Un an et demi que je vivais à New York et en un an et demi, je n'avais encore jamais mis les pieds dans cette partie de la ville. Pourtant, quand j'étais gamine, cette statue me fascinais. Je collectionnais même des trucs ou elle était dessus. Boule à neige, porte clé, peluche, t-shirt, j'avais une panoplie complète de souvenirs avec la statue de la Liberté, qu'on m'offrait ou que je m'offrait. Ça faisait pas mal rire mon entourage, et puis, ça m'était passé, après la mort de ma mère. Tout avait finis dans un carton, qui je le suppose, se trouve toujours dans le grenier, chez mon père. Un jour ou l'autre, lorsque j'aurais le courage de revenir à San Francisco, peut-être que j'irais le chercher, l'ouvrir, pour me remémorer ses moments de mon enfance, qui sont si loin maintenant. Enfin voilà, je pouvais maintenant voir cette statue de plus prêt et je me sentais comme une gamine le matin de Noël, excitée. C'était idiot, je le savais bien, d'ailleurs, je veillais à ne pas le montrer, je voulais pas non plus passé pour une idiote devant Ezra. Ezra, s'est le frère de Teddy, ma voisine, qui, comme moi, croit aux fantômes et au paranormal. J'avais fais sa connaissance alors que je venais squatter chez sa sœur, mon colocataire, m'ayant virer de l'appartement pour la soirée. Nous étions rapidement devenus bons amis, et de temps, on sortais tout les deux, pour discuter, se confier. Là, il m'avait proposer de le rejoindre à la Statue et j'étais comme folle, à sautiller sur place comme un cabris.

J’ai grandis à New-York, j’y suis même né. C’est limite si je ne connais pas que cette ville, bien que j’ai voyagé un peu en découvrant quelques autres villes du pays, jamais je n’ai quitté les Etats-Unis, pourtant je rêve de faire le tour du monde, un jour viendra où je partirais avec ma valise pour découvrir autre chose que la culture américaine. La statue de la liberté était mon repère quand j’étais adolescent, je venais toujours ici retrouver mes copains, c’était un endroit sympa où les touristes étaient nombreux. On était pas mal présent pour les prendre en photo ou bien les renseigner quand ils étaient perdus. On n’était pas de ses jeunes qui profitaient des touristes, non, nous on préférait qu’il garde une bonne image de leur voyage et qu’ils reviennent. J’ai même gardé contact avec certain touriste, je me dis que le jour où je voudrais partir d’ici, j’aurais au moins un pied à terre ailleurs. En parlant avec Jennifer lors d’une soirée, je me suis rendu compte que jamais elle n’avait mis les pieds ici, alors j’avais décidé de lui faire découvrir. On s’est alors donner rendez-vous devant la statue de la liberté. Je l’ai vu arriver au loin, je me suis rapprocher d’elle et l’ai salué. « Comment tu vas ma belle ? » Je pouvais voir dans son regard, l’excitation qu’elle ressentait à l’idée de se retrouver ici, un lieu tout de même mythique, connu de tous. « T’es prête pour la visite de ta vie ? »

Je me sentais vraiment comme un gosse le matin de Noël. Tellement que j'étais tentée d'acheter un truc à la boutique de souvenirs. Mais je devais d'abord retrouver Ezra, qui était déjà présent au point de rendez-vous. "Très bien et toi ?" je lui réponds, après l'avoir saluer à mon tour. C'est vrai, que j'avais du mal à cacher ma joie.J'avais peut-être l'air idiote, mais je m'en moquais, j'étais heureuse de pouvoir enfin visiter ce monument mythique, et puis, les temps qui court, se réjouir, même pour quelque chose d'insignifiant, ça faisait du bien. "Alors là, oui ! Plus que prête. Mais d'abord, je voudrais m'acheter un truc !" dis-je, toujours avec le même sourire de gamine. J'entrainais Ezra devant la petite échoppe. Celle-là même ou l'on prenait les billets.Je lorgnais sur les articles, il y avait de tout, des trucs que j'avais déjà d'ailleurs, mais qui étaient toujours chez mon père, enfin, seulement s'il les avait conserver. j'avisais un chapeau représentant la tête de la statue, ainsi qu'un t-shirt, du même genre que les i love NW, sauf que cette fois, il y avait la célèbre statue dessus. "J'hésite entre les deux !" dis-je, en regardant mon amie. J'avais tout intérêt à planquer tout ça si tôt de retour à la maison, sinon, mon colocataire allait en profiter pour se payer ma tête, ceci dit, avec ça sur la tête, je l'aurais cherché. Enfin bref. "Oh, et puis, mince ! Je prends les deux !" Je me dirige donc vers la caisse ou l'hôtesse m'annonce le prix. 35 $ pour si peut, c'est abusif, je trouve, heureusement que je n'ai pas de problème de frics. Seulement, je fais grise mine lorsque je regarde dans mon porte monnaie. C'est quoi ce billet ? A regarder de plus prêt, ils sont faux, le personnage tire la langue. C'est qui le petite malin qui à replacer mon billet de 50 $ par un billet de Monopoly ? Je ne sais pas trop quoi faire. Me montrer honnête et reposer les articles ? Demander à Ezra de m'avancer la somme ? Ou tenter le diable et payer malgré tout ? Oh et puis, zut, je tente, nous verrons bien. Je donne donc le billet à la fille, en espérant qu'elle n'y verra que du feu, et étrangement, elle l'encaisse. Je suis surprise et choquée à la fois, mais je fais comme si de rien n'était. La chance était de mon côté. "Et voilà !" dis-je, alors à Ezra, en enfonçant le chapeau sur ma tête.

« Je vais super bien également ! » Je venais de retrouver la miss devant la statue de la liberté, statue que plusieurs milliers de personne rêve de voir en vrai. C’est un véritable symbole pour les Etats-Unis, cadeau d’ailleurs fait par la France il y a de cela quelques années maintenant. « C’est parti pour la boutique alors ! » On dirait une gamine, elle rêve d’emporter un souvenir alors qu’elle habite à côté, c’est quand même étrange non ? J’avoue que je n’ai jamais rien acheté dans la boutique de la statue de la liberté. Surement car je n’ai jamais eu d’argent pour en dépenser inutilement ici. « Pourquoi tu me demandes mon avis si tu prends les deux ? » Je lui fis un énorme sourire avant de pouffer légèrement. Elle me faisait beaucoup rire, elle était vraiment très mignonne dans son âme d’enfant. La jeune femme s’avance alors à la caisse et paye ce qu’elle souhaite acheter, elle revint alors vers moi fière de ses achats. « Tu n’aurais pas pu les acheter après ? Tu sais que là ça va t’encombrer pour la visite ? A moins que tu portes ce que tu viens d’acheter ! » Je lui fais un grand sourire avant de sortir de la boutique. « C’est parti ? » Je paye alors l’entrée dans la statue pour deux personnes et commence à l’embarquer dans les escaliers.