Encore une journée de travail. Je m'y rend après avoir mangé quelque chose, parce que je commençais à midi aujourd'hui. Donc je vais directement dans les vestiaires pour pouvoir me changer et enfiler ma tenue de travail, soit ma blouse. Bon et maintenant direction mon bureau, pour une longue journée de travail. Je reçois quelques patientes, mais rien de bien charmant pour le coup. J'ai déjà eu beaucoup plus charmantes dans mon bureau. Je travail ensuite sur un rapport à établir quand la porte s'ouvre. Alors j'enregistre mon travail pour ensuite lever la tête vers la demoiselle, et là choc total. Mais bon choc. Je la reconnais évidemment. Satine. Je lui ai vendu de la drogue et disons qu'on s'est toujours retenu de faire quoi que se soit tous les deux. " En chair et en os. " Je me lève de ma chaise pour pouvoir m'approcher d'elle et lui faire la bise. Après tout on se connaît non ? Bon ok j'étais son dealeur, ça lui rappelle peut être de mauvaise souvenir, mais bon elle m'a toujours plu. Physiquement parlant évidemment. " Ca fait longtemps tu vas bien ? " Autant prendre un peu de ses nouvelles, avant de la questionner sur le pourquoi elle est ici.

De tous les médecins de la ville, il faut que je tombe sur le seul qui m'a vendu de la drogue quand j'étais à la fac. Ce qui, en soit, est une très mauvaise chose, j'voudrais pas que ça le tente d'aller rapporter ça aux tabloïds, le genre de parfait petit scoop qui peut rapporter gros. Passé le choc, il me fit un sourire, et je me détendais légèrement. " En chair et en os. " Je haussais les sourcils, remarquant à mesure qu'il s'approchait que.. Ben, il est toujours aussi canon. Je lui fis la bise, lui retournant son sourire, avant d'avancer dans le bureau tout en l'écoutant. " Ca fait longtemps tu vas bien ? " Je hochais la tête, passant une main dans mes cheveux, un peu nerveuse sur le coup. « Ça va.. Beaucoup mieux qu'à la période fac. » Histoire de bien dire que j'en ai fini avec tout ça. Je regardais la pièce autour de nous, avant de dire: « Et toi ? T'as réussi à devenir médecin, c'est une bonne chose, félicitations. » Puis, je m'attarde d'avantage à le regarder. A l'époque ou on était à la fac, on était tous les deux de jeunes adultes, et maintenant..ben il est encore plus beau qu'à l'époque ou on se croisait entre deux cours.

Je ne pensais pas revoir un jour Satine, vu que du jour au lendemain, je ne l'ai plus revu. Je lui vendais assez régulièrement de la drogue, c'était une bonne cliente, mais un jour elle a décidé de ne plus venir. Mais comme on ne se voyait qu'entre les cours et quand elle m'achetait quelque chose, je n'avais pas son numéro, donc je n'avais pas pu la contacter. Mais maintenant, la voilà face à moi, et je la trouve encore plus ravissante qu'avant. Moi qui disait que je n'avais pas encore eu de charmante patiente aujourd'hui, la chance me sourit. " Oui je t'ai plus vu du jour au lendemain. " Mais qu'importe a fait partie du passé maintenant. Et puis je ne vends plus de drogue, c'était surtout à la période de fac. Bon après j'en consomme encore. Quel médecin je fais ? Je soigne des patients, leur disant que la cigarette et la drogue c'est mauvais, mais je suis le premier à consommer tout cela. " Merci... Ca fait un an que j'exerce maintenant. Et toi tu fais quoi maintenant ? " Je retourne près de mon bureau pour pouvoir m'appuyer dessus tout en la regardant. Je la dévore du regard, parce que clairement elle est devenue vraiment très attirante. Elle l'était déjà avant, mais là c'est encore pire. " Et sinon t'es venue pour quoi ? " Elle n'est certainement pas venu pour le fun ici. Personne ne vient avec plaisir à l'hôpital.

" Oui je t'ai plus vu du jour au lendemain. " Ah ben ça... Y a une explication limpide. Croisant les bras, j'expliquais simplement à Maxwell « Ouais... J'ai arrêté les cours, dirons nous, et du coup je passais plus des masses par la fac. » Et surtout, j'ai commencé à fuir le drogue comme la peste, et encore plus maintenant que je suis dans un monde ou l'apparence compte plus que jamais. Je pris néanmoins la peine de féliciter Max pour sa réussite dans la médecine. " Merci... Ca fait un an que j'exerce maintenant. Et toi tu fais quoi maintenant ? " Je haussais un sourcil, agréablement surprise qu'il ne soit pas le genre de mec qui sait déjà qui je suis et me le fait savoir. Je tirais sur la ceinture de mon trench pour le retirer et le passer sur le fauteuil des patients avec élégance. « Ça va faire deux ans que je suis dans le mannequinat. » Pas besoin de préciser "égérie de Vogue et figure internationale", j'aime rester humble, ça c'est mon agent qui le précise quand j'arrive pas à avoir une table dans mon restaurant préféré. " Et sinon t'es venue pour quoi ? " Ah oui, c'est vrai. Je me tournais vers lui, remarquant au passage qu'il me reluquait, ce qui m'arracha un petit sourire. Il n'a pas changé, visiblement. « Ma gorge me brûle depuis ce matin, et j'ai un gala important vendredi soir, du coup je préfère anticiper et soigner le truc avant de finir aphone. Tu penses que c'est possible? »

Donc voici l'explication, elle a arrêté la fac, donc je ne pouvais plus la croiser dans les couloirs et elle s'est éloigné du mon de la drogue. Ce n'est pas plus mal au final. C'est un cercle vicieux la drogue, une fois qu'on est dedans, c'est bien difficile d'en sortir. Si elle a réussit à s'en sortir, tant mieux vraiment. Je la questionne évidemment sur sa vie à mon tour, et je suis surpris d'apprendre qu'elle est dans la mannequinat. Enfin surpris, pas vraiment. Elle a tout pour être une bonne mannequin. Surpris de ne pas le savoir. En même temps je ne me suis jamais intéressé au mannequinat. Ma mère était dans ce monde, donc je n'ai aucune envie de la voir en photo dans les magazines. " Et bien félicitation aussi... Et ça ne m'étonnes pas, t'as tout d'une mannequin. " Belle, grande, la taille fine. Bref tout pour faire partie de ce milieu. Je viens me poser contre mon bureau, la dévorant du regard. Oui franchement, je ne sais pas ce qui me retient de lui sauter d'elle. Mais bon on s'est toujours retenu, malgré cette attractivité entre nous deux. Elle me parle de sa gorge qui la brûle et qu'elle a un gala vendredi soir. Oui donc vaut mieux qu'elle soit soigné. " On va regarder ça, je te laisse t'asseoir. " Je lui indique la table d'auscultation, alors que je m'empare de mon stéthoscope. Je m'approche alors de la jeune femme, pour l'examen de routine qu'on fait sur tous les patients, avant de s'intéresser vraiment à leur problème. Je passe les bouts dans mes oreilles, pour ensuite passer le stéthoscope sous son haut. Voilà quelque chose que j'aime bien. Et en plus de ça, on est vachement proche l'un de l'autre. J'écoute alors les battements de son coeur, en le posant sur sa poitrine, et ensuite sur différents endroits. Tout en faisant ça, j'avais plongé mon regard dans le sien. " Tout vas bien à ce niveau là. " Je retire mon stéthoscope, le posant à ses côtés. Je fais un effort surhumain pour ne pas l'embrasser directement.

Le compliment de Maxwell agrandit mon sourire, et je me mordais l'intérieur de la joue avant de répondre, humble: « Je te remercie pour le compliment. » Et pourtant à l'université, j'étais loin de celle d'aujourd'hui. Plus négligée, et surtout, je n'avais pas les moyens de m'offrir des fringues comme ma jupe actuelle et mon chemisier hors de prix. Je prenais soin de moi, mais parfois, on peut dire ce qu'on veut, l'argent fait des miracles. Mais venons en au problème. J'exposais le soucis au jeune docteur, qui m'invita à m'installer pour voir ça de plus près. Sagement, j'allais donc m'installer sur la table d'auscultation, tandis qu'il allait chercher son stéthoscope. Surtout, reste calme Satine. Contrôle de routine, il passa l'embout de l'objet sous mon chemisier pour mieux écouter mes pulsations cardiaques, qui venaient probablement d'accélérer légèrement à mesure que je soutenais son regard. On se bouffait carrément des yeux, et ça ravive des souvenirs de la jeune fille de vingt ans qui craquait déjà sur lui. « C'est déjà ça. » Soufflais-je, essayant de ne pas céder à la tentation. Puis si ça s'trouve, maintenant il est marié. Ma curiosité me poussa d'ailleurs, alors que je baissais les yeux sur sa blouse. « Et sinon, hors boulot, t'en es ou? » Je passe une main dans mes cheveux bruns, relevant les yeux vers lui. Damn, ces yeux, m'regarde pas comme ça.

Je la laisse s'asseoir sur la table d'auscultation, pendant que je prends mon stéthoscope. Examen de routine, et je n'allais pas me priver d'ailleurs. Je le passe alors sur sa poitrine délicatement, et j'entends très bien les pulsations de son coeur augmenter. Bon au moins ça prouve que je lui fais de l'effet, à moi qu'elle soit gêné de cette proximité, je ne sais pas trop. Je ne l'avais pas lâché du regard, jusqu'à ce que je pose l'instrument à ses côtés. Je n'allais pas tenir longtemps, surtout aussi proche d'elle. Elle aussi me bouffe du regard, ça veut bien dire ce que ça veut dire, non ? Elle me questionne pour savoir où j'en suis hors boulot. " Tu veux savoir si une femme partage ma vie ? " Je souris amusé. Bon si elle demande, c'est bien qu'elle est peut être en train de craquer petit à petit. " Toujours le même... Célibataire... Et j'espère que toi aussi.. " Même si je m'en fiche d'embrasser une femme en couple ou marié, c'est jamais une partie de plaisir de briser un couple. Mais au vue de son regard, je comprends qu'elle est toujours attiré physiquement par moi. " Parce que ce que je m'apprête à faire, ton copain, si t'en a un, ne sera pas ravi de l'apprendre... " Et tout en disant cela, j'approchais un peu plus mon visage du sien, passant une de mes mains sur sa joue pour pouvoir enfin l'embrasser. J'avais déjà confiance en moi à la fac, mais là j'ai encore plus confiance en moi, et je n'ai aucune envie de résister plus longtemps.

Evidemment, ma question n'est pas innocente, et il faudrait être un parfait idiot pour ne pas le remarquer. Et bien sur, Maxwell est loin d'être un imbécile. Du coup, en l'entendant clairement reformuler ma question, je me mordais la lèvre inférieure, haussant innocemment une épaule. « Peut-être bien. » J'aime rester énigmatique. Mais sa réponse me satisfaisait, surtout lorsqu'il me retournait la question sans vraiment que c'en soit une. Parce que je n'avais même pas répondu, que son corps et son visage se rapprochaient considérablement de moi. Si j'ai un homme dans ma vie? Pitié non, surtout dans le monde dans lequel je suis, la seule expérience que j'ai eue s'est mal terminée. Mes mains s'accrochèrent un moment à la table d'observation, en sentant une des mains du médecin encadrer mon visage pour m'embrasser. J'ai l'impression d'être revenue six ans en arrière, bizarrement, à la différence près que cette fois, je cède, une de mes mains venant se loger derrière la nuque du blond pour lui rendre son baiser en le rapprochant d'avantage de moi. « J'suis dans un monde ou la notion de couple n'est qu'une grosse blague.. » Soufflais-je contre ses lèvres, plongeant à nouveau mon regard dans le sien, avant d'esquisser un sourire en coin: « Mais non, pas de copain potentiellement jaloux. » Murmurais-je à nouveau avant de l'embrasser à mon tour. Je craque. Des années plus tard.. Mais je craque, cette fois.

Je comprends très bien sa question. Je ne suis pas idiot. Vu nos regards, je comprends bien qu'elle veut savoir si je suis en couple ou non. Je suis célibataire, et puis de toute manière, ce n'est pas le fait d'être en couple qui va me déranger de coucher avec d'autres femmes. J'ai déjà trompé des petites amies. Je ne suis jamais tombé amoureux, peut être que le jour où ça arrivera, je changerais. Peut être ou peut être pas. Elle est dans le monde du mannequinat, et je sais que dans ce monde, ce n'est pas facile d'avoir un copain. Ma mère a trompé de nombreuses fois mon père, donc je pense que ce monde n'a pas changé en dix ans. Alors sans même savoir si oui ou non elle avait quelqu'un dans sa vie, je viens à l'embrasser. Depuis le temps que je voulais ça, je l'ai enfin. " Je connais le monde du mannequinat et je sais que mot couple est quasi impossible. " Bon peut être que certaine personne arrivent à être en couple, en étant mannequin. Satine revient m'embrasser, et je rends ce baiser un peu plus fougueux. Je passe mes deux mains sur ses jambes pour pouvoir les écarter et me glisser entre. Sauf que ma porte est ouverte et qu'on pourrait nous surprendre ou nous voir par la petite fenêtre. Alors je l'attire contre mon bassin pour pouvoir la porter. " J'ai attendu ça depuis trop longtemps... Je prends pas le risque qu'on nous dérange. " Je me dirige vers la porte, et plaque Satine contre le mur à côté, alors que je viens embrasser son cou. Je ferme alors la porte à clef et je descends le petit rideau. Voilà maintenant plus personne peut nous voir. L'envie montre d'un cran en moi. Alors je l'emmène par la suite à mon bureau, pour la déposer dessus, et reprendre le baiser.

Je sais même pas pourquoi j'ai jamais cédé à l'époque. J'avais la tête à d'autres choses, je venais de perdre mon frère, et si j'avais le même caractère que maintenant, je dois avouer que le mannequinat n'a fait que me rendre un peu plus libre, si je peux dire. Bon, une bonne chose, Max connait ce monde, et sait que les couples sont.. Rares. Pour ne pas dire impossibles. Les sentiments ça n'existe pas là dedans, alors forcément, les couples qui existent sont assez.. Libres. Mais assez parlé couple, je rattrapais les lèvres de Maxwell avec ferveur, et c'est avec assurance qu'il vint passer ses mains sur mes jambes, soulevant ma jupe crayon au passage pour mieux passer entre elles. Et si on nous voyait ? La même pensée a du traverser son esprit, puisque ses mains glissèrent au niveau de mes fesses pour me décoller de ma table d'auscultation, et me coller contre lui. Immédiatement, j'enroulais mes jambes autour de ses hanches, plaquant mon bassin contre le sien. « Trop longtemps, à ce point? » Un sourire aguicheur nait sur mes lèvres, et je penchais immédiatement le visage sur le côté lorsque mon dos entra en collision avec le mur le plus proche de la porte, ses lèvres contre la peau de mon cou m'arrachant un soupir. « Dépêches toi de verrouiller cette foutue porte... » Chose qu'il fit, rabaissant le rideau qui pouvait permettre jusque maintenant aux passants de nous voir. Pendant qu'il me promenait jusqu'à son bureau, je passais mes lèvres contre son cou, remontant le long de sa mâchoire lentement, tout en pressant mon bassin contre le sien histoire de faire monter la température. Une fois posée contre son bureau, j'accueillais ses lèvres avec envie, mes doigts cherchant fébrilement les boutons de sa blouse. Tu m'en voudras pas, mais j'vais te débarrasser de ça. S'il pense que je vais me contenter d'un simple baiser..

Putain, si j'avais su que ma visite chez le médecin allait être si ... Mouvementée, non seulement j'aurais moins traîné pour y aller, mais en plus, j'aurais évité le chemisier, bien trop complexe à retirer. Enlacés un bref instant contre son bureau, je taquinais la peau du cou de Maxwell avec mes lèvres avant de le laisser se relever, lui demandant, encore essoufflée, si toutes ses patientes étaient auscultées de la sorte. Sa réponse m'arracha un sourire. Il sait profiter de son physique et de son job. « Me voilà flattée d'être une privilégiée. » Appuyée sur mes mains, je répond à son sourire, avant d'attraper sa main pour me relever et ramasser par terre mes sous vêtements. « Si je l'ai oubliée un bref instant, oui. Du coup, si t'as un truc efficace et rapide à me conseiller, je prend, j'ai vraiment besoin d'être en forme ce week end. » Parce que bon, je suis pas venue pour rien, j'ai vraiment besoin d'être traitée, moi. Je reboutonnais mon chemisier sagement, ordonnant ma chevelure brune histoire de ne pas attirer les regards quand je repartirais. « Puis.. Suivant l'efficacité, je viendrais plus souvent ici, si j'ai d'autres soucis de santé. » A lui de comprendre ce qu'il y a à comprendre.

Oui ce n'est pas la première patiente avec qui je couche sur mon bureau, il y en a eu d'autres, et il y en aura toujours d'autres je pense. Tant que je ne me mettrais pas en couple sérieusement avec une femme, je serrais comme ça. Je me relève pour pouvoir remettre mon boxer. J'allais pas continuer la journée nu non plus. Je lui tends ma main pour qu'elle puisse se relever et se rhabiller. Je me rhabille doucement, alors que je ne perds pas une miette du corps de la jeune femme, autant en profiter encore un peu, j'ai envie de dire. " Oui je vais te prescrire quelque chose. " Je lui souris, pour ensuite remettre ma chemise, reboutonné le tout, et mettre ma blouse par dessus. C'est bon je suis rhabillé, et heureusement ça ne se voit pas trop que je vais de m'envoyer en l'air avec une patiente. Je retourne m'asseoir à mon bureau pour pouvoir lui faire une ordonnance et lui prescrire des médicaments pour sa gorge. Je souris à ses paroles en relevant le regard vers elle. " Tu viens quand tu veux... Je saurais te soigner comme il faut... " Je lui lance un regard plein de sous entendu, pour ensuite imprimer l'ordonnance, et la prendre en main pour ensuite pouvoir la donner à Satine. " Et voilà, un sirop à prendre et des pastilles à sucer... Et normalement ça devrait aller. " Il n'y a que ce remède contre le mal de gorge de toute façon. Je m'étais levé pour me mettre face à elle. Elle allait partir maintenant, non ? C'est bien dommage.

Sentir le regard de Maxwell qui pesait sur moi ne me dérangeait même pas. J'avais déjà eu l'habitude de le sentir me mater quand on se croisait à la fac, et c'est comme le vélo: Ca ne s'oublie pas. Je me rhabillais sagement, boutonnant mon chemisier avec soin après avoir enfilé mon soutien gorge tout en lui précisant que mon mal de gorge n'était pas fictif. « Merci. » Je lui fit un sourire en coin, remettant ma jupe et terminant de m'habiller comme j'étais arrivée. M'installant sur le fauteuil du patient, je regardais le jeune homme finir de s'habiller, avec un sourire léger. Sa vie de médecin a l'air trépidante, en tout cas. A son bureau, il griffonna rapidement une ordonnance pour ma gorge, et me lancer un pic plutôt évident qui me fit hausser les sourcils. « Je n'y manquerais pas, hélas je ne suis pas souvent malade. » Ne crois pas non plus que je me donne aussi facilement tous les jours, darling. Je me redressais pour récupérer l'ordonnance, la parcourant du regard pendant que le médecin m'en détaillait le contenu. « Parfait, j'te dois une fière chandelle. » J'attrapais mon sac pour ranger le précieux papier, le jeune homme me faisant désormais face après avoir contourné son bureau. « Bon.. Je suppose que tu as d'autres patientes qui attendent, du coup, je ne vais pas traîner plus longtemps. » J'approchais mes lèvres de sa joue, avant de finalement embrasser la commissure de ses lèvres en appuyant une main sur son torse. « Merci encore, Docteur Smith. »

Finalement, malgré notre partie de jambes en l'air, elle a toujours mal à la gorge, alors je vais m'occuper de lui faire une ordonnance, pour qu'elle aille à la pharmacie. D'ici demain, ça devrait déjà aller mieux je pense. Je me lève pour pouvoir lui donner l'ordonnance, lui disant de venir dès qu'elle est malade. Bah quoi, je venais de passer un moment fort agréable, et j'ai bien envie d'en profiter un autre jour. " C'est bien dommage. " Elle peut toujours venir sans être malade au pire, ce n'est pas très grave. APrès tout, là elle n'a qu'un petit mal de gorge, rien de bien inquiétant. Je venais me mettre face à faire, plongeant mon regard dans le sien. Oui vraiment je me demande pourquoi je n'ai pas craqué avant, quand nous étions tous les deux à la fac, parce que j'avais vraiment passé un bon moment à ses côtés. " Revient quand tu veux alors... "  Je lui souris, alors qu'elle s'approche de moi, pour déposer un baiser au coin de mes lèvres. Je lui souris, ancrant mon regard dans le sien. " De rien Mademoiselle Fleetwood. " Je lui souris, pour ensuite aller à la porte. Je rouvre les petits volets, et je dévérouille la porte, pour pouvoir l'ouvrir.