Noël aurait lieu dans quelques jours à peine et comme chaque années, je me rendais compte que j'avais oublier d'acheter quelques cadeaux. Comme je n'avais aucune envie de courir les magasins après mes cours à l'université, j'avais proposer à Finn, mon meilleur ami, de m'accompagner. On ne s'était pas vu depuis un petit moment, il faut dire qu'en ce moment, j'étais pas mal occupée et lui aussi. Enfin voilà, j'étais passé le chercher, intitule de prendre deux voitures et après avoir tourner en rond pendant une bonne demi-heure, j'ai finis par trouver une place de parking. "Tu as vu le temps qu'il fait ? C'est incroyable qu'on est pas de neige !" Depuis que je vivais à New York, c'est le truc que j'attendais chaque hiver. La neige. Je déteste la pluie, mais la neige, j'adore ça. C'est beau tout ce blanc et puis, ça rappelle vraiment l'esprit de la fête. Sauf que cette année, je ne pense pas qu'on aura de la neige à Noël et ça me rend un peut triste. Il manque quelque chose, sans neige. D'ailleurs, j'avais chaud, je ne dis pas qu'il faisait chaud, mais voilà, les températures n'étaient pas vraiment hivernal, ce n'était pas un temps de Noël.

Je connaissais Finn depuis mon arrivée à New York, enfin presque. Nous nous étions très vite bien entendu tout les deux, il faut dire qu'il était l'un des rare mecs à ne pas chercher à me tester sans arrêt à vouloir et même attendre quelque chose de moi. J'étais moi même en sa présence et il avait su prendre la place de Liam dans mon cœur. En tout bien tout honneur, parce que je voyais uniquement comme mon meilleur ami. Je n'étais pas vraiment prête à rouvrir mon cœur à quelqu'un de toute manière. Ma relation avec Finn était différente de celle que je pouvais avoir avec mon ex, qui était aussi, désormais, mon meilleur ami. J'arrivais à le faire rire, il arrivait même à se confier à moi, alors que je savais qu'il était solitaire. Faire ses courses de Noël en sa compagnie, c'était ce qui s'annonçaient le mieux dans ses fêtes. En dehors du fait que demain, je m’envole pour San Francisco, afin de les passer auprès de mon père, la seule famille qu'il me reste. Me voilà donc en train de parler météo, la neige, j'espère la voir, mais s'il n'y en a pas à New York, il ne risquerait pas d'y en avoir à San Francisco, je devrais me faire une raison. "Il y en aura peut-être lorsque je rentrerais de Californie !" dis-je, avec une joie exagérée. "Tellement que je serais bloquer là bas et que je ne pourrais pas repartir !"continuais-je, avant de me rendre compte que j'étais en train de gaffer. "Enfin, je n'ai pas envie de rester là-bas, c'est ici chez moi maintenant !" ajoutais-je, en lui pressant le bras affectueusement. Enfin, nous sommes arriver au marché, ou ily avait foule. Ça allait être commode de se faufiler entre les gens pour accéder aux différentes échoppes, mais ça ne me dérangeait pas. Finn en revanche, ça n'avait pas l'air d'être son truc, il avait accepter pour me faire plaisir, à coup sûr. "Et bien, je voudrais trouver une bricole pour mon colocataire. On se prend le bec longueur de temps, mais dans le fond, je l'aime bien. Un autre petit truc pour mon patron, après tout, c'est un ami de mon père. Et puis, je voudrais te faire un cadeau aussi, pour te remercier d'être venue avec moi ce soir !" dis-je, avant de reprendre mon souffle. Il n'y a qu'avec Finn que je parlais autant, le reste du temps, j'étais plus silencieuse, je ne parlais pas des masses, sauf lorsque j'avais des choses à dire.

Effectivement, je venais de gaffer. Je me croyais drôle peut-être ? J'avais réussis à arraché un sourire à mon meilleur ami, mais deux secondes après, je gâchais tout en balançant que j'allais rester bloquer en Californie, parce qu'il y aurait trop de neige. Et bien sûr, à ma remarque, je vis son visage se décomposer et je m'en suis voulu. J'ai donc bien vite rectifier le tir en avouant que ma place était à New York, désormais. Et s'était vrais. En dehors de mon père, je n'avais plus de famille, il étaient, je n'avais pas de cousins, ni de cousines, encore moins de tantes et d'oncles. Mes grands-parents, comme ma mère, n'étaient plus de ce monde, malheureusement. Et je n'avais plus Liam dans ma vie. Enfin si, mais dans le sens ou on l'entendais avant. Alors oui, ma place était à New York, auprès de mes amis. Cette réponse sembla le soulagé au point qu'il m'indiqua qu'il se demandait ce qu'il pourrait bien faire sans moi. J'étais un peut gênée par ses paroles. "Je sais pas, de toute façon, je ne part pas longtemps, j'aurais pas le temps de te manqué ! Puis, de toute façon, je te téléphonerais de là bas, c'est promis !" Lorsqu'il me questionna sur ce que je voulais acheter, j'ai avoué que je pensais faire un cadeau à mon colocataire, ce qui sembla le perturber. "Benh, oui, comme un ami !" Enfin, si on veut. Il essayait toujours de me tester, pourquoi, je n'en savais rien. On s'engueulait souvent pour des broutilles, mais il prenait sa mission au sérieux. Alors oui, je voulais lui acheté d'une bricole, parce que ça me faisais plaisir, mais je n'attendais rien en échange. Je ne suis pas du tout comme ça, à attendre des autres. "Oh, mais tu n'es pas obliger ! Un bisou sur la joue, ça me suffis !" lui dis-je, avec un clin d’œil, suivie d'un éclat de rire. Inutile qu'il casse sa tirelire pour moi, un sourire de sa part, ça me suffisais. Je voulais juste qu'il arrête d'être triste.

Si je croyais en l'amitié entre fille et garçon ? Oui, d'ailleurs mes plus proches amis étaient des mecs. Sloan vous dira sans doute le contraire, que je suis pas une fille normale, et sur certains points, c'était peut-être vrai, mais je restais quand même une fille. Je pleurais comme une madeleine devant un film triste, j'aimais les comédies romantiques, je m'extasiais devant un bébé ou un chiot et j'adorais faire les magasins, en gros, comme presque toutes es filles. Mais en amitié, allez savoir pourquoi, ça passait mieux avec un mec. Je me sentais d’avantages comprise et je ne saurais pas vous expliquez pourquoi. C'était comme ça, tout simplement. Mais à son expression, je compris qu'il n'était pas convaincu par mes paroles et je ne savais pas comment faire pour me dépêtrer de tout ça. Pour moi, ça tombait sous le sens, il ne se passerait jamais rien entre mon colocataire et moi, je ne le voyais pas du tout avec ce regard là et je savais qu'il en était de même pour lui. Enfin, là n'était pas la question. "Ça marche !" dis-je, avec un sourire joyeux, tandis que, après lui avoir indiqué que je ne souhaitais pas de cadeau en échange du mien, mais un simple bisou sur la joue, il me répondit qu'il le ferais, si le cadeau lui plaisait. Tout ce que je voulais, c'est qu'il soit heureux, mais peut-être que je faisais complètement fausse route, il me donnait l'impression de vouloir autre chose. Les hommes sont compliqués je trouve. Peut-être pas autant que nous, mais quand même un peut. Le temps était frais, nous étions en hiver et ça se sentais, mais il faisait encore bien trop chaud pour que la neige se mette enfin à tomber et je dois dire que ça m'énervais. Je voulais de la neige pour Noël, enfin bref, en attendant, je parcourais les allées du marché, espérant trouver un cadeau qui puisse plaire à mon ami. "Et si ... Quoi ?" Je m’apprêtais à lui demander de choisir ce qui lui plairait, quitte à lui dire que je prendrais tout histoire d'être sûr de lui faire plaisir, mais il me demanda de lever la tête, ce que je fis, sans comprendre. "Ouai, c'est la pleine lune!" dis-je alors, croyant que c'était ce qu'il me montrait, jusqu'à ce que je comprenne que s'était autre chose. "Ah ! Du gui !" dis-je, bêtement. Mais pourquoi me montrait-il ça ? On faisait quoi sous le gui déjà ? On s'embrassait ? Non, s'était pas plutôt sous le houx ? Bon sang, j'avais beau adoré Noël, les traditions, je ne les connaissais pas.

Je marchais à côté de mes pompes, je crois bien, car, je n'avais rien compris à cette histoire de gui ou de houx. On dit que les hommes et les femmes ne parlent pas le même langage, je crois que l'adage dit vrais, ils viennent de Mars, et nous de Vénus. Car, vraiment, je n'avais rien compris. Je ne voyais pas du tout ou mon ami voulait en venir, surtout qu'il était rouge pivoine, tandis qu'il m'expliquait la tradition. "Ah ! Oui, je vois !" En réalité, je ne voyais rien du tout, mais je savais pas quoi dire d'autre. Voilà que j'avais perdu ma faculté de parlé. J'étais muette, enfin presque. Mal à l'aise surtout, car j'avais la désagréable impression d'avoir fait une autre gaffe. "On peut s’embrasser sur la joue ?" Parce que si c'est une tradition, autant s'y tenir, peut-être que ça porte bonheur et j'ai l'impression qu'il y tient, sauf que ça sera sur la joue. Sur les lèvres, ça serait trop bizarre, je tenais à notre amitié, je ne voulais pas le perdre à cause d'un baiser. Parce qu'on sait tous comment ça se termine. Enfin, ce n'était qu'une simple supposition. "Tu les a peut-être laisser dans la voiture ? Tu veux les miens ?" je demande, lorsqu'il m'indique qu'il a perdu ses gants. "Regarde, ici, ils vendent du vin chaud, on peut s'en prendre un. Avec des châtaignes grillées !" En arrivant, il avait parlé d'en boire, je ne l'avais pas oublié. De plus, j’essayais de rattrapé mes gaffes. Ça m'embêterais de partir chez mon père en sachant qu'il m'en veut.

"Tu es sûr que ça vas ?" demandais-je, en constant qu'il n'avait pas l'air d'aller bien Je le voyais, à sa petite mine. J'avais réellement du faire une gaffe, même si j'avais beau me creuser la tête, je ne voyais pas du tout en quoi. Il avait du dire quelque chose et je ne l'avais pas écouter, ou alors il s'était attendu à un vrai baiser de ma part, mais pourquoi ? Nous étions amis, simplement amis, non ? Je ne savais plus quoi pensé, ni quoi dire pour rompre ce silence qui me mettais vraiment mal à l'aise. Il refusa mes gants, au font, je m'en étais douter, mais j'avais proposé, à tout hasard. Prête à tout pour lui arraché un sourire, même un petit.Pourquoi est-ce que je n'étais pas maladroite dans mes gestes ? Genre, à me casser la figure sans raison ? Quelqu'un qui tombe, c'est toujours drôle et au moins, ça métrais un peu d'ambiance. Rien qu'un petit peu, c'est tout ce que je demandais. Je lui ai donc proposé d'aller voir un vin chaud, puisque je savais qu'il voulait y gouter. Heureusement, il accepta, mais le silence qui régnait était toujours aussi pesant. Il piocha une châtaigne, sans avoir l'air d'apprécier son gout. J'essayais alors de faire le pitre, espérant qu'il puisse, à défaut d'en rire, sourire un peut. Un petit moonwalk, comme ça, devant tout le monde. Je n'avais rien de Mickael Jackson, aussi, je me tordais les pieds et surtout, on me prenait pour une idiote, ce qui était le but. Si eux pouvaient en rire, alors pourquoi pas Finn ?