. J’adorais regarder ses iris qui reflétait la lumière au alentour. J’avais comme l’impression, que même si c’était un cœur d’artichaut, ses yeux eux trahissaient ses émotions. Un petit plaisir que je m’étais accordé auparavant, et que je me surpris à continuer aujourd’hui. Lorsque je m’en rendis compte, je finis par détourner mon regard sur ma tasse de thé. « Tu l’as dit toi-même, je n’ai pas changé » Un léger sourire taquin se glissa sur mes lèvres en coin. Non, il n’avait certainement pas changé. Moi oui. Pourtant, je ressentais cette même traction d’auparavant. Je ne su à quel moment il se décida, mes ses doigts cherchèrent ma main et finir par rencontrer ma peau douce. Une légère caresse de son index sur ma paume finit par anéantir tout rébellion de ma part. Depuis quand je tombais aussi facilement dans les bras d’un homme… ? L’ancienne Oliana aimait bien se faire désirer. L’ancienne lui aurait probablement résisté un instant avant de succomber complètement. Pleinement. Là, je n’étais qu’une sale copie perdue, totalement subjugué par lui. « Je dois t’avouer que tu m’as manqué… » Les échos de sa voix suave arrivèrent à mon cerveau comme une vague déferlante. Ma respiration se fit légèrement plus rapide. Mon cœur s’emballa à la seconde où j’avais recroisé son regard. Ma gorge se fit sèche. Bon sang. Regarde-toi. Pauvre fille. Ma main ne bougea pas une seconde, perdu dans ce que je devais réellement faire. Je savais que pour lui, c’était encore un test pour savoir s’il avait une opportunité ou non. Doucement, sans que je ne le lui ordonne, ma main saisit la sienne et entrelaça mes doigts au sien. Qu’est ce que je foutais là ? Ma tête me disait non. Mon cœur aurait eu envie de pousser cette table pour s’approcher de lui, pour le retrouver, pour retrouver notre relation. Pour retrouver l’ancienne moi. L’ancienne moi… ? Non. Je….Il avait affiché un doux sourire, comme satisfait de ma réponse silencieuse. Mais lorsque je revins à moi, ma main se détacha progressivement de la sienne. « Je suis désolée…il faut que j’y aille. » Je n’avais pas finis mon thé ni mon muffin, mais il fallait que je sorte d’ici, que je prenne de l’air. Je savais que si je restais une seconde de plus, il aurait gagné.

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J'apprécie sentir sa main se glisser dans la mienne, nos doigts s'entrelacés. Je souris un peu, satisfait de sa réaction, de voir qu'après tout ce temps, notre relation pouvait encore être là, encore la même. Pourtant, rapidement, elle fuit, me faisant un peu déchanté et je la regarde sans comprendre... Probablement même avec une certaine lueur de tristesse à la voir me fuir de cette façon, parce que c'est bien ce qu'elle fait non ? A partir comme ça, si soudainement alors qu'on se rapprochait... "Tu es sûre?" Ne peux-tu pas rester encore un peu aurais-je du rajouté, pour la supplier, mais je n'étais pas du genre à m'abaisser à ce niveau, je ne courais pas après les filles et je n'allais pas commencer maintenant avec elle... Non, je la regarde, sans dire un mot de plus. Elle va partir, je le sais bien, je le sens. Il faut pas être con pour comprendre ça et je n'ai au final aucun moyen de la retenir... Pourtant, je finis par lancer ces simples questions, comme une bouée de sauvetage dans un sens. " Tu as mon numéro ? On se reverra ?" Pourquoi est-ce que je faisais ça ? Peut-être parce qu'elle venait de me donner un nouveau challenge ? La récupérer alors qu'elle me fuit ?

hj: désolé pour le temps et le fait que ça soit si court ><

Sujet: Re: the energy never dies ∞ sloana