Je suis arrivé(e) dans la grosse pomme le : 08/12/2015 j'ai envoyé : 144 textos et I Dare You m'a décerné : 337 points. Aujourd'hui j'ai : 29 ans et je vis : Manhattan Côté coeur, je suis : Célibataire, et non, ce n'est pas un hasard. et j'ai un sacré penchant pour : les femmes, les vraies. On dit que je suis : trop mystérieux et que je travaille en temps que : Avocat sérieux et dévoué et mon avatar a été réalisé par : BADASS BEARD IT'S TIME TO PLAY défis effectués:
Sujet: Come away with me - Arizona Lun 21 Déc - 1:21
Come away with me, so won't you try to come ?
Lena&Jayden
Vendredi après-midi, nous approchions donc enfin du week-end. La semaine m’avait parue être interminable. J’avais eu beaucoup de rendez-vous avec des clients aux dossiers très complexes, ce qui n’était pas de tout repos. J’avais la tête dans le travail sans arrêt ces derniers temps, je travaillais depuis mon appartement le soir, et parfois très tard, je m’acharnais presque. Ce n’était pas dans mes habitudes, mais disons que ces temps-ci, c’était différent.
C’est en levant le nez de mon ordinateur que je vis, à travers la baie vitrée de mon bureau, que la nuit était bien tombée. Il était vingt heures, déjà. Dieu que le temps passe vite. Je lâchai un soupire, comme lassé de moi-même et de ma fâcheuse nouvelle habitude à rester au bureau à des heures pareilles. Mes mains vinrent frotter mon visage marqué par la fatigue, je m’étirais sur ma chaise de bureau d’un balancement en arrière rapide et fermais mon ordinateur en revenant doucement en avant, comme pour marquer la fin de cette journée. Il était temps. Je me levais afin d’aller me chercher un café à quelques pas de mon bureau lorsque je vis qu’une lumière n’avait pas été éteinte, je fronçai les sourcils surpris, je pensais pourtant être le seul rescapé, je m’avançais pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un banal oubli, mais non. La lumière en question éclairait le bureau de Mademoiselle Arizona Lena Harrington. Elle était assise derrière son ordinateur, visiblement très occupée, et concentrée. Elle ne m’avait pas vu. Je me postai dans l’encadrement de la porte, les bras croisés sur la poitrine, un sourire presque moqueur aux lèvres. « Tu peux arrêter de faire semblant de travailler, il n’y a plus que moi. » Je me retins de rire, là, je me moquais clairement d’elle, mais je plaisantais bien-sûr. Arizona était une brillante avocate. Nous avions eu des débuts difficiles elle et moi, à vrai-dire nous nous détestions même. Mais vous savez ce qu’on dit, de l’amour à la haine il n’y a qu’un pas… Nous avions été en désaccord plus d’une fois, nos caractères très marqués n’y étaient bien entendu pas pour rien. Mais au fur et à mesure que j’apprenais à connaître la jeune femme, je devais admettre que je la trouvais époustouflante, elle était un peu comme mon double féminin. Elle n’avait pas une vie des plus faciles, je l’avais remarqué au fil du temps. Presque volontairement, elle s’infligeait beaucoup de souffrance, ce qui me déplaisait un peu. Mais après tout, elle était libre de diriger sa vie comme elle l’entendait et surtout, je n’avais pas mon mot à dire, malheureusement.
Depuis quand les avocates sont-elles aussi sexy au fait ? Je m’avançai doucement jusqu’au bureau de la demoiselle avant de m’y asseoir à moitié tout en lui faisant face, j’avais toujours ce petit sourire au coin des lèvres qui ne voulait pas partir, j’ignorais pourquoi. « Mademoiselle Harrington, ne pensez-vous pas que nous devrions nous accorder une pause ? » Ma main effleura le haut de son ordinateur portable avant le fermer comme je l’avais fait pour le mien quelques minutes auparavant, et je souris de plus belle. Ma question sonnait comme une proposition, une proposition alléchante ! Après tout, c'était vendredi, et nous étions techniquement en week-end, elle, comme moi.