Depuis ta rencontre avec Ezra, tu n'arrivais pas à être calme. Tu étais toujours en train de sautiller comme une puce. À croire que ce mec avait réussi à te faire baisser la garde que tu as vis-à-vis des hommes. Ayant terminé ton travail à seize heures, tu n'avais pas, perdue une minute pour rentrer chez toi au cas où si Monsieur Marshall t'avait envoyé un message sur l'ordinateur. Une fois dans ton petit mais confortable appartement, tu te jettes sur la machine après avoir fermé la porte à double tour. Sauf que tu avais beau appuyé et faire tout ce qu'il fallait mais l'engin ne s'allumer pas. Il n'y avait rien à faire. Restant sur ta faim, tu restes un moment à ne rien faire hormis, écouter de la musique sur ta chaîne de radio. Super, quand tu as eu une brillante idée. Appelant Ezra, ce dernier pourrait sûrement t'aider pour ton ordinateur puisqu'il est informaticien. Tu indiques le problème, ainsi l'adresse de ton domicile afin de pouvoir te dépanner. Tu étais nerveuse. En attendant qu'il arrive, tu pars prendre une douche, te préparer et ranger vite-fait l'appartement pour que ce dernier ne soit pas trop en désordre. Tu étais impatiente de le voir, car avouons-le, , tu ne ne fais que penser à lui et tu ne sais pas pourquoi. Parce que tu l'aimes bien ? Ouais on va dire ça.

C’est une journée comme une autre, tu te lève, prend ta douche, mange un morceau et file au boulot pour répondre aux besoins des clients. Tu allumes des ordinateurs, règles quelques problèmes, parfois quelques uns qui sont totalement débile que même un enfant pourrait régler, mais ce n’est pas grave, après tout tu es payer alors tu ne dis rien ! La journée se termine, il est dix sept heures, tu quitte le bureau, tu rentres chez toi prend ta douche, te pose sur le canapé et enfin tu regardes ton téléphone. C’est alors que tu aperçois que tu as un message de Noëline, tu te sens con, tu te dis que tu aurais du regarder ton téléphone plus tôt. Elle te demande gentiment si tu peux passer chez elle car elle à un problème avec son ordinateur, apparemment la journée n’est pas terminée. Tu te change et met quelque chose de plus class tout en restant confortable, tu files chez le fleuriste du coin pour lui acheter un bouquet de fleur, car lors de votre rencontre elle t’avait acheté deux petites babioles toutes mignonnes. Tu mets ton GPS en route et quelques minutes après te voilà arriver chez la demoiselle. Tu sors de ta voiture et sonne à sa porte en attendant qu’elle t’ouvre.

Ton ordinateur était posé sur la table du salon. En attendant Ezra, tu étais en train de regarder la télé zappant toutes les chaînes possibles et imaginables. Le temps semblait affreusement long. Alors que tu étais en train de presque t'assoupir, tu entends la sonnette. Allant brosser tes cheveux d'un coup de brosse, tu vas enfin ouvrir la porte. Un grand sourire était affiché sur ton doux minois. « Bonjour, je te remercie d'être venu et de venir m'aider pour l'ordi. » Voyant le bouquet de fleurs, tu attends que le brun aux yeux verts te les tendent pour ne pas paraître malpolie. T'approchant de lui, tu lui fais la bise. Il était toujours bien habillé. Te mettant sur le côté de la porte, tu lui fais signe de rentrer. « Tu veux boire quelque chose ou je te montre directement la bête ? Et surtout fait comme chez toi. » En disant ces mots, tu étais en train de fermer la porte derrière Monsieur Marshall.

Cela faisait maintenant quelques temps que tu discutais avec Noëline, tu l’as rencontré il y a peu de temps et depuis vous vous parlez jour et nuit par SMS, réseaux sociaux et tout ce qui s’en suis. Du coup, t’étais plutôt content qu’elle t’appelle pour réparer son ordinateur, tu ne sais pas trop si c’est parce qu’elle voulait te revoir, qu’elle t’apprécie vraiment ou si c’est parce qu’elle a juste besoin de toi pour son ordinateur. Alors que tu viens de sonner, la porte s’ouvre et son magnifique sourire te donne envie de rentrer. Tu rentres alors dans son appartement, tu lui fais la bise puis lui tend le bouquet de fleurs tout en répondant à sa question « T’inquiète pas c’est normal. Je vais m’y mettre de suite, je suis sur que c’est rien de grave ! » Elle ferma la porte et tu te retrouvas donc dans son salon où était poser son ordinateur. Tu t’avances vers l’ordinateur et commence à bidouiller, il s’allume, tu fais quelques mises à jour, installe un antivirus, enlève quelques logiciels malveillant puis regarde Noé installer sur le canapé en train de regarder la télévisons pendant que tu bricoles. « C’est bon c’est fini ! Je t’avais dis que c’était rien de grave ! »

Tu l'avais appelé parce que tu avais envie très envie de le revoir et que tu l'apprécias vraiment. Le coup de l'ordinateur avait été juste un bon prétexte ? En voyant le bouquin de rose qui te tendait, tu lui fais un énorme sourire touchée par cette délicate intention. Pendant qu'Ezra était occupé de remettre l'ordinateur en bon état, tu avais mis les roses dans un vase remplie d'eau pour éviter qu'elles fanent trop vite. « J'espère que tu vas pouvoir y remédier à ce problème. » T'asseyant sur le canapé, tu le regardes discrètement bricoler en te mordillant les lèvres. « Cool encore merci. Je sais qu'il est encore tôt pour manger, mais ça te dit de rester pour manger avec moi ? Je ne veux pas rester seule ce soir. » Tu le regardes sans ciller en étant totalement sérieuse. Te levant pour te diriger vers la cuisine. Sortant deux verres du placard, tu ramènes trois boissons comme le coca, l'ice-tea et de l'eau. « Tu veux boire quoi ? Ça te dit qu'on aille voir le dernier star wars ensemble ? »

Tu es venue secourir ta princesse en détresse d’un problème informatique. Rien de grave, il suffit d’avoir un bon antivirus pour arrêtez d’avoir des soucis avec son ordinateur, simple non ? « Oui je veux bien rester dîner avec toi ce n’est pas un problème ! » Tu lui fais un grand sourire, toucher par son invitation. Tu l’as suis alors du regard et répond à sa question « Un Ice Tea s’il te plait. Oui pourquoi pas, j’ai déjà été le voir mais ça ne me dérange pas. Tu as vue les six autres d’avant ? » ça parait logique que je lui demande non ? Si elle n’a pas vue les autres elle ne comprendra rien à l’histoire. Mais si elle ne les as pas vu tu sais que tu as toujours dans ta voiture le disque dur qui contient une tonne de film, dont tout les stars wars alors au mieux vous passez la soirée ensemble devant la télévision à regarder les premier star wars.

Chouette Ezra avait accepté ton invitation pour rester manger chez toi. Vous aurez plus de temps pour vous connaître encore davantage. Heureusement, que tu te débrouillais plutôt pas mal en cuisine. « Super, tu as un plat préféré ? Je peux peut-être faire aller deux, trois courses pour pouvoir le faire. » Tout en disant cela, tu étais en train de lui servir le thé glacé. Quant à toi, tu t'étais servi du coca. En entendant la question de l'homme de vingt-six ans, tu grimaces en faisant non de la tête. « Pour être honnête, je n'ai pas vu les six films précédents. » Tu le regardes sérieusement avant de te mettre à boire ta boisson. Ce soir, ça allait être rattrapage de films devant la télévision. Mais tu savais d'avance que tu n'allais pas pouvoir rester sérieuse longtemps, trouvant toujours un bon prétexte pour attirer l'attention de l'informaticien.

J’avais choisi l’informatique parce que quand j’ai commencé mes études il y avait encore plein de poste à pourvoir, l’informatique faisait son essor et on recherchait énormément de jeune pour occuper des postes d’informaticiens dans toutes les grandes entreprises. J’ai toujours été passionné par tout ce qui est électronique, les consoles, les télévisions et encore plus les ordinateurs ! Le seul truc auquel je n’accroche pas ce sont les téléphones portables. J’ai facilement trouvé du travail dans mon domaine et c’est tout ce dont j’avais besoin pour être heureux, mais je dois avouer qu’aujourd’hui il me manque la présence d’une femme à mes côtés. Je sors alors mes pensées et répond à sa question. « Je n’ai pas vraiment de plat préféré, fais un dîner avec ce que tu as ça ira parfaitement ! » Je suis loin d’être difficile, je mange de tout et je n’aime pas profiter des gens alors je ne supporterais pas qu’elle s’en aille faire des courses juste pour me faire plaisir. On peut me faire plaisir avec pas grand-chose. « Tu n’as pas vue les Star Wars ? » Je suis totalement étonné, mais en même temps ça m’étonne pas tellement, c’est une femme après tout et je ne connais pas vraiment de femme qui apprécie cette saga. « Je reviens ! » Je me dis que pendant qu’elle commence à faire à manger j’ai le temps de descendre à ma voiture pour aller chercher mon disque dur dans ma boite à gant. Je lui fais alors un sourire, prend la porte et descend à ma voiture pour retourner chez elle quelques minutes après. « Je te propose de regarder le premier star wars et si ça te plait pas on regarde un autre film que j’ai sur mon disque dur ça te vas ? » Je lui fais alors un énorme sourire tout en lui montrant mon disque dur, fier de l’avoir emmener avec moi. En même temps je l’emmène partout avec moi, j’ai plus d’une centaine de film sur mon disque dur dont la plupart que je n’ai toujours pas vu.

Tu avais été franche en disant que tu n'avais vu aucun film. En même temps, cette saga est plus pour les hommes. Pendant qu'Ezra était parti chercher le disque dur dans sa boîte à gants, tu étais en train de réfléchir au plat que tu allais préparer. En effet, tu n'avais pas trop d'idées de ce que tu allais faire. Alors pour en trouver une, tu ouvres le frigo en grand. Ayant du poulet, des champignons, de la crème fraîche ainsi que du curry tu décides de faire un poulet au curry avec du riz. Alors qu'il rentrait de sa voiture, tu lui annonces. « Ce soir, ça sera poulet au curry avec du riz. J'espère que tu aimeras ce plat fait spécialement par mes soins. » En disant cela, tu lui avais adressé un grand sourire et commencer à découper le blanc en morceau pour le faire revenir dans un petit peu d'huile dans une poêle toute chaude. Au passage, tu mets les champignons dans le seul but de tout faire revenir. Pendant que chaque ingrédient était en train de cuir, tu mettais la table. Sortant une casserole pour le riz, tu fais bouillir l'eau avec du sel. Quelques minutes plus tard, le riz était prêt fallait juste à mettre l'huile de coco et le curry afin de le laisser mijoter. « C'est parfait comme programme. » Il suffisait juste de mettre les pieds sous la table, maintenant que le repas était prêt. Pour l'instant, tu avais qu'une seule envie de l'embêter pour mieux te rapprocher de lui. Passant à ses côtés, tu poses tes doigts sur les côtés pour le chatouiller en rigolant lui bloquant les mains pour éviter qu'il en fasse autant.

« Je suppose qu’il est fait avec amour, donc oui je vais forcément aimer ! » Elle avait un plat plutôt simple et ça me convenait parfaitement, je ne voulais pas de plat trop élaborer, je ne sais pas apprécier la trop bonne cuisine, je n’aurais pas su quoi lui dire. Ma mère m’as toujours dis qu’elle faisait ses plats avec amour, je lui ai toujours demandé qui était amour et elle répondait sans cesse que l’amour c’était Teddy et moi-même. J’ai toujours apprécie ses moments de bonheur en famille. Elle venait d’annoncer que le programme était parfait, je mettais donc emparer de sa télévision, glissa mon disque dur dans le port USB et lança le premier Star Wars tout en m’asseyant à table pour commencer le festin. « Si tu ne comprends pas n’hésite pas à me poser des questions, tu devine bien que je les connais par cœur ! » Parler devant le film ne me dérangeait pas non plus, j’avais l’habitude de les voir, surtout pendant les fêtes de fin d’année. J’avais toujours été impressionné par l’ampleur de la saga sur toutes les générations. Alors que tu venais de t’assoir à table, tu sens les petites mains de Noëline se glisser sur chacune de tes cotes et commence à te chatouiller. Tu te retourne alors, la prend comme un sac à patate, la pose sur le canapé et lui fait subir le même sort. « Je suis désolé pour toi, mais je ne crains pas les chatouilles ! Par contre toi… » Je la chatouille alors jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.

Voulant le taquiner, tu réponds. « Je ne sais pas si il a été fait avec amour. C'est mon secret. » Tu lui tires finalement la langue. Voilà le programme de la soirée. Manger puis regarder la saga Star Wars. Tu savais d'avance que tu n'allais pas réussir à garder ton calme, mais tu allais être plus speed. Venant de terminer de préparer le repas, tu t'étais dirigée vers Ezra afin de la chatouiller, mais ce dernier ne craint pas les chatouilles. Ce n'est vraiment pas du jeu. Étant a deux doigts de partir pour t’asseoir juste en face de Monsieur Mashall, voilà qui se retourne pour te porter en mode « sac à patates. » Criant sur le coup, tu te retrouves la tête à l'envers tandis qu'il te portait par la taille. Tu te mets alors à le frapper doucement le dos pour qu'il te lâche en bougeant dans tous les sens. « Ma vengeance sera terrible Monsieur Marshall. » Rien qu'en touchant rapidement son dos, tu sens un petit frisson te parcourir le long de ton corps. Lorsqu'il te chatouille jusqu'à ce que tu n'en puisses plus, tu te retrouves par terre après avoir bougé comme un verre de terre sous le poids de ses guillis. Tes cheveux étaient alors en bataille tandis qu'une grande mèche se retrouve devant tes yeux. Restant assise par terre pour retrouver ton souffle, tu lui tends la main pour qu'il t'aide à lever, mais au lieu de ça, tu le tires pour qu'il se retrouve par terre. « Je t'ai dit que j'aurais ma vengeance. » Tu te mets à rire en prenant un malin plaisir à glisser tes doigts dans la courte chevelure de l'homme de vingt-six ans afin de lui défaire sa coiffure qu'il avait sûrement faite à l'aide du gel.

Noëline te dit alors que sa vengeance sera terrible, mais en même temps tu n’as pas véritablement peur de ce petit bout de femme qui surement ne ferait pas de mal à une mouche. Mais bon, comme on dit il ne faut pas se fier aux apparences, ça se trouve elle est ceinture noire de judo et elle peut te faire très mal… Alors qu’elle te tend la main pour que tu l’aides à la relever, tu l’as saisis mais au lieu de la relever tu te retrouve le cul par terre parce que mademoiselle s’est venger et que comme un con tu ne t’es pas douter de ce qu’elle pouvait bien faire… Elle se met alors à enfoncer le clou en te décoiffant tu réagis immédiatement. « Mais t’es folle, tu me décoiffes, je vais être moche et tu vas plus vouloir me voir ! » Tu fais alors mine de bouder, tu croises tes bras sur ta poitrine, baisse la tête et fais une mine d’enfant qui fait la moue… « Je te boudes… » Tu attends alors de voir comment la jeune femme va réagir… En espérant bien évidemment un bisou... Même s’il faut avouer que vous ne vous connaissez pas depuis longtemps et qu’elle n’est surement pas prête à cela… Mais tu aimerais bien quand même la considérer comme ta petite amie… Elle est si parfaite.

Depuis qu'Ezra avait mit le disque dur rattaché à la télé, le film tournait. Tu n'écoutais rien, étant trop occupée à embêter Monsieur Marshall. Tu savais d'avance que tu n'arriverais pas rester sérieuse, ni bonne élève. Tandis que tu avais la main de brun aux yeux vert, au lieu de te relever le voilà par terre. Fière de ton coup, tu te mets à rire, tu commences à le décoiffer. Chose qui n'avait pas l'air de plaire à l'homme puisque ce dernier se met à bouder comme un enfant de quatre ans. Te mettant devant lui, tu baisses la tête de façon à capter son regard, des yeux. Doucement, tu poses un doigt dans chaque creux des joues de l'informaticien. Tu souris doucement avant de t'approcher de l'américain pour déposer tes lèvres contre sa joue en ayant mit tes bras autour de lui et plus précisément de son cou. « Et là tu boudes toujours ? » Te rendant compte de ce que tu faisais en ouvrant les yeux, tu te lèves malgré toi, car tu savais au fond de toi que tu en voulais plus, mais tu n'osais pas faire le premier pas, car tu avais peur. Peur d'aller trop vite, que la relation ne tienne pas longtemps. Retournant vers la cuisine, afin de voir où en était le plat qui était en train de mijoter. Voyant qu'il était encore trop tôt pour prendre le repas, tu voulais parler de quelque chose avec Ezra dont tu ne parlais jamais d'habitude, autant être franche dès le début. « Je voudrais te parler d'un sujet difficile qui concerne ma vie. » Te plaçant devant lui, tu cherchais maintenant de la force, du courage étant un sujet que tu n'abordes pas. Doucement, tu glisses tes mains dans celle d'Ezra pour sentir ta peau contre celle de l'informaticien en ne disant plus rien. Ton corps parlait à ta place en se plaçant contre celui, afin de le serrer contre toi sans qu'il ait d'arrière-pensée. Ta tête était couchée contre son épaule, tu t'empêchais de renifler et de pleurer dans le seul but qu'il te voit dans cet état.   « Finalement, laisse tomber ce n'est pas si important. » Fermant doucement les yeux, tu appréciais d'être contre Ezra en tenant son haut entre les doigts après avoir enlevé une des mains qui étaient dans celle de l'homme. Tu pouvais même sentir son odeur et surtout son parfum,

Elle allait enfin parler, j’y étais presque, elle allait enfin se dévoiler à moi puis elle a changé d’avis. Il fallait que je le fasse parler par n’importe quel moyen, je sais que je vais la perdre sinon… Il faut qu’elle me fasse confiance. « Tu n’as pas confiance en moi ? » Elle ne me connait pas, c’est vrai que l’on ne s’est pas vu souvent, mais depuis peu on s’écrit tout les jours sans exception, je m’endors sur ses messages tellement on s’écrit. Je me demande qu’est-ce que moment difficile dont elle veut me parler, je me demande bien ce qui peut la tracasser autant pour qu’elle ne m’en parle pas… Je m’approche alors d’elle, la prend dans mes bras et essaye de la réconforter. « N’est pas peur, tu sais très bien que je suis là pour toi, je le serais toujours et je ne te jugerais jamais… » C’est tout à fait vrai ce que je venais de lui dire, je serais toujours là pour elle, tout simplement parce que je ne me suis jamais autant attaché à une fille, que c’est déjà ma petite princesse…

C'est tellement un sujet difficile pour toi, qu'en parler à quelqu'un ça te faisait peur. Disons, qu'il fallait que tu prennes ton courage à deux pour lui avouer les choses, les choses que ton propre père t'avait fait quand tu étais plus jeune. Des gestes valaient parfois plus que des mots. Mais avant de montrer quoi, ce soit, tu laisses Ezra te prendre dans tes bras. « Si j'ai confiance en toi, mais j'ai du mal après ce qu'on m'a fait. » Restant blotti contre lui, tu tiens entre tes doigts le haut du brun aux yeux vert. « Regarde et tu comprendras tout seul. » Te détachant de lui, tu fais deux pas en avant après t'être retournée et rassemble tes cheveux dans tes mains afin de lui montrer de petites cicatrices qui partaient sur cou, allant jusqu'à tes épaules. Les cicatrices étaient plus rouges, mais blanches à cause de la chair. « Normalement, un père n'a pas le droit de te frapper de la sorte, mais t'aider. Avec ma mère, je suis partie de Viennes pour vivre à Londres quand j'avais dix ans. Voilà, tu sais tout. » Lâchant ta crinière de lion, tes cheveux tombent en cascade le long de ton dos. Tu te sentais plus légère même si tu avais qu'une seule envie. Être sous terre. Revenant vers l'homme de vingt-six ans en ayant les larmes aux yeux – même si des perles salées avaient déjà coulé - , tu te colles une nouvelle fois contre lui, mais cette fois-ci, vous étiez assis sur le canapé, puis tu l'avais dirigé vers celui(ci pendant que tu donnais plus de détails, concernant ton passage douloureux de la vie .

Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle pouvait bien m’avouer. Je ne sais pas moi, je m’attendais à une révélation un peu plus ordinaire du genre, « je suis maman », mais je t’ai rien dis pour te protéger… Elle m’annonça simplement que son père l’avais frappé durant son enfance et qu’elle avait fuit avec sa mère… Son corps était marqué… Je voyais les larmes couler sur ses joues… Elle se colle alors contre moi. « Je ne laisserais plus personne te toucher, je te le promets. » Je devais l’avouer, j’étais amoureux de cette jolie brune que j’avais rencontré sur internet. Je devais avouer que ma promesse n’était pas simple à tenir, mais j’étais prêt à tout pour la tenir et lui faire comprendre que je serais toujours là pour elle. Je m’écartai alors un peu d’elle, pris son visage entre mes mains et lui déposa un doux baiser sur ses lèvres. J’en mourais d’envie, depuis que l’on se côtoie je suis attirer par ses lèvres, je ne pouvais plus résister et pour moi c’était le bon moment. Je ne prolongeai pas plus ne sachant si elle désirait prolonger ce moment. Je m’écarte alors doucement d’elle et remarqua qu’elle fermait encore les yeux.

Désormais, tu venais juste d'avouer à Ezra ce qui te tourmenter le plus dans ta courte vie. Assise aux côtés de l'homme de vingt-six ans sur le canapé, tu avais le cœur plus léger de lui avoir fait d'une partie plus sombre de ton histoire. Entre les larmes qui coulaient le long de tes joues, tu n'avais pas pu t’empêcher d'esquisser un petit sourire en l'entendant dire qu'il ne laisserait plus personne te toucher. Le silence commençait à être pesant, mais le brun aux yeux vert fait un geste que tu en attendu depuis votre rencontre. Prenant ton visage tout doux entre ses mains afin de déposer un baiser sur tes lèvres. Fermant les yeux, tu voulais juste apprécier ce moment davantage, le plus longtemps possible. Mais voilà que Marshall décolle sa bouche de la tienne, laissant ses mains sur ton minois. Ayant toujours les yeux fermés, tu rouvres ces derniers en te mordillant les lèvres. Tu avais de goûter une nouvelle fois à ses lèvres. Ne le quittant pas des yeux, tu t'approches de lui, glisse tes bras autour de son cou et l'embrasses à ton tour. Quelques secondes plus tard, tu te recules pour le regarder en étant gênée, mais tu avais eu très envie de l'embrasser. « Je ne te cache pas que j'en mourrais d'envie. Et si on allait manger ? » Tu ne savais pas si ce baiser officialisé une relation amoureuse et sérieuse. En attendant ton ventre commençait à crier famine. Néanmoins, tu avais envie de rester blottie contre lui et te défaire de lui était presque un sacrifice.

Tu venais de l’embrasser et elle venait par miracle d’en redemander. Tu as tout gagné, tu te considère désormais en couple avec une magnifique jeune femme que tu seras fière de montrer à tout le monde. Alors qu’elle se retire une fois t’avoir embrassé, elle te regarde et te demande si tu veux bien allez manger car son ventre gargouille… C’est vrai que tu entends son ventre qui cri famine. Tu la regarde alors avec un énorme sourire et tu lui réponds. « Oui tu as raison, c’est une bonne idée ! » Tu te relève alors et te dirige vers la table de salon pour dîner et commence le repas après avoir trinqué avec ta belle.