La patinoire. Je n'y avais plus remis les pieds depuis que j'habitais New York. Pourtant, c'est un lieu ou j'avais mes habitudes, à San Francisco. J'ai su patiner sur la glace alors que j'étais toute gamine, simplement parce que ma mère adorait ça et qu'elle m'y emmenait presque toutes les semaines. C'est aussi à la patinoire de mon ancienne ville que j'avais eut mon premier rendez-vous avec Liam. J'étais donc un peut nostalgique, je dois dire, même si maintenant, ça faisait un an et demi que l'on s'était quitter. Enfin voilà, ce soir-là, j'ai décidé d'aller retrouver une amie, Madison, à la patinoire installée dans le Queens, le temps des fêtes. En un an et demi, je ne suis toujours pas capable de me repérer dans la ville, heureusement qu'il y a des taxis, car je sais bien qu'il n'est pas envisageable de demander l'aide de mon colocataire. Déjà, j'ai ma fierté et puis, il aurait refusé, qui plus est. En tout cas, Noël est une période de l'année que j'apprécie. J'aime voir les illuminations, les vitrines, l'ambiance, tout est beau à Noël, sans parler qu'on peut se baffrer de chocolat sans culpabiliser, bref, c'est tout bon. lorsque j'arrive, elle est déjà là, en train d’enfiler ses patins. Moi, j'ai les miens, ils sont un peut usés, surtout qu'ils n'ont pas servis depuis un moment, mais c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. "Hey ! Comment-vas tu ?" je demande, à mon amie, lorsque j'arrive face à elle.

Lorsque j'arrive près de Madison, elle est en train de terminer d'enfler ses patins, elle se redresse légèrement et me claque la bise. "Très bien ! J'adore cette période de l'année !" Il y à quelques encore quelques années, je détestais les fêtes. Mon père n'était jamais là et quand maman est morte, c'était encore pire. Et puis, j'ai changé d'avis et j'ai appris à apprécier la beauté de Noël. Bon, je l'admet, c'est plus pour manger sans culpabiliser que j'aime les fêtes, je ne vais pas cacher que je suis une grande gourmande. Bref, je finis par m’assoir à mon tour pour enfiler ma paire de patins, mon amie m'indique de ne pas me moquer. Je comprends alors qu'elle ne semble pas très à l'aise. "Ne t'en fais pas, je comprends. Je n'en ai pas fais depuis près d'un an et demi !" Je ne pense pas que j'allais me casser la figure, je n'étais pas ce qu'on appelle une personne maladroite, mais on ne pouvait pas prévoir à l'avance comment les choses allaient se passés. Je terminais de mettre les patins, puis glissais mes chaussures dans mon sac. Je me relève ensuite. "Tu es prête ?"

"J'adore Noël !" dis-je, d'une voie enjouée. Comme mon amie, j'avais du mal à ne pas me défaire de mon sourire. Un sourire de gamine. Et puis, cette sortie me rappelait des souvenirs. Je me revoyais venir à la patinoire avec mon ex. Pour une fois, la seule fois d'ailleurs, il avait jouer avec son nom et ses relations pour demander la fermeture de l'établissement afin qu'on y soient seuls. On ne pouvait rien refuser au fils du maire. Le hic c'est que 'javais passé la soirée à lui apprendre à tenir sur ses patins, il faisait que de se casser la figure. Mais j'avais passé une super soirée malgré tout, il avait su me faire rire et c'était pas arriver depuis longtemps. Depuis la mort de ma mère c'est dire. "Si tu as besoin de te tenir à mon bras, n'hésite pas !" lui dis-je, alors. Je ne voulais pas qu'elle tombe ou pire encore, qu'elle ne se blesse. Ca serait dommage pour elle de devoir passé les fêtes de fin d'année avec un plâtre ou autre chose.